BROKEN SOULS | Sasunaru [TERMINÉE]

Chapitre 7

CHAPITRE VII

« PAIN »

SASUKE

Les rayons de soleils qui traversaient le rideau de ma chambre m'obligèrent à ouvrir doucement les yeux. Mon bras était enroulé autour de quelque chose. Je tourna la tête et je le vis. C'est vrai. Nous avions fait l'amour et nous nous étions endormis. Un sourire pris place sur mon visage en y repensant. C'était parfait. Je le désirais plus que tout, je voulais qu'il soit mien. Pour toujours. C'est ce que je pensais en le regardant dormir si paisiblement, tandis que son torse se soulevais au rythme de sa respiration. Ses lèvres rosés étaient entre ouverte, me donnant une envie furieuse de me jeter dessus. Tout en le regardant, mes yeux se posèrent sur la petite table de nuit juste à côté de lui. Soudainement mes yeux s'écarquillèrent. Seize heures vingt-deux. Bordel de merde. Je dirige rapidement mon regard sur Naruto.

— Naruto ! Debout bordel, lève toi ! dis-je d'un ton plus énervé que je ne le voulais.

Il se leva en sursaut, me regardant avec des yeux énormes comme des boules de billard, les sourcils froncés.

— Sasuke... Qu'est-ce qu'il y a ? questionne-t-il tandis que j'enfile rapidement mon jean.

Quant à lui il se lève et m'imite en s'habillant doucement tout en me fixant, son visage emplit d'incompréhension.

— Il faut que tu partes, dis-je sèchement. Maintenant.

Je n'avais pas le choix, il ne pouvait pas rester.

— Je... je ne comprends pas. J'ai... J'ai fait quelques chose de mal ? demande-t-il perdu.

Son visage était si triste. Mon cœur se pinça violemment. Je suis désolé, love.

— Bordel de merde, je t'ai dit de dégager d'ici Naruto ! hurlait-je stressé.

Il s'arrêta complètement de bouger, ses yeux étaient grands ouverts, choqué. Au moment où j'avais crié, il avait eu comme un mouvement de recul. Vous savez ces sursauts de recul que vous avez quand quelqu'un vous effraie. À ce moment là, aux yeux de Naruto, c'était moi ce quelqu'un. Quelques seconde plus tard il sembla reprendre ses esprits et baissa la tête, transperçant limite ses chaussures du regard. Son visage était crispé, comme crispé par la rage. Puis, soudainement il se leva précipitamment, vêtu seulement d'un jean et de ses chaussures. Ses mains vinrent vinrent attraper, son t shirt sa veste et son sac à dos, avant qu'il ne me dépasse rapidement. Tellement rapidement qu'un courant d'air traversa tout mon corps à ce moment précis, me provoquant des frissons. Il ouvrit la porte de ma chambre et la claqua durement derrière lui, pendant que je pouvais entendre ses lourds pas frapper chaque marche des escaliers. Pendant tout le long, j'étais resté dos à lui, serrant fortement mon t-shirt de la main droite pour pas craquer tout en regardant mes pieds comme un imbécile. La porte d'entrée claqua violemment à son tour. A l'attente du fracas, mes jambes lâchèrent sans que je ne puisse résister. Je m'écroula à genoux, mains sur le sol et fondis en larmes alors que je voyais les petites gouttes d'eau salés atterrir sur le sol. Je n'arrivais plus à m'arrêter. Mon cœur ne me pinçait pas, non. Il me brulait, me dévorait de l'intérieur.