J'ai hâte que l'on soit demain,j'ai hâte de la revoir, elle me fait tellement pitié. La pauvre fille peut mourir à n'importe quel moment, ce fameux proxénète est vraiment dangereux car la pauvre est tellement terrifiée. J'aimerais vraiment qu'elle pense à autre chose, pourvu qu'elle vienne...
Le lendemain matin, ma soeur part très tôt au lycée, moi je descend petit -déjà seul et ensuite je vais brûler tout ce gras au sport. Je prend une douche et vers douze heures, je prend mon sac et je vais au country club.
Lorsque je me gare, le voiturier va faire un tour avec ma voiture et moi, je vais me changer dans les vestiaires où je retrouve Dave.
-Mec, prêt pour la raclée de ta vie ? Dit -il.
-Mdr...on s'entraîne juste, tu m'as vraiment manqué toi.
-Mdr, je vais t'écrabouiller.
-Oliver ne vient pas ?
-Non,depuis que je lui avais fait le SMS hier,il n'a pas réagit.
-Sûrement qu'il ne viendra pas.
-Je tenais vraiment à passer du temps avec mes amis durant mon séjour ici.
-Tu comptes y retourner?
-Oui, dans trois semaines.
-Alors il faut vraiment qu'on en profite!Nous allons au terrain pour faire notre petit exercice, nous jouons plusieurs manches avant de voir Oliver arriver, il se joint à nous et nous jouons longtemps ensuite on prend une pause. Je vois un SMS de Maëlys :Salut, les autres filles ont une réunion avec X en personne et moi j'y suis pas conviée donc je viens te rejoindre dès que j'ai fini.
Je suis trop content, je ne sais pas quoi répondre sous l'émotion alors je lui dis juste un "ok".
On retourne jouer puis à la fin , on prend une douche et on va au buffet du country club. Mon père est l'un des fondateurs de ce country club donc j'ai beaucoup d'avantages. Nous mangeons et discutons quand je vois un appel de Maëlys, je m'excuse puis je vais y répondre :
-Je suis devant le country club, viens me chercher.
-D'accord.
Je sors directement, je la trouve regardant autour d'elle, elle devait sûrement trouver ça beau.
-Maëlys ?
Elle se retourne, je vois qu'aujourd'hui elle semble plus belle que d'habitude, je dis aux gardes de la faire entrer .
-Salut, Aymeric.
-Salut,Maëlys.
-Appelle -moi Mae comme tout le monde.
-D'accord, tu n'as pas eu du mal à te retrouver ?
-Pas vraiment... J'ai un GPS dans mon téléphone.
-Viens on entre, je vais te présenter à deux de mes amis.
-D'accord.Nous avançons dans l'allée, et je vois Oliver sortir du country club :
-Ah, en voilà un! Oliver !Il se retourne et vient vers nous:
-Oliver, je te présente Maëlys une amie et Maëlys voici Oliver l'un de mes meilleurs amis.
-Enchantée... dit-elle.
-Enchanté... dit-il aussi, bon mec, je dois partir car ma mère est devant mon appartement avec du porridge et tu sais combien ça ne peut pas attendre.
-D'accord, j'aurais aimé que vous vous connaissiez plus mais c'est pas grave.Il s'en va et nous, nous allons rejoindre Dave à table, bon,Maëlys va d'abord se servir et moi, je rentre sur la table où était Dave :
-J'ai croisé Oliver en rentrant.
-Oui , il est allé faire je ne sais quoi chez lui.
-Il me semblait si pressé.
-Je te dis qu'il est bizarre et avant de partir, je dois savoir ce que c'est.
-Ne t'obstine pas.
-Et ton fameux appel ? Dit-il malicieusement.-Aymeric, tous les plats me donnait envie de tous les prendre mais j'ai dû me retenir. Dit-Mae en revenant avec son assiette à peine remplie et son magnifique sourire.
-Dave, je te présente Maëlys et Maëlys voici mon poto mon meilleur ami asiatique Dave.
-Enchantée... dit-elle souriante.
-Le plaisir est partagé... dit-il complètement à l'ouest.Je le comprends, Mae est une belle femme .
-Maëlys, tu vas dans quelle université ? Demande-t-il.
-Je suis en terminale, je suis lycéenne.
-Oh... donc tu es encore mineur ?
-Plus pour longtemps, plus que deux mois!
-Ça se voit que tu es enthousiaste !
-Énormément.
-C'est intéressant, tu iras dans quelle université?
-J'ai postulé à Oxford, Yale et Louvain.
-Waouh... c'est intéressant. Moi je suis pilote et pour le moment, je travaille en Asie. Si tu veux pour Noël je peux t'avoir un billet pour la Thaïlande ?
-Euh...-...Dave, on doit partir. M'empressais-je de dire.
-Oui... c'est ça. Affirme -t-elle
-Dommage, c'était vraiment une discussion intéressante mais je pense qu'on pourra garder contact. Dit-il
-Une prochaine fois peut-être... dit -elle.Nous nous levons et nous dirigeons vers la sortie:
-Je suis désolé d'avoir interrompu ton repas. Dis-je
-C'est rien en plus tu m'as sauvé des griffes de ton ami,merci.
-Tu lui plait c'est tout.
-Mdr, moi j'ai besoin d'un homme qui m'aime et me protège.Nous montons dans ma voiture et je me met à conduire :
-Où va-t-on? Demande -t-elle
-Nous promener, je suis sûr que tu vas aimer.
-J'ai hâte !Je me garde dans un parc, je descend et lui ouvre la portière.
-Merci. Dit-elle, c'est beau cet endroit.
-Je savais que ça te plairais...
-Tu connais mes goûts .Nous marchons et nous en profitons pour parler :
-Tu sais lorsque j'ai perdu ma mère il y a deux mois, j'ai cru que jamais je ne saurais l'admettre mais maintenant, on essaie de vivre avec. Sa mort a été soudaine, elle commençait à s'affaiblir et on l'a gardé dix jours à la maison, on s'est dit que sûrement le travail l'épuisait. La veille de mon voyage pour le Brésil, elle a eut des convulsions et j'ai dû rester. Mon père était vraiment paniqué et mon frérot et moi on dû se montrer fort et on a appelé les urgences. Elle est entrée dans le coma et trois jours après elle était déclarée morte.
-Moi la mienne, est morte tragiquement, crash d'avion.
-Oh...
-Bon, je dois te retourner chez toi maintenant.
-Oui c'est vrai. Y a une cousine maternelle que j'ai vu hyper longtemps et dont je n'ai quasiment pas de souvenirs, elle est venue habiter chez nous car sa mère la soeur de ma maman, a jugée bon de l'envoyer vivre chez nous parce qu'elle estime que m'occuper seule de la maison est une tâche difficile.
-Ça doit te réjouir.
-Bizarrement, non.Nous remontons dans ma voiture et je vais la déposer devant chez elle, elle me dépose un bisou et entre dans sa maison. J'ai vraiment beaucoup apprécié cette journée.
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Le proxénète
De TodoJe m'appelle Maëlys Jamison , j'ai dix sept ans et je suis en terminale. J'ai toujours cru que tout le monde était aussi bon que moi, que tout le monde ne pensait qu'au bien et y aspirait sincèrement. On me conseillait autour de moi de me méfier mai...