Chapitre 5.

11 3 2
                                    

Encore une fois, l'un de mes rêves ou visions fait office de réveil. Elles sont de plus en plus fréquentes et de plus en plus réelle avec le temps. Sortir de mon lit et me dirige vers la salle de bain est une épreuve difficile ce matin, je prends une douche rapide pour réveiller mon corps encore endormi avant de me diriger en traînant les pieds vers la cuisine pour avaler un café et un truc à manger. Aujourd'hui je n'ai rien à faire et je veux en profiter pour traîner un peu dans les rues et revoir quelques anciens amis, ceux que j'ai, à mon plus grand regret, délaisser pour faire le tour du monde et ceux au contraire qui m'ont délaissé en contre parti mais au fond je m'en fiche, je ne m'attache jamais, c'est quelque chose qui peut m'aider au quotidien comme au contraire me plomber le moral. 

Ouvrant mon ordinateur je trouve un e-mail de mon patron, ou plutôt de l'un de mes patrons. C'est ce qui me plais le plus dans le fait de travailler à distance, je ne vois jamais les personnes pour qui je travaille, et pourtant chaque jour un nouveau arrive : que ça soit des particuliers, des grosses entreprises et même quelque fois des agences de mannequinats à la recherche de nouveau talents comme aujourd'hui. Je leur envoi à tous par le biais d'internet des photos différentes correspondant à leurs attentes et ils font leur choix depuis leur bureau ou maison suivant qui ils sont, ils y ont accès n'importe où, n'importe quand. J'attrape mon téléphone sans même regarder où j'envoie la main, faisant tomber au passage quelque objet qui se situe sur table basse de la salle à manger, et je compose le numéro de l'un de mes amis d'enfance. Je maquille mes yeux verts avec une simple couche de mascara et applique un rouge à lèvres rose clair sur mes lèvres avant de prendre ma brosse. Je laisse tomber mes cheveux châtains, que j'ai attaché en queue de cheval la veille, le long de mon dos et entreprend de les brosser, je finis par répondre au mail de l'agence qui m'a demandé les photos tandis que Mike entre dans la pièce à vivre. Je lui souris lui expliquant rapidement la situation. Le bruit de moto et du klaxon principalement indiquant la présence de Eliott, j'attrape mon sac et descend.

- contente de voir que certaines choses ne changent pas ! Lançais-je avec une voix amusée et un léger sourire sur le visage, après les événements de la veille ça me fait du bien de voir Eliott et son joli sourire.

- tu as bien toujours ton appareil sur toi. Me répondit-il faisant remarquer l'appareil photo que je porte autour du cou tandis qu'il me tend un casque.

- il faut bien que j'ai le matériel adapté à la réalisation de mon travail. Lâchais-je aussitôt en mettant le casque sur la tête avant de monter sur la moto tandis qu'un léger rire sors du casque de son conducteur.

Durant tout le trajet je reste accrocher à mon ami, Eliott a toujours aimé les motos et plus encore les conduites à grande vitesse. Tout le contraire de moi qui préféré le confort et l'allure régulière d'une voiture. De temps en temps, quand le goût du risque me prend je redresse mon dos et lâche lentement Eliott pour plaquer mon appareil photo contre mon œil pour prendre quelques photos du paysage à pleine vitesse. Eliott coupe le moteur de la moto devant la forêt où nous savons tous les deux qu'il vaut mieux continuer à pieds. Alors qu'Eliott attache la moto et range les casques je profite de l'occasion pour prendre quelque photo, aujourd'hui j'ai besoin d'un modèle et Eliott avec ses yeux gris, ses cheveux châtain clair, sa peau légèrement bronzée et son corps musclé a le physique parfait pour cela. C'est lui que j'ai décidé d'appeler car je sais qu'il souhaite commencer une carrière là-dedans, je souris en replaçant l'appareil autour de mon cou tandis qu'il se relève me regardant comme s'il lit dans mes pensées. Il se contente de secouer la tête doucement l'air désespérer

-tu n'arrêtera donc jamais n'est-ce pas? Questionne-t-il un sourcil hausser et je secoue la tête négativement avant de le regarder puis nous entrons dans la forêt.

Fausse RéalitéWhere stories live. Discover now