Chapitre 8 : Entrevues déplaisantes

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Moche. Véritablement moche. Il n'y avait pas d'autres termes plus élogieux pour désigner cet uniforme à la con. Il faut que j'y remédie et au plus vite !

Je sortis ma machine à coudre de ma malle et la posai sur le bureau, accompagnée de bobine de fil noir et blanc. J'enlevai ensuite mon uniforme, restant en sous-vêtements.

Je me mis au travail et après quinze minutes mon horrible habit d'école s'était transformé en un assemble un peu plus...libéré. La jupe plus courte, m'arrivant à mi-cuisse, était à présent fendue sur le côté et un peu plus près du corps, et s'arrêtait aux hanches. J'avais aussi supprimé la dentelle blanche. J'avais aussi retouché ma chemise blanche afin qu'elle soit plus serrée à la taille, mais plus large au niveau des bras. Seuls le blazer et le gilet restèrent intactes. 

Zaïna : Voilà enfin un uniforme décent !

Ayato : Entièrement d'accord avec toi.

Zaïna : AHHHHHHH !

Putain il m'a fait peur ce con. J'en suis tombée de ma chaise. En entraînant mes fils. Qui se sont déroulés aux quatre coins de la pièce. Mais euuuuuuuuuuuh.

Zaïna : Mes fils ! T'es méchant Ayato !

Ayato : Et toi sacrément aguicheuse !

Zaïna : T'avais qu'à frapper au lieu de te téléporter. 

Du coin de l'œil je le vis me mater alors que je ramassais mes fils. Bon, soit il est en manque, soit il a jamais vu une fille en maillot de bain pour avoir un regard pareil ! Ou alors c'est qu'il ne peut pas résister à mon corps de Vénus. Ça se comprend.

Zaïna : Tu venais pour quoi ? A part pour me regarder comme un morceau de viande.

Ayato : Reiji m'a envoyé te chercher. Il avait la flemme de bouger son cul.

Zaïna : En même temps avec le balai qui est enfoncé d'dans...

Nous rimes de ma formidable blague, pendant que le rembobinage de tous mes fils. Par la suite je m'habillais d'un short en jean et d'une chemise blanche avec des manches évasées et un décolleté en lacet. Ayato, ne m'avait pas quitté des yeux. 

Zaïna : Bon, je suis prête. 

Ayato : Suis-moi.

Tu obéis au vampire et le suis dans le manoir, jusqu'à la bibliothèque. Dès que tu toquas à la porte, il disparut. C'est que c'est drôlement pratique cette affaire...J'aimerais bien disparaître instantanément aussi ! Genre durant un contrôle, une entrevu avec un policier, ou une rediffusion de télé-réalité...

Reiji : On ne t'as jamais appris à ne pas faire attendre les gens ?!

Zaïna : Une entrevue avec un coincé (Oups ! J'ai pensé à voix haute !)

Reiji : Pardon ?!

Zaïna : La tomate est un fruit ou un légume ? (Quoi ?! J'ai paniqué...)

Le vampire me regarda comme si j'étais une merde dans laquelle il venait de marcher. J'aurais presque envie de rejoindre Ayato. Presque.

Reiji : Je t'ai fait venir pour parler de toi, ou plutôt de ta nature. Alors tu vas me dire toutes les caractéristiques qui font...

Je ne l'écoutais déjà plus. Sa phrase était trop longue et de toutes façons j'avais trouvé plus intéressant : les bouquins ! On ne voyait que la reliure et la couverture des livres, offrant davantage de mystère qu'aux livres actuels je trouve. J'aimerais bien aller les feuilleter...

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 25, 2019 ⏰

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