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C'est vrai, je ne crois pas que lui et moi ça pourrait aller loin, il n'a pas été aussi  proche d'une fille depuis cinq ans donc il doit croire qu'il ressent des trucs mais il y a une chose que je ne refuserai jamais : ses baisers.

J'arrive chez moi, je suis crevée, je trouve mon père avec une bière à la main qui suit un film , un polar.
-Bonsoir P'pa!
-Bonsoir, chérie . Je suis encore désolé que tu sois arrivé en retard aux funérailles.
-C'est rien, Rose-Mary est là ?
-Elle est sortie juste après toi.
Je me met moi aussi , ça devient intéressant :
-Ah bon? Et elle est allée où ?
-À l'épicerie je crois.
-C'est louche. Je ne l'apprécie pas.
-C'est vrai qu'elle est différente de la petite Rose-Mary.
-Comment ça?
-Elle était brune et timide, elle était exactement comme toi et vous vous entendiez bien. Mais celle -ci est blonde , bon elle a peut-être fait ce truc bizarre avec des couleurs sur la tête.
-De la teinture ?
-Ouais, mais elle est bizarre sur le plan comportemental.
-Au fait papa... pourquoi elle n'est plus revenue en vacances ici?
-Parce que ta tante Ella et ta mère ont eut quelques différents et on a plus Jamais été en contact jusqu'à ce jour.
-Oh, donc c'est tante Ella qui t'a prévenu de la venue de Rose?
-Non, elle a débarqué ici et nous a dit que ta tante lui avait dit de venir nous aider.
-Pourquoi Tante Ella n'est jamais venu aux funérailles de maman, peut-être qu'elles ne s'entendaient pas bien mais c'était quand même sa soeur!
-Oui, c'est...bizarre, Ella n'a jamais été cruelle.
-Papa, tu n'aurais pas son numéro ?
-On va voir dans les affaires de ta mère.
-Ça se trouve où ?
-Dans le grenier.
-Merci p'pa!

Je vais me ôter d'un doute, je descend dans le grenier , la première fois depuis un bon bout de temps, je dois découvrir ce qui cloche avec cette cousine si "parfaite". Je retrouve un vieux pull que j'avais tricoté en colo pour maman,
Je le serre contre moi, il y'a toujours son parfum et tout l'amour que j'avais en le faisant, elle me manque tellement.

Je continu ma fouille, je vois un vieux carnet d'adresses, ma mère connaissait le monde entier ou quoi? Je suis fatiguée de feuilleter chacune des pages , je crois que je devrais abandonner . Je vois carrément une lumière sur un nom :Ella McCarty . Je suis si heureuse, il y a son numéro à côté, espérons que ça passe .
Je le note quelque part avant de remonter dans ma chambre, l'appeler . Ça sonne pendant un long moment avant d'entendre :
-Allô ?
-C'est bien Ella McCarty?
-Oui , à qui ai-je l'honneur ?
-Maëlys Jamison.
-M...Mae? Oh ma petite !
-Bonsoir tante Ella. Comment vous allez ?
-Très bien et toi, tes parents...?
-Mes parents...?
-Oui... y a-t-il un problème ?
-Euh... ma maman est morte...
-Quoi? Ma... ma soeur est morte?
J'entends un cri à l'autre bout du fil, elle n'était pas au courant ?
-Elle est morte cet été.
-Quoi? Mais... comment est-ce possible?
-Elle est tombée malade et c'est allé très rapidement.
-Oh seigneur !
-Mais je croyais que vous saviez, car vous aviez envoyé Rose-Mary étudier ici  pour m'aider aux tâches ménagères car depuis le décès de maman, vous aviez estimé que ce ne serait pas facile pour moi de tenir la maison ?
-Quoi?  Depuis l'âge de 10 ans, Rose-Mary étudie en Angleterre, elle est tellement intelligente qu'elle a obtenue une bourse.
-Quoi? Ma tante, il y a une fille ici qui s'est fait passé pour elle, elle habite chez nous !!
-Non non ma Rose-Mary est en Angleterre.
-Elle est devenue blonde?
-Jamais ! Tous les enfants des McCarty ont des cheveux bruns et ce serait un sacrilège de les teinter !
-Oh seigneur, merci beaucoup tante Ella.

Je raccroche. Oh je le savais ! Y avait quelque chose qui clochait chez cette "cousine". Je la vois arriver, on la dépose à quelques pâtés de maison , on dirait qu'elle ne voulait pas qu'on la voit.
Je décide alors de descendre pour la surprendre en flagrant délit, tout le monde dort donc les lumières sont éteintes. Elle ouvre lentement la porte et moi, j'allume brusquement les lumières, elle sursaute:
-Alors cousine...d'où viens- tu?
-Euh... hey... tu es rentré !
-Où sont les épices ?
-Quoi? Euh... il était fermé, j'ai fais le tour de la ville et personne n'était ouvert .

Je descend les marches une à une, en cogitant, réfléchissant à la phrase exacte à sortir pour la mettre au pied du mur, j'arrive enfin à son niveau, je peux sentir le stresse que dégage chaque pores de son corps, je la défit du regard :
- Qui es-tu et qui t'as envoyé ? Dis-je en serrant la mâchoire.
-Qu...quoi? Pff, tu es marrante, c'est ma maman qui m'envoie. Dit-elle nerveuse .
-Je répète : Qui es-tu? Et qui t'a envoyé ?
-Je suis Rose-Mary, ta cousine.
-Bon, quel était le plat que ta mère a apporté à ma mère quand elle était mourante?
-Euh... c'était... des macaronis au fromage !
-Menteuse! Ma tante et ma mère n'était plus en bon terme depuis des années et elle n'était pas au courant que ma mère était malade et même qu'elle était morte encore moins qu'elle avait une deuxième fille au nom de Rose-Mary!
-Je...

Elle tente de me donner un coup mais je l'esquive. Elle prend de l'élan et vient en toute vitesse avec son pied pour me l'enfoncer dans le ventre mais je réussi à m'échapper avant alors elle donne un coup de pieds au vase le plus précieux de ma mère, ce qui me met en colère et je la tire par le colle de sa blouse puis je le serre tellement fort qu'elle n'arrive pas à bien respirer :
-Qui t'a envoyé ? X c'est ça ? Il veut me tenir en laisse? Il pense que je suis son esclave?
-lâche-moi... dit-elle d'une voix étouffée, si tu me tues je ne parlerai plus du tout.

Je la lâche et elle tient son cou,elle se retourne vers moi, toussotant , j'avais tellement peur qu'elle meurt:
- C'est X , c'est ça ?
-Tu ne peux rien contre eux,ils sont trop puissants. Moi j'ai juste été engagée pour faire mon travail d'actrice mais j'ai jamais vu leurs visages, ils m'ont juste contacté sur un site et ils m'ont dit ce que je devais faire : te surveiller et faire un rapport détaillé à la fin de chaque journée.
-Merde! C'est quoi ton vrai nom?
- Angelina Janssen .
-Vraiment ? Tu trouves que c'est que tu as fait à cette famille est juste? Tu sais que tu me mets en danger.
-Hey...moi je voulais juste du fric!
-Tu vas parler à la police.

Je me retourne et je prend le fixe pour appeler la police lorsque je sens un énorme impact sur ma nuque puis je m'évanoui.

Le proxénète Où les histoires vivent. Découvrez maintenant