38 ▪ Ramos x Piqué (LEMON) : 3/3.

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Gérard renversa les positions et prit le dessus.

- C'est bon, t'as fini de m'exciter ? Je peux te toucher maintenant ?

Sergio baissa les yeux et dévora d'un regard le corps de son homme. Malgré le jogging large que celui-ci portait encore, le madrilène put discerner une bosse proéminente au niveau de son entre-jambe. Un sourie carnassier prit place sur les lèvres : il avait atteint son but.

Toujours dans la provocation, Sergio releva sa jambe droite et posa son pied sur l'entre-jambe de son amant. Il exerça une très légère pression dessus, il savait que ça allait faire perdre la tête à Gérard. Il alterna des pressions plus ou moins intenses, faisant gémir doucement son amour. Il se régalait des expressions de visage que le barcelonais lui offrait. Et ces sons qui sortait de sa bouche... c'était si mélodieux à ses oreilles.

- C'est bon Géri, tu peux y aller maintenant... répondit-il en murmurant ; fier de toujours dominer la situation même si Gérard avait supposément repris le dessus.

Malgré toute la lueur de défi encore et toujours présente dans les yeux de Sergio, cette phrase sonna plus comme une demande qu'une provocation aux oreilles du catalan. Alors sans plus attendre, Gérard se pencha et colla pleinement leurs corps. Il avança sa tête dans le cou de Sergio avant de lécher lentement la carotide du plus vieux. Il suivit le chemin du vaisseau sanguin avec attention, sachant cette zone particulièrement érogène chez son amant. Effectivement, ce dernier laissa échapper un gémissement assez évocateur.

Sergio n'était pas du genre à retenir ses gémissements et ses cris, au contraire il donnait même souvent de la voix durant leurs ébats ; et Gérard adorait ça. Ce dernier descendit lentement sur le torse en face de lui tout en laissant des suçons un peu partout sur son passage. En même temps, il commença déjà à titiller l'intimité du madrilène avec ses mains. A travers son boxeur, Gérard malaxa la bosse qui s'était formée entre les jambes de Sergio depuis déjà quelques minutes. Il ne fit pas des gestes trop appuyés, essayant de se modérer pour faire languir son homme de la même manière qu'il l'avait fait languir auparavant. Pour son plus grand bonheur, sa douce torture avait l'air de fonctionner.

- Putain Géri, dépêche-toi... Un grand sourire fleurit sur le visage du barcelonais en entendant cette supplication.
- Tes désirs sont des ordres babe.

Sergio lâcha un cri, surpris, en sentant les mains de Gérard se refermer instantanément son sexe, toujours à travers son boxer. Le barcelonais appuya plus fermement, tellement fermement que Sergio se sentit presque venir. Il commença à haleter et Gérard sut qu'il devait passer à la suite. D'un geste d'une lenteur infinie, il enleva enfin le boxer de son amant. Sergio laissa échapper un deuxième cri de surprise : le catalan venait subitement de le prendre en bouche. Le capitaine du Real savait que son amant n'aimait pas quand il posait sa main sur son crâne pour le guider alors, comme le compagnon docile qu'il était, Sergio remonta ses bras et s'agrippa à la tête du lit. Ses yeux étaient fermés et on pouvait seulement entendre des petits gémissements qui s'échappaient de sa bouche, au rythme des va-et-vient exercés sur son intimité. Ses gémissements devinrent de plus en plus aigus, ce qui intima à Gérard de stopper sa délicieuse torture. Ce dernier savait que quand Sergio tombait dans les aigus, cela annonçait sa future jouissance . Il remonta alors vers la bouche du madrilène et l'embrassa, un grand sourire sur les lèvres. Il amena à son tour ses mains vers la tête du lit et lia ses doigts à ceux de Sergio.

