Chapitre 81

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6H00

La nuit avait été très courte enfin même inexistante

Alice n'avait pas fermé l'œil de la nuit

Elle gardait les yeux ouverts elle avait peur de les fermer, peur de ce qu'elle pourrait rêver

Elle se sentait si mal

Tout le monde allait bien certes mais elle était vide

Son cœur était lourd

Elle n'avait plus rien, plus de photos, plus de vêtements, plus de meubles plus rien quoi

Il fallait tout reconstruire, repartir de cendres mais est ce qu'elle allait en avoir la force

Après déjà tout ce qu'ils avaient vécu de dramatique

Alice : Pourquoi nous...Pourquoi on est jamais tranquille...Qu'est-ce que j'ai fais hein...Moi aussi j'ai le droit au bonheur...Ma maison...Mes souvenirs plus rien...Tout est partie en fumée...Je me sens si mal ...Si orpheline ...J'aimerais tellement que ce soit un terrible cauchemar ...Retrouver mon chez moi...Mes petites habitudes avec mes enfants ...Je suis tellement triste ...Tellement ...

Elle laissa perler une larme sur son visage

Elle était dans ses pensées debout devant la fenêtre quand elle sentit 2 bras l'entourer et un baiser dans son cou

Fred : Ça va mon amour

Alice : Hum

Fred : Tu as réussi à dormir un peu ?

Alice : Non comment veux-tu que je ferme les yeux j'ai si peur

Fred : Je suis là moi

Alice : Tu te rends compte on aurait pu être dedans

Fred : Mais on y était pas c'est le principal

Alice : Tu me trouve ridicule ?

Fred : Non mon cœur a moi aussi ça me fait quelque chose de voir notre maison en cendres...Celle que j'ai imaginé...Pour nous pour nos enfants ... Et la voir comme ça me rend terriblement mal...Mais comment je serais si un de nous avait été à l'intérieur ...Alors oui ça va être long mais on va la rénover notre maison

Alice : Hum

Fred : J'ai rendez-vous avec l'expert aujourd'hui...On verra ce qu'il nous dit

Alice : Hum

Fred : On s'est sorti de pleins de misères encore une de plus ...Plus rien ne me fait peur avec toi...

Alice se retourna et fondit en larmes dans les bras de son homme

Fred : Ça va aller mon cœur je te promets

Une dizaine de minutes plus tard Alice fut calmée

Fred descendit à la cuisine pour déjeuner

Il retrouva sa fille et Astrid

Juliette : Bien dormi ?

Fred : Bof pas trop...

Juliette : Normal

Fred : Je préfèrerai largement être dans mon lit, ma femme avec le sourire, les enfants plus sereins

Juliette : Ça va s'arranger papa

Fred : J'espère

Il déjeuna se doucha et s'habilla

Entre Cauchemar et RéalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant