Le temps d'un amour [ABANDONNÉE]

Please, Stay.

  "Je suis peut être un mec à meuf, mais pour la première fois, j'ai ressentis quelque chose en embrassant une fille."

                  Sasuke Uchiwa.

 
 
                                                                 
                         Chapitre 7:
                             
                      Bouleversement.

 
Le temps s'était arrêté, une fois de plus.

Il avait accéléré à une vitesse hallucinante, puis, il s'était arrêté.

En effet tout se passa très vite, quand Mikoto s'écroula sur le sol, un homme robuste avait fait son apparition, il semblait irrité et fou de rage, et malgré le mur qu'il s'était battit pour ne pas montrer ses réels sentiments, on voyait beaucoup de désespoir dans ses yeux.  
Fugaku jeta un regard noir à son fils, avant de le gifler. Il l'avait giflé comme si qu'il en avait eu envie depuis des années, il l'avait giflé si fort qu'il laissa une trace rouge sur le visage du ténébreux. Il le regardait fou de rage, on pouvait apercevoir des éclairs dans ses yeux, et il criait, il criait si fort qu'il aurait pu réveiller un mort.

« Pourquoi tu lui dis ce genre de choses abrutit ! Pourquoi tu l'as fait espérer comme ça hein ? Tourne la page ! Ton frère est partie, tu captes ? Il a fugué ! »

Sasuke le regardait, sans aucune expression apparente, il ne semblait pas surpris, ni effrayé. Il était de marbre face aux hurlements de son père, face aux reproches et aux différents accusations  de son paternel. Il ne bougeait pas, il ne parlait pas, il se contentait juste de regarder et d'écouter.

Son père se dirigea ensuite vers son épouse, sans lâcher du regard son fils. Son regard était tellement menaçant qu'on aurait cru qu'il tuait son fils d'un simple regard. Fugaku avait prit sa femme dans ses bras et il l'avait bercé, il la consolait en lui disant que tout allait bien, il la nourrissait de mensonges pour la rassurer. L'époux caressait Mikoto le long de la colonne vertébrale, et l'embrassait de temps en temps sur le front, sous le regard indifférent de son cadet. Lorsque Fugaku avait porté sa femme, avec pour but de la mettre au lit, le ténébreux avait daigné bouger, il était sorti de la pièce sans adresser un seul regard à son paternel, il n'y avait eu aucun contact visuelle. Il avait seulement traversé ce long couloir, le cœur lourd, et il était sorti dehors, en claquant la porte.

Son premier réflexe était de sortir une cigarette, et de la fumer complètement, avant de l'écraser sur le sol avec son pied. Son deuxième réflexe était de poser sa main sur sa joue rouge, histoire de soulager la douleur avec quelques caresses, mais le contact de la peau lui-même le faisait souffrir, et il abandonna. Il leva la tête vers le ciel, puis constata qu'il commençait à faire froid, et à faire noir.

Les rues étaient sombres, et de plus en plus obscur. Le vent vint siffler dans les oreilles du brun, celui-ci ne broncha même pas. Il était en train de réfléchir, il avait une grande envie de quitter la maison, de partir pour ne plus jamais revenir. Il tressaillit en pensant aux conséquences de cet acte irréfléchi, sa mère en mourrait de chagrin : elle aurait perdu ses deux enfants. Il s'obligea alors à rester, pour sa mère, uniquement pour sa mère.

Avant le départ de son frère, le ténébreux avait une vie de famille équilibré, il était très heureux. Il aimait beaucoup sa mère, il adorait le fait qu'elle le soignait quand il se battait avec Naruto, ou qu'elle lui préparait à manger des légumes qu'il détestait, il adorait être rassurer par sa douce voix. C'était une sorte de fils à maman. Il entretenait, par contre, avec son père, une relation plutôt éloigné. C'est-à-dire que son père avait beau l'aimer de tout son cœur, il n'en montrait rien, toujours avec un visage indifférent et inexpressif.