Pensées tardives

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J'écris. Quelques cahiers retrouvés, feuilles déchirées, des pensées...
Écrire, pour moi c'est toujours une confrontation avec le destin. Il y a toujours dans l'acte de création, l'imprévisible, et je n'y peux rien fixer ni prévoir à l'avance. C'est par nécessité que j'écris mes souvenirs.
Si je m'en abstiens un seul jour, des malaises surviennent. Dès que j'écris, ils disparaissent, et mon esprit devient alors lucide.
Ma vie et mon œuvre sont identiques:l'une est l'autre. Ainsi la lecture difficile pour ceux qui ne connaissent pas mes pensées. Ce que j'écris et ce que je suis, ne forment qu'un. Toutes mes idées et mes efforts, voilà ce que je suis.
Mais la société, je la crains. L'incompréhension et la méprise du monde trop douloureuse.
Si mon livre donne des malentendus, mes souvenirs se heurteront à une incompréhension encore plus grande.
C'est ma vie. Je sais à quel point le fait d'écrire me fatigue mais, quelque chose en moi a été touché et me voici contrainte d'écrire.
Lorsque je m'interroge sur la valeur de ma vie, je ne peux me mesurer qu'aux idées, et il me faut avouer: ma vie a un sens.
Mesurée aux idées d'aujourd'hui, elle ne signifie rien.
Le monde change, ses idéologies aussi, ainsi que son signification.
Changer, innover, voilà mon prochain pas.
Sera-tu prêt à me suivre dans mon aventure?
Essaye pour voir...
Au bout du tunnel, je t'attends.
Mais, n'est-ce ce pas la décadence?

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