Le seigneur des anneaux - Naïda

Chapitre 8: L'Ombre et la Flamme

Une lumière rouge orangée éclaira violement le fond de la salle, à l'angle du couloir. À ce moment, les Gobelins qui nous avaient pris en étau rebroussèrent chemin, remontant le long des colones ou disparaissant dans l'ombre dans un pêle-mêle de cris de frayeure. J'avais à présent les yeux rivés sur la source lumineuse.

- Qu'es que c'est?

Une légère vibrasion dans ma voix laissa paraître mon inquiétude.  Gandalf pris un long moment avant de repondre et qu'un grincement strident ne se fasse entendre.

- Un Balrog, un demon de l'ancien monde. Cet adversaire est plus fort que vous. Courez!

J'executai sans me faire prier. Je n'avais aucune idée de ce que pouvais être la chose qui se trouvais là, neanmoins je sentais qu'elle était dangereuse. Un nouveau mugisement resona, semblant sortir tout droit des enfers.

-Par ici, vite!

Nous passâmes une porte. Boromir qui avais couru à l'avant failli tomber dans le vide, heureusement rattrapé par Legolas.

-Guide les, Aragorn, le pont est proche, dit le magicien.

Je fronçais les sourcils, qu'allait il faire?

- Faîtes se que je vous dis! Les épées ne vous sont plus d'aucun secour ici!

Grand pas pris la tête de la file et alors commença une course effrénée le long d'un grand escalier raide et étroit. Soudain une portion de celui ci secroula devant nous. Legolas sauta le premier pour rattraper les autres. Quand se fus mon tour et qu'il me pris dans ses bras, je ressenti un frisson me parcourir l'échine. Je me detachai rapidement; cela m'enevai qu'il me fasse cette effet là. Lui ne paru pas s'en soucier et continua d'aider les Hobits à traverser. Une pluie de flèches s'abatut autour de nous tandis que le trou dans l'escalier se fit de plus en plus grand, presque impossible à passer. Un bloc derrière les restants se detacha créant un autre trou un peu plus loin. C'est alors que leur plateforme se mit à trembler et à s'approcher de la notre. Quand les deux furent assez proche, Frodon et Aragorn sautèrent nous rejoindre.

Une fois arrivé au pont Gandalf se placa à l'arrière et nous laissa passer devant lui.

- Je veux vous aider! Criai je dans le fracas ambiant.

Une lueur de fierté brilla dans ses yeux et il lu toute la determination et le courage dans les miens.

- Non, dit il simplement.

-Ce n'était pas une question.

- Vous êtes bien trop jeune, rejoignez les autres!

- Je veux vous aider! Repetai je.

Il souffla.

-Très bien mais à mon signal, partez!

- Vous n'aurez pas à le faire.

Il ne dis rien et se retourna. La bête jaillit des flammes, noire et grande, majestueuse même. Deux cornes trônait sur le haut de sa tête et ses yeux rouges semblaient lançer des éclairs. Il ourvit la bouche et je sentis un chaleur intense s'en dégager. Je me concentrai sur l'esprit du Balrog et pénétrai à l'intérieur facilement. Sans surprise je n'y trouvai pas grand chose excepté une profonde envie de tuer. Aucune faiblaisse, aucune faille à part peut être une chose. Je rassemblai toutes mes forces et invoqua les fluides.  Devant moi Gandalf cria:

- Vous ne passerez pas!

-Gandalf! Naïda!

- Je suis un serviteur du feu secret, détendeur de la flamme d'Anor! 

Pendant qui disait cela l'extremité de son bâton projeta une lumière blanche.

- Le feu sombre ne vous servira à rien!

Je profitai de cette instant pour lancer la boule d'énergie bleu que j'avais réussi à former. Celle ci heurta violement mon adversaire qui fus déstabilisé un moment. Assez longtemps pour que Gandalf ne l'attaque.

-Repartez dans l'ombre! Vous ne passerez pas!

Il appuya son bâton sur le sol créant ainsi un halot lumineux contre la bête. La pierre se déroba sous ses pieds et il tomba dans les profondeurs. Un soulagement immense s'empara de moi, avant que le fouet de la créature agripe le magicien et ne le fasse basculer à son tour. Il se rattrapa sur le bord du pont, s'agripant avec force.

-Gandalf! M'esclamai je avant de me ruer vers lui pour l'aider.

-Ne faites pas un pas de plus chère Naïda, partez.

- Non!

J entendai derrière moi les cris de protestation de Frodon et m'appretai à rattraper l'homme mais un bras ensserant ma taille m'en empêcha. 

-N'y allez pas ou vous tomberez vous aussi, me souffla quelqun à l'oreille.

Je reconnu la voix de l'elfe et me retourna vivement. Son visage restait de marbre pourtant ses yeux trahissaient son inquiétude. Je me débattus avec force, plantant mes ongles dans son avant bras, mais la voix du magicien m'arreta.

-Fuyez, pauvre fous.