Après que Eliott m'a raccompagné chez moi je mesuis directement endormis. Pour une fois, j'ai dormi comme un bébéet n'ai pas eu vision cette nuit à mon plus grand étonnement. Je mesuis donc levée, ai répondu à mes messages et mails avant d'allerme faire un café, tandis qu'il coule dans la tasse comme une cascadedans un fleuve je me prépare deux ou trois tartines de beurres avecde la confiture de fraise. Récupérant mon café et mon assiette queje pose sur la table de la salle à manger, j'ouvre mon ordinateur.Il faut que je finisse les photos de la veille pour les envoyer àmon patron et ainsi profiter de ma journée. Je commence donc lesmontages bien qu'elles n'ont pas besoin d'énormément demodifications, juste quelque souci de lumière et en sélectionnerquelques unes, vu le nombre de photos qui ont été prise la veille,toutes les envoyer ne serait pas pertinent ni pour moi ni pourl'agence. Je constitue donc le dossier avant de le revérifier troisou quatre fois, un TIC que j'ai développé au fil des années puisaprès avoir avaler mon petit déjeuner j'envoie le dossier aupatron. Je ferme l'ordinateur et monte dans la salle de bain pourprendre une douche, poussée par une envie d'aller faire les magasinspendant que la trêve avec mes malheurs est en place. Je sais quecela ne durerait pas, à mon grand désespoir. J'enfile d'un simplepull en laine blanc et un jean trouer au genoux gris. Le toutaccompagné d'une paire de basket basse blanche. Je relève mescheveux bruns dans une queue de cheval très serré et passe unrapide coup de mascara sur mes yeux verts. Je sors de la maison etcommence à marcher dans les rues de la ville pour entrer dans lepremier magasin de vêtement qui croise ma route. Je fais le tour desrayons pour y sélectionner quelques vêtements, parmi eux unechemise bordeaux et un jean noir ainsi qu'une robe rouge que je passeen premier pour une question pratique. En sortant de la cabine jereconnais, dans le rayons pour les hommes, Lukas et son frère Aiden.La gorge serrée, je les ignore totalement pour faire face à monreflet pour essayer de s'imaginer dans cette robe à quelle occasionje peux porter ce genre de robe que l'on ne porte qu'une foisdans sa vie.
-elle te va bien, tu devrais la prendre.
Tellement absorbé par mes pensées je n'ai mêmepas entendu la jeune vendeuse arriver derrière moi dont je reconnaisla voix immédiatement. Alexia. C'est donc là qu'elle travaille,tiens donc.
-oh...euh. Merci mais je crois que je vais lalaisser je n'ai pas vraiment d'occasion pour la mettre.
Je refais face à mon reflet en gardant un œilanxieux sur les garçons par-dessus mon épaules tandis que lavendeuse, anciennement l'une de mes amies murmure quelque chosed'inaudible en s'en allant vers d'autres clients. Je hausse lesépaules avant de retourner en cabine réfléchissant si je doisaller leur parler ou non, je me change et ressors, en passant par lacaisse pour régler mes achats. Je décide finalement d'allerparler à Lukas puisqu'il est l'un de mes amis et que je peuxdécider plus tard de parler des sujets sensibles à lui et son frèreou mon frère peut-être.
-j'étais loin de m'imaginer que tu changerais autant Luke.Dis-je avec un sourire en coin pour masquer le stresse qui monte. Meretrouver face à eux est plus difficile que ce que je croyais. Lamention du petit surnom que je lui donnait à l'université doit lefaire réagir. Il a toujours détesté qu'on le surnomme ainsi maisje l'ai toujours fait, pour son plus grand malheur.
-Andy ! S'écrie t-il en me prenant dans ses bras. «Qu'est-ce que tu fais ici? » repris-t-il avec un sourire tandisque son frère le regarder haussant les sourcils, signe de sonincompréhension.
-eh bien j'habite ici. Répondis-je ignorantroyalement les regards que le blond échanger entre moi et son frère.Je souris tandis que Lukas tourne finalement le regard vers son frèrequi le regarde comme un enfant impatient.
-oh... euh, Andréa voici mon frère Aiden. Aidenc'est Andréa. Dit-il simplement en faisant des gestes de la main quipartent de son frère à moi pour repartir de moi jusqu'à retournerchez son frère.
YOU ARE READING
Fausse Réalité
FantasyOn se pose souvent la question : si notre vie était à refaire, que changerions nous? Quelles erreurs, quels remords, quels regrets choisirions-nous d'effacer? Si l'on nous donne la possibilité de changer de vie, d'identité pour un nouveau monde, une...