68 ▪ Ramos x Piqué : 1/1.

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Pour keurjesuisdeuxponeys

Sergio laissa échapper un sourire en pensant à la soirée qui l'attendait : Gérard devait arriver d'une minute à l'autre pour passer le week-end avec lui sur Madrid. Pour faire bien les choses, le plus vieux avait cuisiné pour deux et avait ouvert une bouteille de vin. Tout était parfait, il n'attendait plus que son homme...

La sonnette retentit, que la fête commence !

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- Tiens, j'ai ramené le dessert ! annonça Gérard en tendant un paquet à son homme pendant qu'il était en train de se déchausser.
- Super tu gères ! Parce que disons que la tarte aux pommes.... J'ai testé mais ça n'a pas l'air très concluant.

Piqué lui sourit, connaissait les talents et les faiblesses de son homme : autant il savait très bien cuisiner des petits plats mijotés, autant les desserts...

Une fois son manteau posé et ses chaussures rangées, il s'avança dans l'appartement.

- Oh non Sergio...

Il se stoppa à l'entrée du salon et regarda le spectacle qui prenait place devant lui en soupirant. C'était « le bordel », d'après les dires du plus jeune.

- Qu'est-ce que c'est que tout ce bordel... dit-il en s'avançant pour ranger quelques objets.

Sergio serra les poings à la remarque.

Le salon n'était pas si en bordel que ça, c'est juste que le plus vieux était quelqu'un de bordélique et qu'il vivait dans son monde non-rangé. Il fonctionnait comme ça et cela lui convenait très bien ! Alors effectivement, cela pouvait ne pas plaire à tout le monde... Mais comme il le disait si bien, c'était son « bordel organisé » : il savait où chaque chose se trouvait et c'était bien le principal. Alors comme la plupart du temps, Sergio laissa passer les remarques de son appartement, il serra les dents et attendit que le vent froid passe.

De son côté, Piqué continuait de réordonner tout ce qui lui passait sous la main. Contrairement au madrilène, Gérard était assez carré, presque maniaque, alors qu'il aimait quand tout était rangé et ordonné : tout le contraire de Sergio.

- Pourquoi tu ranges jamais ? C'est pas possible d'être si mal organisé...
- J'aime bien mon appart' comme ça moi.
- C'est pas du tout mon cas, j'ai l'impression de toujours devoir tout ranger à chaque fois que je viens ici, c'est pas poss-
- Bah barre-toi alors. Le ton était glacé.
- Pardon ?
- Ici c'est chez moi donc si ça te plait pas tu te barres.

Gérard se redressa et tourna la tête vers le madrilène. Ce dernier était derrière le bar de la cuisine. Ses sourcils étaient froncés et ses poings serrés, il était tendu au maximum. Mais la chose qui surpris le plus le barcelonais fut son regard : c'était ce regard noir et grave que Sergio réservait à ses adversaires les plus pénibles sur le terrain. Le regard assassin signé Ramos.

- C'est mon appartement, c'est chez moi donc j'en fais ce que je veux. Si ça ne te plait pas c'est simple : tu prends tes petites affaires et tu dégages de là.

Sous le coup de la surprise face à la violence de son homme, Piqué réagit au quart de tour.

- Et bah c'est ce que je vais faire tiens !

Ce dernier récupéra précipitamment ses affaires et claqua la porte en sortant. Une larme coula sur sa joue sans qu'il ne puisse la contrôler.

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