La vie n'est pas une comédie romantique

Chapitre 9

Après de nombreux messages voici la suite du livre. Dite moi vous voulez un chapitre par jour ? ou un chapitre tous les lundis ? 

Je poussai la porte du bureau, surprise !Charlie m'attend de pied ferme en plein milieu de la pièce. Je le sens mal, je suis morte, là c'est sur elle va prendre ma dépouille et la vendre sur le marché noir. Pour rembourser les frais perdus dans le film à cause de moi et de mes admirateurs tordus. Heureusement j'avais pu empêcher la parution de quelques photos sauf une, de toute évidence la pire. Elle me tendit un magazine où je vis ma tête de furie sur le dos de ce pauvre micro penis. Je faisais ma première une avec un scandale, et j'étais même pas une de ces fausse star de télé-réalité.

- On peut dire que ne pas se faire remarquer ne fait pas partie de tes attributions professionnelles Emma ! Non mais qu'est ce qu'i ta pris « La nouvelle girlfriend d'Henryboxeuse hors pair ». Elle balance la feuille de chou sur le bureau.

- Kim n'a encore rien vu, et je souhaite qu'elle ne soit au courant de rien sinon tu vas passer la pire fin de semaine qui puisse exister. Non enfaite tu va même pas passer la semaine parce qu'elle te tuera de ses propres mains.

Je savais qu'elle n'avait pas tort et mon devoir était de régler les soucis afin que le film et l'image d'Henry n'en pâtissent pas. Je me ruai sur le téléphone afin de mettre les choses au clair avec le magazine et rétablir la vérité, quitte à faire passer Alexandre pour un con, de toute façon il l'avait mérité. Une heure après j'avais réussi mon coup. Le magazine publierait un article en ligne sur cette soirée mettant en avant la qualité d'Henry qui est : sa grande générosité. En gros Alexandre voulait m'acheter pour faire joujou, et Henry pour les enfants. Je suis la meilleure !

Sur le chemin du lieu du tournage, je repensais à ce qu'avait fait Henry la nuit dernière, et à cette soirée fabuleuse dans Paris, il s'était comporté comme gentleman. Je me rappelais de cette force qu'il avait utilisé pour me soulever, cette tendresse dans ses paroles, ces petits moments de poète. Je déposai le gobelet détox - sans arachides - sur sa coiffeuse. J'aurais aimé la revoir gonflée comme la tante Marge dans Harry Potter mais là, cela aurais été considéré comme un acte criminel.

- Emma ! Hurla Charlie. J'arrivai au pas de course, lui donnant son café par la même occasion. Bravo pour ton rattrapage ! Miser sur la charité c'était du génie. Elle s'éclipsa me laissant seule avec mes pensées. Je tournai doucement me retrouvant nez à nez avec Henry et son maquillage de balafré. J'essayai de le contourner avec finesse mais il se mit devant moi.

- On ne va quand même pas jouer à ça ? Lui dis-je tentant à nouveau de l'esquiver.

- J'aurais juste besoin de vos talents d'actrice pour revoir une dernière fois mon texte. Je soufflai, déçue qu'il ne me présente pas ses excuses, mais je le suivis. Nous nous mettons dans un coin tranquille, et commençons les revissions de sa scène. Je n'avais presque plus besoin de tenir le script à force de le lire, je le connaissais bientôt par coeur.

- Comment as tu pu le laisser s'enfuir ? Je joue à merveille ce rôle, il aurait presque pus être fait pour moi, mais bon silicone woman incarne déjà le personnage.

- J'aurais dû effectivement lui casser la gueule pour vous avoir insulter, et j'aurais dû m'excuser directement après avoir vu que vous étiez dans des situations embarrassantes à chaque fois. Tous ça pour moi et pour garder votre travail qui compte plus que je ne peux l'imaginer.

Je relevai la tête et bêtement répondis d'une voix faiblarde.

- C'est pas dans le script ça... Il s'approcha de moi relevant mon visage vers lui.