Chapitre 5 : Réveil difficile !

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Je me réveillais lentement au son mélodieux de mon réveil. Vous voyez le réveil traditionnel occidentale avec deux cloches et un son strident à réveiller un mort ? Et ben voilà.

J'éteignis cet instrument de l'enfer en le jetant contre le mur. De toutes façons il est incassable.

Je me rendis subitement compte qu'un bras entourait ma taille et caressait mon ventre, je me retournai et vit Laito. Je me remis dans ma position initiale et refermai mes paupières, après tout rien d'alarmant, ce n'était que Laito, dans mon lit en train de me toucher...ATTENDS QUOI ?! LAITO DANS MON LIT EN TRAIN DE ME TOUCHER !!

J'ouvris grand les yeux et roulai sur le côté, ce qui me fis tomber du lit. Sans tenir compte de la douleur que ressentait mon postérieur je reculai contre le mur. Mais qu'est-ce qu'il fiche ici l'autre ?!

Laito : Fufufufufu~~Tu es bien naïve ma Cocotte. Croire que je ne te toucherai pas sous mon propre toit en sachant qu'Ayato ne peut pas te protéger~

Zaïna : MAIS T'ES UN GRAND MALADE DÉGÉNÉRÉ DOUBLÉ D'UN PERVERS ! COMMENT OSES-TU ME TOUCHER !! MAIS VA TE FAIRE ENCULER PAR UN CHEVAL !

Visiblement surpris par ma colère, le pervers se me répondis pas. Tant mieux. 

La porte s'ouvrit violemment sur Ayato. Il posa d'abord les yeux sur son frère, allongé dans mon lit, vêtu de son uniforme ; puis sur moi, acculée contre le mur dans mon pyjama. Il foudroya son frère d'un regard noir.

Ayato : Que lui as-tu fait ?!!

Laito : Rien, je n'ai pas eu le temps...Franchement ma Cocotte tu devrais apprendre à te détendre...

Zaïna : Et toi à respecter les gens ! Maintenant dégage de ma chambre ! ET N'Y REMETS PLUS JAMAIS LES PIEDS !

Laito haussa les épaules et sortit de ma chambre avec une démarche nonchalante, tandis que je fulminai de rage. En plus des sadiques possessifs, faut que je me coltine les pervers ! Non mais ça va pas la tête !

Ayato me regarda finalement. Je crus décelé une once de culpabilité sous sa colère envers son frère et sa surprise. Il voulut d'approcher de moi, mais finit par reculer, sûrement pas peur d'être électrocuté. 

Ma respiration se fit moins saccadée, et la colère partit peu à peu. Je n'étais pas faite pour rester avec des émotions si négatives. Je me relevai en m'appuyant contre le mur et dégageai les cheveux me barrant la vue d'une main. J'étais redevenue calme.

Je remarquai Ayato observant mon corps.

Zaïna : Il ne m'a pas mordu, ne t'en fait pas.

Ayato : Pffff...de toute façon ta promesse ne sert à rien. Je ne peux pas te mordre. Et j'ai faim. 

Mon Dieu ! Il va finir par me faire pleurer s'il continue. Moi même j'adore manger et je comprends sa détresse. Mais je ne sais pas comment contrôler ce don... Je pourrais me faire couler du sang dans un mug ? Même si c'est relativement dégueulasse...Et que je suis un peu hémophobe sur les bords.

D'ailleurs ça me vient d'où ? Je n'ai pourtant pas vu d'énorme quantité de sang, à part dans les films d'horreur. C'est peut-être ça, les films d'horreurs refilent l'hémophobie et plus de cauchemars !

Je vis soudain Ayato se diriger vers la porte, ce qui me sortis de mes pensées. 

Zaïna : Attends ! (Il s'immobilisa et me regarda droit dans les yeux) Je...

Je pris une grande inspiration et pensai fort à une vision d'Ayato me mordant pour boire mon sang. Mon Dieu, tante Esmeralda doit se retourner dans sa tombe...

Diablolik Lovers_La NouvelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant