Un Peu De TUA //en Correction

Reader n°5 *

- Allô ?

Un fin grésillement te répond. Fronçant les sourcils, tu répètes ton mot et ton cœur s'emballe. Au bout de quelques secondes, une faible voix te parviens.

- T/N! C'est tonton. Tu peux me passer ton père ou ta mère s'il te plaît.

Soulagée, tu fermes tes yeux et respires un bon coup. Tu t'étais imaginée une autre personne, qu'elle soit méchante ou pas. Ou même tes parents.

- Ils ne sont pas là.

Un silence s'opère de l'autre côté de la ligne. Tu attends quelques instants, mais ton oncle ne parle pas. Cependant, ton oreille perçoit une voix lointaine. Le frère de ta mère semble discuter avec une personne féminine.

Tu essayes de capter des mots et des brides de la conversation mais un bruit strident te fait lâcher le téléphone, signe que l'appel vient de se terminer. En reprenant tes repères, tu ramasses le mobile et le reposes sur son socle.

Tes pas te mènent à la cuisine où tu te sers un grand verre d'eau suivit de trois gâteaux secs. Ton oncle a oublié de raccrocher et tu as pû entendre ce qu'il se passait dans la pièce. D'autres interrogations viennent te remplir la tête. Ça ne s'arrêtera donc jamais ?

D'un coup, une idée te traverse l'esprit. Elle te semble tellement évidente que tu ne sais pas pourquoi tu n'y a pas pensé avant. Il te suffisait d'utiliser ton nouveau don pour localiser tes parents. Sûre de ton choix, tu t'installes bien à l'aise sur le canapé et te concentres fortement sur tes parents.

Tu les visualises assis près de toi. Ils regardent la télévision. Pas trop dur à s'imaginer car c'est une scène que tu vis presque tous les soirs. Rapidement, le noir complet se transforme en plusieurs couleurs qui s'assemblent pour former un paysage défilant. Les arbres passent devant toi à une allure folle. Tu reconnaîs la voiture familiale. Elle roule sur une route de campagne, assez mal goudronnée.

Ta mère est au volant pendant que ton père fixe au loin, les poings serrés sur ses cuisses. Ils ne te voient pas. Ils ne parlent pas. Tu ressens le silence écrasant peser sur l'intérieur du véhicule. D'un rapide coup d'œil, tu regardes le GPS, pour trouver leur destinations, mais rien n'est marqué. Il est éteint.

Tu cherches dehors pour voir un panneau ou quelque chose qui indiquerait l'emplacement ou la direction. Rien. La voiture accélère, ta mère est concentrée sur la route et appuie de plus en plus fort sur le champignon. Que fait elle ? Tu tournes ta tête vers ton père lui aussi très serein. Il jette de temps en temps un regard à sa femme et opine du chef. La voiture monte en puissance. Ils sont toujours sur cette petite route de campagne qui semble infinie.

Ne comprenant rien, tu regardes partout autour de toi et tu as juste le temps d'apercevoir sur le bas côté de la route, un panneau. Il n'a pas l'air comme les autres, néanmoins tu n'as pas pu le lire étant donné la vitesse de la voiture. Le compteur monte à 180 km/h. Ton cœur s'affole dans ton corps, tu as l'impression que tes parents vont finir encastrer dans un mur.

Mais cela en est rien. A une allure de 210 km/h, devant une route sans fin, un phénomène des plus étranges se passe. Sans que tu n'y sois préparée, ton esprit est éjecté de la voiture et tu te retrouves dans ton salon.

Ta tête tourne et tu as l'impression d'avoir reçu un grand choc en pleine face. Le temps de reprendre tes marques, tu t'allonges sur le divan, et écoutes les battements, encore puissants, de ton cœur. Que s'est-il passé ? Tu viens de te faire éjecter de la voiture de tes parents, voilà ce qu'il s'est passé.

Il leur est certainement arrivé quelque chose. Mais rien ne peut te faire penser à un accident, car la route était vierge de tout obstacle. Seulement, tu sais aussi que ton pouvoir est tout nouveau pour toi et que cette réaction est sans doute dû à quelque chose d'inconnu. Cette scène te laisse perplexe. Tu penses à la borne blanche que tu avais aperçue sur le bord de la route. Elle pourrait t'aider à localiser la voiture et par la même occasion tes parents.

Tu n'as pas pu lire le numéro. Malgré ça, tu ne te démoralises pas.

Avec ton don, lorsque le rythme de ton cœur a repris une cadence normale, tu essayes de reprendre contact avec tes parents. Mais rien n'y fais, ça ne marche pas. C'était comme si leurs esprits avaient disparu du monde.

Tu repenses à ton oncle qui avait une discussion étrange avec une femme. Ils discutaient bien trop doucement pour que tu puisses entendre. Alors tu fais comme pour tes parents, tu visualises ton oncle, lors d'un repas de famille, et attends.

L'événement se produit, tu es propulsée vers celui ci. Il est dans son appartement, assis dans son canapé marron rafistolé. La pièce est très ancienne. Tout est en bois, et beaucoup de cadres renferment des photos d'époques dépassées. Regardant la cheminée, une femme lui tourne le dos. Elle a une petite robe très simple, jaune pale. Ses cheveux sont ramenés en une tresse courte. De ses doigts, elle touche aux petits objets posés sur le haut de la cheminée.

- Ils sont partis et tu n'as pas réussi.

Ton oncle déglutit et agrippe légèrement l'accoudoir du canapé. La femme se retourne te montrant indirectement, un visage inexpressif.

- Arnold, qu'est-ce que tu vas faire maintenant ?

Son ton est las, elle le prend presque en pitié, semblant se jouer de lui. Le frère de ta mère commence à avoir chaud. Il ne se sent pas bien dans cet endroit. Des auréoles de sueur se forment sur son pull gris.

- Moi je sais ce que l'on va faire, Arnold. Tu vas les retrouver et me rapporter ce que je veux.

Elle s'assoit à côté de lui, il est immobile.

- Tu sais de quoi ta sœur est capable. Vas-y et rapporte moi le séparateur. Qu'importe le prix.

Ton oncle hoche la tête et se lève, penaud. Tu fais deux, trois pas en arrière pour le laisser passer- ce qui est inutile- et le regardes ouvrir la porte. Au moment où il va la fermer, la dame lui hurle :

- Qu'importe le prix.

Sauf que la porte ne claque pas et ton oncle, pivotant sur lui-même, plante ses yeux marron dans ceux de la jeune femme.

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Alors.............. 😶

C'est horrible d'avoir eu une absence aussi longue et de ne pas vous avoir prévenu.

Je vous demande pardon.

Pour êtes franche, j'avais plus vraiment l'envie d'écrire et je me disais que ça ne servait à rien d'écrire quelque chose qui ne me plaisais pas et où je n'avais mis aucun plaisir.

La prochaine fois je vous préviendrais. Si vous êtes encore là 😂😅😭.

Je vous demande encore une fois pardon.

Et j'avais une autre question et promis je vous laisse tranquille après : est ce que ça vous dérange si je ne poste plus que des reader ?

Voilà

Et merci pour les vues, on a dépassé les 500 et les votes que vous laissez ça fait vraiment plaisir. ❤️❤️