Chapitre 29

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Au fil des kilomètres la vue devant Lucie changeait

Les boulevards parisiens cèdent bien vite leur place aux murs en béton du périphérique

L'autoroute ensuite avant la cité sensible tout près de la prison

Lucie avait regardé le paysage toute la route

Elle avait compris lorsque le fourgon pénitentiaire avait tourné à gauche avant de prendre la longue ligne droite que la fin du voyage était proche

Le fourgon s'arrête devant une première grille pour un premier contrôle avant de passer une lourde porte et de passer un deuxième contrôle

Perdue dans ses pensées Lucie n'avait pas senti le fourgon s'arrêter

: oh Fronsac on arrête de rêver la princesse est arrivée

Lucie (sursautant) : hein quoi

Gardien : la princesse veut une invitation

Lucie sort du fourgon sans répondre au gardien

A en croire les cris des détenues l'arrivée de la jeune femme était l'attraction de la journée

Elles la regardaient avec insistance et la scrutait dans les moindres détails

Lucie baisse la tête et suit les gardiens

Ils arrivent dans un endroit sombre

Lucie avançait sur une ligne droite

Ils durent passer plusieurs grilles ou le gardien avait passé une carte ou mis un code

Ils arrivèrent ensuite devant une sorte d'accueil

Gardien : Vous posez votre veste, votre ceinture, vos lacets et tous autres effets personnels de type téléphone clefs

Lucie s'exécuta

Une femme arriva avec un appareil

Femme : on écarte les bras les jambes

Elle passa l'appareil partout sur le corps de Lucie même aux endroits les plus intimes

Lucie se sentait mal

Elle se sentait sale

Femme : C'est bon vous pouvez y aller

Elle lui donna une pile avec un drap un oreiller une couverture 2 serviettes et un gant le minimum d'hygiène en gros

Lucie prit son tas et continua à suivre le gardien

Ils durent marcher encore quelques minutes avant d'arriver aux cellules

Ça sentait vraiment mauvais

Lucie se demandait comment elle allait bien pouvoir vivre là

Gardien : Voilà vous êtes arrivée

Il ouvrit la cellule laissa Lucie y entrer et referma à double tour aussitôt derrière elle

Ça y est fini la liberté

Lucie se mit sur son lit enfin non plutôt un morceau de planche de bois servant de lit

Elle était dépitée

Tout comme ses parents à quelques kilomètres de là

Ils étaient restés plantés dans la cour de la brigade à regarder le vide

Entre Cauchemar et RéalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant