Chapitre 146

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3 jours plus tard

La situation était toujours aussi compliquée

Alice et Fred étaient toujours à Strasbourg bien sûr et s'inquiétaient de plus en plus

Adrian n'était pas revenu à l'hôtel

Mais Joséphine n'allait pas bien du tout

Elle avait peur ça se voyait

Alice avait bien tenté de lui parler mais ça n'avait rien donné

« Flash-back «

Alice venait tout juste d'arriver

Elle était bien sûr contente de retrouver son mari

Mais elle était surtout très inquiète

Joséphine était fatiguée ça se voyait

Alice ressentait le mal de Joséphine

C'est pourquoi elle lui avait proposé de sortir cet après-midi-là

Joséphine avait une fois de plus hésiter

Mais Alice avait fini par la convaincre

Avant de partir Alice avait lancer un regard à Fred lui faisant comprendre que ça allait aller, qu'elle allait lui parler

Les deux femmes décidèrent d'aller se promener non loin de là dans un parc

Alice : Bon alors Joséphine comment ça va en ce moment ?

Joséphine : Ça va

Alice : Je vois bien que vous êtes fatiguée

Joséphine : C'est normal c'est du travail de gérer un hôtel pour une femme de mon âge

Alice : Je sais bien mais bon vous avez toujours fonctionné comme çà et là je vois bien qu'il y a autre chose... Vous savez vous pouvez tout me dire ...Fred n'est pas là

Joséphine : Mais je n'ai rien à dire Alice...Je vous promets que ça va

Alice : On se fait beaucoup de soucis pour vous

Joséphine : C'est gentil mais ça ne sert à rien ...Pensez à vous ...Vous êtes jeunes ...Vous avez la vie devant vous ...Moi...

Elle n'avait pas fini sa phrase

Alice : Je vous apprécie vraiment vous savez Joséphine...Vous êtes comme une mère pour moi...Alors si il y a quoi que ce soit n'hésitez pas

Joséphine : C'est gentil ma grande...Tu le sais moi aussi je t'aime beaucoup ...Mon fils a de la chance de t'avoir...Bon on avance un peu

Joséphine se sentait mal

Comme épier

Elle regardait sans cesse derrière elle

Alice l'avait bien remarqué mais elle n'avait rien dit

Joséphine n'était visiblement pas prête à se confier mais on ne pouvait pas la forcer non plus

Elles s'étaient promenées pendant une heure

Cette promenade n'avait rien donné

Joséphine n'avait pas parlé à Alice

Et puis ça ne l'avait pas détendue non plus

Entre Cauchemar et RéalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant