La vie n'est pas une comédie romantique

Chapitre 1

Comme expliqué par Emma, elle même. Mon "livre" a été écrits, et imaginé en musique. Je ferais en sorte de vous en glisser (sachant que mes gouts sont éclectique) J'espère que cela vous plongera dans une vie parisienne bouillonnante, une Emma tourbillonnante...

A bien y réfléchir, je pense que je mêne la vie parfaite, j'ai un boulot qui paie plutôt bien; assez pour m'offrir cette sublime paire de Jimmy Choo que tout le monde regarde avec envie depuis une heure, j'ai Margot, une meilleure amie avec qui je passe tous mes jeudis après midi pour notre virer shopping, et tous mes lundis soir pour notre soirée vin blanc et gossip, le genre d'amie que le monde entier s'arracherait, et que tout le monde adore dans ces séries américaine. J'ai un appartement décoré avec goût dans un quartier presque calme, que je partage avec mon copain, LE copain, qui mange heatly. Autrement dit des putains de graines. Qui a une adhésion à la salle de sport du Molitor, qui m'invite au restaurant même en dehors des grandes occasions, qui sent toujours le parfum - je dois admettre que One Million fait vraiment cheap sur lui mais bon je fais avec -

Oh et roulement de tambour, ce mec nec plus ultra avec qui je vis le parfait amour digne d'un conte de fée depuis quatre ans -je crois- et qui n'est pas un sociopathe, va, je l'espère et je m'en doute plus, me demander en mariage. Il faut que je sois honnête, Margot et moi avons fouillé son attaché caisse pour tomber sur cette sublime bague de chez Tiffany & Co. En cette fin de mois, le soleil de Juin frottait mes joues roses fardées, comme prévu c'est jeudi et mon écran de téléphone s'allumait pour me rappeler le rendez vous rue du Temple pour rejoindre Margot qui se tenait, jambes croisées et cheveux relevés, assise à la terrasse d'un bar, un verre de blanc à la main.

En arrivant devant elle, je déposai mon avant dernière acquisition sur la chaise d'osier typique des bistrots parisien, les yeux de ma jolie amie s'écarquillèrent quand elle vit le sac griffé puis fit un de ses typiques regard laser pour inspecter ma tenue.

- Je ne sais pas ce qui m'agace le plus chez toi, le Birkin qui est en face de mon nez et qui me fait de l'oeil ou cette tenue de working girl qui te donne un coté ultra sexy, Emma. Je vint embrasser sa joue et me mise assise à ses cotés.

- Petit cadeau de ma paye du mois dernier. Elle laissa un petit rire idiot sortir de sa bouche rouge Chanel, je ne l'ai jamais vu autrement qu'ainsi, lèvres rouges, yeux fardés par l'une de ses palettes Naked et mains vernies.

-C'est pas un tout petit peu trop tôt pour boire un verre? Lui demandais-je avec un air maternel.

-Tu rigoles ? Tu étais la première à me sortir qu'il n'y a pas d'heure pour un bon moelleux ! La vie de couple te rend chiante chérie. C'est moi qui joue la prudente et toi l'insouciante, wake up. Je n'arrivais pas à m'empêcher de rire, je dois l'admettre qu'en l'espace de quatre ans de relation avec mon sublime Louis j'étais un peu un deuil de mon ancienne vie. Je ne m'étais pas transformée en un de ces stupides stéréotypes de la good wife, mais j'avais accepté de faire du social avec ses deux proches collègues, la grande perche espagnole de Juliette que Margot déteste sans peine, et le spécimen non identifié de Paul, petit, bedonnant et avec un humour plus que douteux, un peu le genre de mec qu'on retrouve dans les boites de nuit spéciales paysans, qui se déhanche, façon eighties, sur le dernier son electro des Chainsmokers avec la chemise hawaïenne entrouverte digne d'un Travolta venu d'un patelin perdu du nord, genre la banlieue qu'on voit seulement dans Tellement Vrais.

- Bon on commence par quoi ? Je te propose d'aller au BHV ? J'ai horriblement besoin d'une veste pour cet automne... tu sais.... un peu style Fendi avec le patchwork de couleur mais pas en vraie fourrure je ne veux pas avoir l'impression de porter Taylor et Audrey sur le dos. Lança Margot d'une voix innocente. Je lui jette un regard noir, elle et moi avions toujours eu un amour inconditionnel pour les animaux et mes deux adorables chats Taylor et Audrey avaient été adoptés dans un refuge perdus dans un coin du sud de la France , et élevés avec amour par nous deux quand nous vivions dans notre appartement de Montmartre. Je leur avais donné ce nom pour une seule est bonne raison, Audrey est une petite chatte noire toute fine avec une frimousse si adorable que les souris lui font confiance, je l'ai appelé ainsi car je suis une amoureuse transie de l'incroyable Audrey Hepburn, pas original mais j'aime tant Diamant sur canapé que je devais lui faire honneur. Et Taylor c'est une mignonne ragdoll blanche avec les oreilles rousses, Margot et moi l'avons prénommée comme ça car nous aimons toutes les deux Taylor Swift, le pire dans cette histoire c'est que nous avons choisi ce prénom un soir alors qu'elle et moi avions été plaquées comme deux vulgaires merdes, on pleurait sur le Chesterfield chiné de notre appartement entourées de mouchoirs, avec Love Story de TayTay en fond. Pathétique vous en conviendrez.