Chapitre 5

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 Je m'étais endormie avec des images de vengeances terriblement perfides, cela s'apparentais plus a un jolie rêve d'ailleurs. J'était remontée à bloque, alors le réveil fut plus qu'agréable, j'avais préparée l'artillerie lourde. Mon arme infaillible, ma tenue ! Oui c'est superficielle mais il n'y a rien de mal à être superficielle de temps à autres, c'est même recommandé pour avoir confiance en sois. Je misai sur la working girl sexy, cool, sans chichi. Je savais déjà que je ferais rager cet idiot d'Henry. Lui et sa libido de goujat. Je pétillais d'impatience, prête à sabrer le champagne quand je porterais le premier coup sur cet animal dangereux pour le féminisme. Je glisse doucement dans ma jupe crayon fendue à la cuisse, rien de vulgaire juste ce qu'il faut, je ferme mon petit haut en guipure pour faire un peu sage. Un diable habillée en ange. Une paire d'escarpin mon sac et en route. Je faisais claquer le son de mes talons sur les marches en bois, et j'entendis le grand fracas qui résonnait de l'autre coté d'une porte. Elle s'ouvrit, et le petit vieux se posa sur le paillasson avec ce jeu de mot ridicule « chat va ? » qui a encore ce genre de tapis pourri de nos jours ?

- Mademoiselle ! Vos parties de jambe en l'air de dépraver sexuelles ne me plaisent guerre ! Vous n'avez pas des hobbies ? Un travail de femme bien élevée ? Je suis bouche bée par tant de sexisme, ce petit vieux nous laissait toujours des mots pour nous dire de nous taire, d'arrêter de faire du bruit. Mais là il dépassait les bornes, avant je le plaignais avec tout nos fracas, mais j'y suis pour rien si Margot jouit aussi fort que la Callas ! Je le regardai s'énerver, sa moustache broussailleuse, frémissait dans tous les sens comme dans un cartoon. Il crachait un torrent de paroles, et un torrent de postillons. La saison des moussons !

- C'est bon vous avez fini ? Je passai à coté de lui lui glissant un sourire enjôleur, une arme que ma grand-mère m'avait apprise quand je me faisais charrier par les grands de l'école primaire. Je partis vers le bureau, embarquant le costume de Henry et la robe meringuée de Kim. Un saut au Starbuck et je me retrouvai aussi vite devant la porte de la chambre. Ce pauvre groove s'imaginait peut être que j'étais sa poule.

- Bonjour.... Je fus surprise de voir Henry en tenue de sport, m'ouvrir la porte à croire que la demande n'a pas été comprise.

- Quand je demande une tenue convenable Mr Willavill c'est avoir au moins un haut ! Lui dis-je lui lançant un regard mitraillette. Il glissa ses yeux bleu azur, sur ma tenue, passant sans doute au regard laser ce qui pouvait se trouver sous mon haut. Je ne suis pas une garce pour rien, je décidai de lancer l'offensive, un pas en avant bien maitrisé et mon talon aiguille se planta littéralement dans son pieds gauche. Décidément j'excelle avec ces chaussures aujourd'hui. Henry releva la jambe violemment vers le haut surpris par le coup, laissant échapper un petit râle de souffrance qu'il camoufla sous sa couche de virilité puante. Prochaine fois c'est direct dans le paquet que je vise.

- Voici votre costume, Kim arrive dans quelques heures elle sera conduite à l'hôtel et fera son essayage aussi. Après cela nous partirons pour le shooting. Annie Leibovitz vous y attend. Baz y sera aussi. D'ici là nous aurons le temps de régler les détails de votre script. Il attrapa la housse de son costume de soirée. Il retira son short de sport devant moi sans aucune gêne comme s'il fallait absolument exhiber son corps de dieu grec, si seulement il était la victoire de Samothrace sans sa tête de Ken. On pourrait faire beaucoup de choses avec lui en plastique, Ken a la montagne, Ken au camping, Ken version porno. Je me détournai lui montrant mon incroyable mépris. Je tapotai sur mon téléphone. J'avais besoin de Margot, elle savait comment me calmer dans ce genre de situation. Je l'entendais ricaner comme un enfant fier de sa blague à deux balles. J'avais des impatience dans les jambes m'obligeant a faire les cents pas pendant que cet idiot prenais tout son temps a s'habiller, il n'a pas compris le concept de l'effeuillage ?

La vie n'est pas une comédie romantiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant