Un Peu De TUA //en Correction

Reader n°2*

Plus aucune larmes ne sort de tes yeux. Tu es complètement desséchée. La fatigue se fait ressentir et pleurer des canyons d'eau t'a donné mal à la tête. Ça cogne là-haut.

Tu respires un bon coup. Ta nature d'optimiste n'est pas un bon outil dans cette situation. Essayer de positiver est encore une trop grand épreuve. Tu t'épuiseras. Tu t'allonges alors sur le dos, les mains posées sur ton buste. Tu sens ton ventre se gonfler et se creuser. C'est hypnotisant.

Tu te cales à une respiration lente et petit à petit, tu ne penses plus à rien et tombe dans le doux monde des rêves.

À ton réveil, tu remarques que ton bandage a encore été changé. Sur la table de nuit, le verre d'eau est rempli et tu as même droit à une mini brioche. Tu la manges et vides le verre.

En prêtant attention aux bruits alentours, tu entends des voix chuchoter. C'est incompréhensible.

Puis, ils ouvrent la porte et Five s'avance suivit de certainement Diego. Ils te sourient tous les deux.

" Comment va ta jambe ?", demande, d'un air un peu sévère, Diego tout en regardant le bandage.

" Elle va beaucoup mieux."

Il se tourne alors vers Five et lui lance :

- Eh bien voilà c'est bon tu l'as eu ta réponse.

Sans relever le commentaire de Diego, Five, une main sous son menton hoche la tête.

"Comment tu t'appelles ? Te questionne numéro 2 pour briser le silence.

- Elle s'appelle T/N."

Tu n'avais pas eu le temps d'ouvrir ta bouche qu'il avait déjà sorti sa phrase. Tu le regardes et le vois perdu dans ses pensées. Tu l'apprécies ce gars là. Du peu que tu en a vus, il te fait bonne impression.

Peut-être qu'avoir des posters d'eux dans son ancienne chambre, ça joue un peu. Ok, peut-être beaucoup.

" Dans tous les cas, je te dis qu'elle sera très vite remise sur pied."

Diego agite l'air avec sa main avant de quitter la salle. Tu te retrouves avec un Five complètement à l'ouest. À ce moment là, tu ne sais que faire et quoi dire.

Tu le regardes, il te regarde et puis vous détournez vos yeux.

" Alors, comme ça, tu as 58 ans ?"

Il hoche la tête et te demande comment tu l'as su.

"C'est Allison, je lui avais posé la question. "

Ce dernier prend ensuite une grande respiration avant de déballer:

"Écoute, dans peu de temps tu pourras essayer de remarcher. Je ne dis pas que ce sera tout de suite, mais on a un produit qui fait accélérer ton processus de guérison.
Alors, lorsque tu seras sûr de ton équilibre, tu pourras partir. Je ne sais pas ce qui m'a pris de t'amener ici. C'était une mauvaise idée. On est trop occupé pour avoir une blessée dans les bras. Pogo s'occupera de toi pendant ce court temps et je passerai aussi."

Tu écarquilles les yeux. Ils veulent se débarrasser de toi.

Après tout, tu comprends mais qu'est-ce que ça fait mal à l'intérieur. Tu es juste une personne encombrante, un poid aux yeux de tes anciens idoles.

Une petite flamme de colère vient s'allumer en toi. C'est vrai quoi, il n'avait pas qu'à te ramener ici. Tu aurais pu voir tes amis, t'occuper d'eux. Mais non, tu es seule, et maintenant on te chasse.

" Très bien, tu verras je serais remise plus vite que tu ne le penses et je ficherais le camp", Dis-tu en pinçant les lèvres.

Numéro 5 te regarde, inexpressif. Tu lui fait comprendre que cela t'a blessé et il part, en essayant de faire un geste amicale.

Tu souffles. Tu ne sais pas si il faut que tu retires l'avis mauvais que tu viens de te faire de lui. C'est vrai qu'il a été maladroit sur ce coup là.

Mais en même temps, tu l'admires dans les magazines depuis ta plus tendre enfance. Difficile d'oublier cette époque, où tu avais des posters d'eux . Tu les aimait tous. Même qu'un jour tu as pû avoir un autographe de Ben, le malheureux disparu. Et ce jour là avait été le plus beau de ta vie pendant longtemps.

Et que maintenant, tu sois là, chez eux, soignée par eux, c'était un de tes "rêves" d'enfant. Mais tu aurais préféré que ça se passe dans d'autres circonstances.

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1 heure plus tard :

L'heure tourne et ça va pas le faire !
Tu bouilles intérieurement, t'as beau chercher, tu ne le trouves nul part.

Ils n'ont pas osé te le prendre, quand même ! Pogo ! Il faut que tu demandes à Pogo. Il doit obligatoirement savoir où il se trouve. À moins que tu l'aies fait tomber pendant la fusillade.

La fusillade... Ne pas penser à ça maintenant. Penser au téléphone. Il faut que tu le retrouves pour prendre des nouvelles des autres.

Tu as fini par retrouver Pogo et lorsque tu lui as demandé, il t'a gentiment expliqué qu'il était irrécupérable et qu'ils l'ont jeté. Rien que ça.
Tu as poussé un long et bruyant soupir. C'est de pire en pire.

Personne ne veut de toi dans cette maison et tu n'as aucun moyen de divertissement. Pour dernier recours, tu te saisis de la couverture et la serres du plus fort que tu peux, contenant tes pleurs.

T'en as marre, tout ce qu'il se passe depuis l'accident est mal. Toi, tu te sent mal.

Tu veux tes parents, les embrasser et qu'ils te disent que ce n'était qu'un horrible cauchemar. Tu les vois auprès de toi, au bord de ton lit, ta mère te caressant les cheveux.

D'un coup, le décor change et laisse place à votre cuisine, où tes parents sont assis, la mine grave.

« Tu crois qu'elle y sera plus en sécurité là-bas ?

- Sûr est certain, ils la protégeront, la commission l'a attaquée, ils savent qui elle est. »

Ton cœur s'accélère, tu vis ce dialogue comme si tu y étais, mais ils ne te remarquent pas. Tu essayes d'apostropher un de tes géniteurs, cependant ils ne semblent pas t'entendre. Paniquée, tu rouvres tes yeux. Te revoilà revenue dans la chambre du manoir.

Ta respiration se fait rauque et tu attrapes maladroitement le verre d'eau . L'entièreté se vide dans ta gorge et peu à peu, tu reprends tes esprits.

Que s'est-t'il passé ?

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Hola Hola,

J'espère que ce chapitre vous aura plus et merci à ceux qui votent ça fait vraiment plaisir.

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"Valoup"

Correction le 25 septembre 2020