Low fantasy : passer d'un monde à l'autre sans passer par la porte d'entrée

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Tentons de passer par derrière.

"Éléna est une adolescente de 7 ans comme les autres. Elle se trouve plutôt moche, mais son meilleur ami [gros clin d'œil appuyé][en vrai il essaie de la pécho depuis la fois où il a vu sa petite culotte dans le bac à sable] dit qu'elle est la femme la plus magnifique du monde.

Bref quoi qu'il en soit, elle se trouve plutôt banale.

Ce qui ne l'est pas en revanche, banal, c'est son pouvoir : quand elle pète, elle ouvre un portail vers un monde inconnu.

Et si, jusqu'ici, elle a toujours eu trop peur d'emprunter les voies qu'elle ouvrait par ce biais fort curieux, les choses basculent le jour où le bad boy dont elle est secrètement amoureuse voit la terre s'ouvrir sous ses pieds.

Éléna n'a plus le choix [toi lecteur en revanche, tu as encore le choix de fuir][saute sur l'occasion, vraiment, la chute de ce résumé est vraiment pas meilleure que le début] : pour sauver l'élu de son cœur, elle devra traverser son prout.

Pour le meilleur et pour le pire ?"

Une partie de moi est tentée de terminer ce segment ainsi. Fin du sujet sur les portes "originales" pour passer d'un monde à un autre. DEAL WITH IT.

Low fantasy, porte

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Low fantasy, porte... de quoi qu'on cause, exactement ?

La low fantasy, c'est ce sous-genre qui se caractérise par une histoire dans laquelle le monde que nous connaissons coexiste avec le monde inventé par l'auteur. Narnia, par exemple.

L'élément "charnière" (notez la pertinence dans mon choix de mot), c'est donc bien souvent une "porte" plus ou moins explicite qui permet à nos personnages chiants de passer dans le monde qu'on a inventé, ce qui leur permet au passage de devenir un peu moins chiants.

Le premier défaut qu'on rencontre dans la low fantasy, c'est ce début souvent pète-couille et qui sert à rien, pendant lequel le héros vit sa vie de gars useless jusqu'à ce qu'il tombe, plus ou moins par hasard, sur une antique porte de pierre recouverte de lichen et qui va, on sait pas trop pourquoi, l'emmener à DéfonceLand.

Souvent, ce début est chiant parce qu'il fait chier l'auteur lui-même : la low fantasy est hélas victime de sa caractéristique principale, à savoir la coexistence entre deux mondes. Le nôtre pâtissant donc du succès du second : au fond, ce qui se passe chez nous, tout le monde s'en tape parce que ce que tout le monde veut, c'est voir ce qui se passe dans ce fameux monde inventé.

Facile de s'identifier à un héros chiant qui est soudainement propulsé très, très loin de son quotidien et doit s'adapter à une nouvelle réalité. Moins facile de faire attention aux petits détails qui viennent rendre ce parcours un peu plus crédible.

 Moins facile de faire attention aux petits détails qui viennent rendre ce parcours un peu plus crédible

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Écrire de la fantasy comme G.R.R. MartinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant