- Chapitre 18 -

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Nous sommes de retour dans la voiture, je suis à côté de Ryan encore une fois, et Jared à l'avant avec le conducteur. Une place me sépare de Carter, et tant mieux.

Je sors la lettre de mon sac, et reprends où j'en étais.

" Je vais te retrouver, quoi qu'il arrive tu finiras par venir à moi.

Tu vois rien que là ton cœur bat à cent à l'heure. Tu as peur de moi ? Normal.

Et crois-moi, tu devrais avoir encore plus peur de moi, parce que c'est de ta faute si mon frère est mort, je te détruirai. Le jour où je te croise, tu verras ta vie défiler.

Tu m'aimes encore ? Je ne t'ai jamais aimé. Ça fait mal ? Je te ferai mal mentalement et physiquement.

Alexy, tu es ma proie. Ma cible.

Fais attention quand tu dors, quand tu ris, quand tu souris, parce que le méchant loup risque de faire apparition.

Je te retrouverai beauté."

Je retiens ma respiration, dire que là, nous nous dirigeons vers celui qui m'a adressé ces mots... Il veut me détruire, me tuer sûrement. Mais je ne comprends pas en quoi c'est de ma faute la mort de son frère.

- C'est quoi ?

Je plie la lettre et la fourre dans mon sac, avant de tourner mon regard vers la portière.

- Rien d'important.

Juste une menace, rien de bien méchant hein ?

J'ai atrocement peur, je me demande comment je vais pouvoir me sortir de ce merdier.

- Alors pourquoi tu pleures ?

J'essuie les larmes qui se sont imprégnées sur mes joues. Je ne m'en étais même pas rendu compte. Il faut vraiment que j'arrive à dissimuler mes sentiments.

- Réponds.

Je me tourne vers lui.

- C'est rien je t'ai dit.

- Alors ne paraît pas si vulnérable !

Je rêve où il s'énerve réellement contre moi sans aucune raison valable ?

- On est arrivé, intervient le conducteur.

Je regarde Carter fronçant les sourcils, tandis que lui me regarde étant vraiment énervé.

- Reste ici toi, me dit-il sèchement avant de sortir et claquer la porte.

Je soupire fortement.

- On va pas tarder ok ?

Je le regarde et le gratifie d'un sourire, avant qu'il ne sort de la voiture et ferme la porte. C'est bien deux contraires eux deux, l'un est brute, et l'autre plus doux plus prévenant.

Je retire ma veste et la met sur ma tête, même si je sais pertinemment que je vais crever de chaud comme ça. Puis j'appuie ma tête sur la vitre faisant style que je dors profondément.

Je dois éviter la catastrophe.

Lorsque je suis au bord du vrai sommeil, quelqu'un toque à la vitre ce qui me fait sursauter. Je regarde qui c'est, et je constate que c'est Bash.

Je baisse la vitre.

- Arrête de faire peur comme ça ! Qu'est ce que tu veux ?

- On va manger ici, aller viens.

Mon pire cauchemar. Un rire jaune s'échappe entre mes lèvres.

- Tu sais quoi ? Vous mangez ici, moi je vais aller au restaurant de ce midi.

TERRAIN DANGEREUXOù les histoires vivent. Découvrez maintenant