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-... Il veut m'épouser ...
-...Quoi?
-Aymeric... je suis sûrement maudite ! Je me fais non seulement apprécier mais maintenant il veut même de moi comme femme ! Il dit qu'il me trouve belle et qu'il est amoureux de moi. Tu vois maintenant même toi tu es en danger, peut-être que ce malade me fera suivre désormais et Dieu sait combien ses malades sont jaloux et... dangereux!
-Merde!
-Aymeric je suis foutue...

Elle me fait tellement pitié, je la prend dans mes bras:
-Je ne permettrai jamais que tu deviennes la femme de ce malade.
-Il te fera du mal et je ne veux pas te mettre en danger .
-On sera plus intelligents que lui ,Mae.
-Je veux avoir une vie normale,avoir un petit ami et tomber amoureuse. Il va doubler ma surveillance désormais.
-Je vais réfléchir à un plan mais pour l'instant, tu dois rester sage et ne pas le brusquer car comme tu es désormais sa "promise" il va sûrement être jaloux.
-Et s'il me kidnappait pour m'obliger à l'épouser ?
-Ça n'arrivera pas ma chérie, on va trouver une solution.
-Je dois disparaître !
-Mais pour aller où ? Et ta famille ?
-Je dois m'éloigner de vous tous pour que vous ne soyez plus en danger . Tout homme qui s'approchera désormais de moi...mourra!
-On va rentrer et tu vas te reposer ce soir ,ok?
-Ouais...tu as raison.

Nous retournons dans ma voiture, je la dépose au carrefour puis je rentre chez moi, je ne sais vraiment pas comment sortir de Mae de se merdier, elle doit sûrement plus dormir sur ses deux oreilles . Il y a des gens cruels, comment peut-on autant faire du mal à quelqu'un ? Détester une personne sans raison jusqu'à lui mettre dans un pétrin inimaginable?

Le lendemain matin, j'entends la voix de mon père en bas, il est rentré ? Si je n'étais pas impliqué aussi directement dans cette affaire,il aurait pu nous aider à coincer ce proxénète.
Je descend et je le trouve, ça fait huit mois qu'il sillonne dans tout le pays et qu'on ne s'est pas vu.
-Bonjour Père.
-Mon fils!

Il me fait une accolade d'hommes et il m'a vraiment manqué.
-C'était comment cette tournée ?
-Bien fils, tu sais que bientôt c'est toi qui prendra la relève ?
-Oui tu me prépares depuis très longtemps à te succéder.
-Après cette tournée je pense vraiment qu'il est temps que tu prennes ma place au sénat.
-Papa... j'ai ma carrière de tennis -man ...
-Tu es mon fils et le seul que j'ai , c'est toi mon héritier et ça sera à toi de repartir ta fortune et donner un peu à ta soeur qui je crois, trouvera un homme extrêmement riche et n'aura que faire de cet héritage.
-Moi je veux tout gagner par moi-même.
-Je veux t'aider mon fils mais sinon quand est-ce que tu me ramènes une demoiselle respectable ici ?
-Mdr... papa, j'ai pas la tête à ça.
-Mais fiston, bientôt ce sera la trentaine...
-Oui je sais ...

-Papa!!
C'est le cri hystérique de ma soeur qui saute sur le corps de mon père :
-Ça fait si longtemps papounet ...
-Toi aussi tu m'as manqué, chérie. Les cours évoluent bien ?
-Oui très bien papa, oh tu m'as manqué ! La maison est tellement triste quand t'es pas là.
-Je suis rentré à temps , c'est bientôt ton anniversaire.
-Oui c'est dans un mois et demi.
-Alors tu veux quel genre de fête pour ton anniversaire ?
-Une fête grandiose!!!!
-Je te la ferai je te promet mais ramène moi d'abord des bonnes notes.
-Comme d'habitude, je te ferai plaisir.
-Bon, je veux que vous vous apprêtiez, on va au restaurant !
-Oh la la papounet !

Ma soeur monte dans sa chambre, elle est vraiment un ange.
-Elisabeth me rappelle toujours votre pauvre mère, elle a sa beauté et surtout son prénom.
-Notre mère était unique.

Je me lève et je monte me laver puis après je descend rejoindre papa et Elisabeth. Nous sortons dans un cortège, c'est vraiment trop voyant  je trouve .
Lorsque nous arrivons au restaurant puis comme nous sommes l'une des familles les plus importantes de la ville, on nous trouve rapidement une bonne place et on se met à table :
-On veut du caviar, on célèbre quelque chose de grandiose ! Dit-papa au serveur , et une bouteille de champagne.
Le serveur s'en va et nous nous lançons des regards Beth et moi, nous ne savons pas ce qu'on célèbre au juste .
-Bon, vous vous souvenez de cette immense propriété que je voulais acheter pour nos vacances ?
-Oui... disons-nous.
-Je l'ai acheté, Aymeric je te donnerai l'emplacement exacte et le double des clés.
-Merci papa.
-Tu pourras y emmener ta promise !
-Et moi papa, je n'ai pas le droit de connaître ça ? Dit-Beth apparemment vexée.
-Si mais... vous allez tous y aller un jour ou l'autre mais comme lui c'est un homme très discret , sûrement il voudra y aller avant avec sa petite amie. Dit-le taquin.
-Papa...
Nous poursuivons notre repas, j'ai pas eu de nouvelles de Maëlys, il serait peut-être mieux de la laisser respirer, la pauvre doit prendre de l'air avec tous ses problèmes.

Je fais mon sport et ensuite je m'en vais  suivre un match de football américain puis après, je me tape un film après je monte me coucher.

Le lendemain matin, je décide de passer chez Oliver, je sonne à sa porte pendant longtemps avant de le voir apparaître en petite culotte.
-Euh... salut. Me dit-il gêné.
-Je vois que je dérange ?
-Au fait hier j'étais en boite et j'ai ramené une garce en fin de soirée.
-Tant que c'est pas une fille de ce putain de site...
-On peut se voir plus tard ?
-Si tu veux...

Je descend et je monte dans ma voiture, Maëlys ne m'a toujours pas fait signe y a-t-il eu un problème ? Dois-je aller la chercher chez elle ? Non, sûrement X ne la quitte plus et ça pourrait la mettre en danger, il pourrait croire que c'est ma copine. Quoique...cela ne me déplairait pas.

Le proxénète Où les histoires vivent. Découvrez maintenant