Fin du trajet. Nous descendîmes du véhicule, chargés de nos sacs. Une fois tout le monde dehors, la limousine se remit en route.
J'admirais la façade du bâtiment imposant, très aristocratique et luxueux, lorsqu'une voix tonitruante se fit entendre à notre intention, ou plus précisément celle de Subaru.
???? : Hé Subaru ! Connard j'attends de te combattre depuis longtemps ! Ramène-toi si t'es un homme !
Subaru : Connard ! Tu vas me le payer !
Mais je connais cette voix ! C'est Harada, un gars de mon quartier, qui me doit d'ailleurs 200 yens. C'est le moment où jamais. De toutes façon, il a beau faire le malin, il n'a jamais réussi à me battre.
Alors que Subaru attrapait le col pour lui asséner une bonne droite, Harada riposta, prêt à lui donner un coup de poing dans le ventre. C'est à ce moment là que je fis mon apparition.
Zaïna : Ha-Ra-DA~~
Aussitôt, il stoppa son geste et tourna la tête vers moi. Il me dévisagea avant de se libérer vivement de la prise de son adversaire, qui ne le combattait pas à la manière d'un vampire. Il tenta par la suite de s'enfuir.
Zaïna : N'y compte pas, mon coco !
Je lui courrai après, le rattrapai en deux-deux, et le fis tomber au sol grâce à une balayette. Magnifique balayette. Il tenta de se relever mais je me mis à califourchon sur lui, empêchant toute évasion.
Zaïna : Mes 200 yens. Tout de suite.
Harada : Je, je ne les ai pas maintenant...
Zaïna : Menteur ! Je t'ai vu tes payer des baskets à 300 yens y a une semaine ! Tu me les rends maintenant !
Harada : Mais je te dis que-
Je sortis mon couteau et pointais sa gorge avec.
Zaïna : Ne me fait me répéter encore une fois, Harada.
Harada : Bon, bon d'accord ok !
Il sortit à le hâte quatre billets de cinquante yens. Le salaud de menteur.
Zaïna : Ben voilà quand tu veux.
Je rangeai mon couteau, mes 200 yens dans mon soutien gorge et me relevai. Je lui tendis la main, qu'il accepta quelque peu effrayé. Je lui dis au revoir et tournai les talons. Je l'entendis courir à toute vitesse dans le sens opposé. Ah, le peureux...
Je me rendis seule, dans le lycée. Les frères étaient déjà rentrés, sûrement pour être à l'heure puisque je suis en re- JE SUIS EN RETARD ! MERDE !
Bon souviens-toi Zaïna, Reiji t'as dit que tu était dans la même classe qu'Ayato, c'est à dire en, en JE SAIS PLUS MOI !
Allez, allez, calme-toi, à quoi Zaïna...A quoi es-ce que je pensais quand il m'as dit ça ? Je pensais à des takoyakis parce que j'avais faim, et que c'est ma nourriture favorite, la number ONE...Mais bien sûr ! Je suis en Première 1 avec Ayato !
Je me mis aussitôt à courir vers la salle indiquée sur le plan. Je sprintai toujours lorsque j'arrivai dans le bon couloir. Je vis la porte coulissante de ma classe se refermer. Je courrai vers celle-ci et m'accrocha à la porte. Sauf que manque de pot, avec ma vitesse et mon agilité médiocre, je me rétamai sur le sol...et glissai dans le couloir...jusqu'en dans la salle du fond. Celle des terminaux 1.
Je terminai ma course allongée, avec un mal de cul et à la jambe gauche terrible, devant toute la classe de terminaux, derrière le prof. Une personne normale se serrait relevée et excusée illico presto. Mais moi je ne suis pas normale. Aussi je préférais prendre une pose de mannequin à le plage en toisant le gars au premier rang. Reiji. Et merde, vu sa tête il n'a toujours pas retiré son balai dans le cul, et compte bien m'en mettre un...
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Diablolik Lovers_La Nouvelle
FanfictionIl s'agit d'une fanfiction du jeu japonais Diabolik Lovers Zaïna, jeune orpheline des mauvais quartiers, va par d'étranges circonstances devoir habiter dans le manoir des Sakamaki, six frères vampires de sang pur et malheureusement pour elle...sadiq...