"Vingt-trois mars deux mille dix-huit,
Stade de France, vingt-trois heures cinq„Omniscient.
Les trois joueurs et louna étaient en direction de la voiture de cette dernière. En observant de plus près, elle se rendit compte que ce stade était un vrai labyrinthe, avec un dédale de couloirs qui se ressemblaient tous.
Le capitaine de l'équipe les guida jusqu'à la sortie. Kylian semblait, lui, très bavard.
- Et où as-tu appris tous les gestes de premier secours comme ça ?
- Mon père est médecin. et puis dans mon lycée on enseigne ces choses-là aussi. Ça peut arriver à n'importe qui à n'importe quel moment, il faut donc être prêt.
Elle demanda à Hugo Lloris de tourner à droite, puisqu'elle vit son petit frère pianoter sur son téléphone, adossé à la voiture.
- Antoine ! monte dans la voiture.
Il leva le pouce et continua de parler avec ce qui semblait être sa nouvelle petite amie, puisqu'il ne leva même pas le regard vers sa sœur. Ils montèrent dans la voiture, Louna était à l'arrière aux côtés de Samuel et Kylian, tandis que le capitaine prenait le volant pour sortir du stade.
Le frère de la jeune femme était tellement obnubilé par son téléphone qu'il n'avait même pas remarqué la présence des joueurs.
- Bon tu m'expliques ?
- Regarde juste à ta gauche, puis dans le rétroviseur, espèce d'aveugle.
Il tourna la tête et ne put s'empêcher de crier. Kylian Mbappé fit un signe de la main à son frère, qui lui était totalement paralysé.
- Pourquoi des joueurs de l'Équipe de France sont dans ma voiture ?
- Premièrement, c'est ma voiture. Ensuite, tu le sauras plus tard. On va te ramener à la maison et je t'expliquerai quand je serai rentrée.
- Mais tu es sérieuse ? Je dois faire une photo avec eux, je suis trop fan.
- Antoine. ils n'ont pas la tête à ça.
- Eh bien dis-moi ce qu'il se passe alors.
- Un des joueurs a fait une tentative de suicide. Tu es content ? Maintenant tais-toi, je t'en prie.
- C'est Ousmane Dembélé c'est ça ? ce gars est un prodige, il n'a rien fait et se fait insulter de partout je trouve ça injuste.
- Si tu le dis, maintenant tais-toi.
Il se tut en croisant les bras, contrarié, tandis qu'Hugo Lloris le déposa devant l'immeuble indiqué par Louna, qui avait mis plus tôt l'adresse sur le GPS. Cette dernière prit ensuite la place de son frère et grimpa à l'avant de la voiture.
- Ton frère est...
- Spécial, oui.
- Mais pourquoi tu étais au stade si tu n'aimais pas trop le foot ?
- J'étais obligée de l'accompagner sinon il allait dévoiler à ma famille que je suis allée en boîte avec des amis à quinze ans, ce traître.
Ils ne peuvent s'empêcher de rigoler un peu, sauf Samuel, qui était vraiment muet comme une tombe depuis le début du trajet, ce qui se comprenait. La voiture se gara sur le parking de l'hôpital. Les quatre jeunes se précipitèrent à l'accueil pour demander la chambre d'Ousmane Dembélé.
La secrétaire leur indiqua gentiment la chambre 103, et ils montèrent tous avec l'ascenseur. Quelques médecins étaient réunis devant celle-ci, et le stress avait envahi le couloir de l'hôpital.
- Que faites-vous là jeunes gens ? Les visites ne sont plus autorisées à cette heure-ci à ce que je sache.
- Notre ami est dans cette chambre, la secrétaire au rez-de-chaussée nous avait prévenu, il vient d'être emmené ici.
- Au sujet de monsieur Ousmane Dembélé c'est bien cela ?
Tout le monde hocha la tête.
- Votre ami est un miraculé. Grâce aux bandages qu'il avait sur les poignets, l'hémorragie s'est ralentie, il a perdu donc beaucoup moins de sang que ce qui était prévu. Il s'en sortira indemne, sans aucune séquelle. Mais il lui faut du repos, c'est évident.
- Il est vivant... fit Samuel, soulagé.
- Je ne vous autorise cependant pas à aller le voir pour l'instant. Il est vraiment très faible, et a besoin de repos. Dans une heure ou deux ce sera bon, nous l'espérons.
Après les dires du médecin, ils s'asseyèrent tous les quatre par terre, attendant patiemment qu'on leur annonce une bonne nouvelle.
"Une heure du matin„
- Jeunes gens ? Fit le même médecin que l'heure passée.
Ils se levèrent tous, en prenant le temps d'étirer leurs muscles engourdis.
- Je vous autorise à lui rendre visite juste quelques minutes. C'est exceptionnel, et ne le brusquez surtout pas.
Kylian, Samuel et Louna entrèrent dans la chambre sans Hugo, qui était au téléphone avec le sélectionneur. Il demandait des nouvelles de ses joueurs.
Le miraculé tourna la tête vers ses coéquipiers, qui lui firent une accolade, tandis que la jeune femme préféra rester près de la porte en retrait pour ne pas déranger.
- Pourquoi t'as fait ça mec ?
- C'était un poids trop lourd à supporter, avoua honteusement le joueur.- On a eu trop peur, je te jure ne le fais plus jamais.
- Si tu savais comme j'avais voulu partir à ce moment-là.
- Arrête. Ne dis pas ça.
- C'est qui ?
Il pointa du doigt louna, en la regardant intensément.
- C'est elle qui t'a sauvé. Elle t'a retrouvé dans les vestiaires parce qu'elle s'était perdue, et elle a fait tous les gestes de premier secours avant l'arrivée du SAMU.
Elle s'avança en se grattant l'arrière de la tête, assez gênée.
- J'ai fait ce que tout le monde devait faire dans ce genre de situation, c'est tout.
- Merci.
Elle rougit en détournant le regard. C'était bien la première fois qu'on la remerciait avec autant de sincérité.- Je suis désolé Ousmane, mais on doit y aller. Tous les autres passeront demain dans la matinée, s'ils peuvent.
- Didier nous a autorisé à venir te voir, mais il est au téléphone avec Hugo.
- Merci les gars, on se voit plus tard alors.Il leur fait un signe de la main et ils partirent de la chambre pile au moment où Hugo avait terminé son appel.
Fin du chapitre trois !
-trenteseptkm
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racisme» OUSMANE DEMBÉLÉ
Fanfictionracisme » idéologie fondée sur la croyance qu'il existe une hiérarchie entre les groupes humains ; comportement inspiré par cette idéologie. ______________________________ louna cassani ousmane dembélé dans ...