- Je t'aime Gio, même si tu as un caractère de merde parfois.
- Je t'aime aussi Géri, même si tu peux être très chiant parfois. En vrai, t'es très surement mon meilleur coup donc tout s'expliqu- Aie !

Gérard venait de lui donner un petit coup sur le haut du crâne et Sergio l'embrassa pour se rattraper.

- Je rigole, tu sais que je t'aime. Mais je n'enlève pas le fait que tu es le meilleur au lit. Il lui fit un clin d'œil avant d'inverser très rapidement leur position.

Sergio prit place sur les hanches du barcelonais, un voile de désir recouvrait maintenant son regard.

- T'es vraiment bandant comme ça.

Le madrilène passa sa langue sur ses lèvres avant de finir de déshabiller Gérard pour qu'ils puissent enfin se retrouver à égalité. Ce dernier soupira de satisfaction en se sentant enfin libéré. Ça commençait presque à lui faire mal d'être enfermé dans son boxer.

Sans plus de préparation, Sergio s'empala sur le membre de Gérard. Il lâcha un long gémissement où se mêlaient douleur et plaisir. Le catalan se redressa, les yeux grands ouverts de surprise.

- Putain Gio mais t'es pas possible, j'ai dû te détruire ! Ça va ?

Il fit ce qu'il put pour essayer de soulager son amant. Il lui déposa quantité de baisers dans le cou tout en lui caressant le dos et le bas des hanches. Quand Sergio se fut habitué à la présence imposante de Gérard en lui, il repoussa tout doucement son amant pour lui intimer de se rallonger. Ce dernier obtempéra, voyant à son regard que la douleur semblait réellement passée.

Il adorait cette vision, Sergio lui paraissait tellement vulnérable ainsi : il avait les joues rouges, le souffle court et le regard voilé de plaisir, il était au garde-à-vous et semblait enserrer avec toute la force dont il pouvait faire preuve le membre palpitant de son amant. Il était désirable au possible.

Sergio commença à bouger des hanches, imposant son rythme. Gérard ajouta ses mains sur ces dites hanches pour accompagner le madrilène dans ses mouvements. Des gémissements de plus en plus forts emplirent la pièce et de minute en minute, ces bruits se transformèrent en cris. Sergio se cambra de plus en plus jusqu'à ce qu'il arrive au point de non-retour. Sa jouissance fit se contracter tout son corps, Gérard sentit son membre se faire oppresser de plus en plus et dans un cri, il se libéra à son tour.

Un silence suivit ce moment presque trop intense, silence pendant lequel les deux hommes essayèrent de reprendre leurs esprits et leurs souffles.

Sergio se cambra en arrière et posa une main derrière lui pour prendre des grandes bouffées d'air. Gérard tenta de se redresser, doucement. Il enserra le corps du madrilène de ses bras et déposa un baiser sur la gorge ainsi offerte à son regard appréciateur. Leurs moments câlins d'après-sexe étaient les meilleurs. Le catalan emporta son amant avec lui et ils s'allongèrent, l'un à côté de l'autre. Il se retira de la cavité encore trop accueillante à son gout pour atteindre la boite de mouchoir. Il les nettoya rapidement avant de jeter les mouchoirs un peu plus loin.

- Gio, t'as oublié le préservatif...
- Heureusement qu'on a fait nos exams...il y a pas longtemps et... qu'on est clean alors... réussit-il à lâcher entre deux respirations.
- Hum...

Gérard se recoucha au côté de son homme tout en rabattant la couverture sur leurs deux corps.

- Bonne nuit monsieur Ramos Piqué. murmura le catalan en déposant un baiser sur le front de Sergio qui s'était déjà endormi.







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NDA : Et voici ! J'espère que l'OS vous a plu-

Ce n'est pas celui dont je suis la plus fiere mais comme premier lemon, je ne le trouve pas trop mauvais--Et btw, jai failli oublier de vous poster cette derniere partie... 😭

OS ▪ FootballOù les histoires vivent. Découvrez maintenant