La mission - Partie *2*

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Elles préparaient leurs affaires pour se préparer à traverser le lac lorsque soudain, le lac se divisa en deux, laissant place à des escaliers où se tenaient des hommes musclés, semblant être des guerriers, brandissant des lances. Ils frappaient leurs lances au sol, produisant un bruit assourdissant, tout en répétant sans fin 'EZEMWAYI, EZEMWAYI, EZEMWAYI.'

"Euh, Naïija ?" questionna Dominique.

Naïija ne répondit pas, elle observait attentivement.

De ces escaliers, émergea une dame d'âge avancé.

"Bienvenue à vous, visiteuses, vous qui avez franchi divers obstacles avec autant de bravoure. Vous avez réussi à attirer l'attention de la grande souveraine, EZEMWAYI."

À chaque prononciation de ce nom, les hommes debout frappaient le sol de leurs lances, créant ce son distinctif.

"Oui, EZEMWAYI vous invite chez elle, dans son palais," indiqua-t-elle, en pointant Naïija du doigt. "Suivez-moi."

Naïija et Dominique ramassèrent leurs affaires et se préparèrent à descendre les escaliers lorsque la dame parla, le dos tourné.

"Pas elle, juste toi, brave fille."

"Qui ça ?" répliqua Naïija.

"Toi, pas elle."

"C'est une blague ?"

"Non, brave fille, EZEMWAYI ne plaisante jamais. Elle t'invite, toi, pas elle."

"Eh bien, alors, dites à votre 'EZE je ne sais pas quoi' que si elle souhaite me voir, ce sera avec Dominique à mes côtés."

À ces mots, les hommes soulevèrent leurs lances, ils dirigeaient leurs lances vers le cou de Naïija et la fixèrent d'un regard peu amical.

"Calmez-vous, guerriers de ce monde. La grande souveraine vient de me parler à l'instant, et elle accepte sa demande."

Les guerriers reposèrent leurs lances.

"Reste près de moi, Dominique, d'accord ?"

"D'accord," répondit Dominique.

"Bienvenue chez moi," déclara une dame d'une beauté inégalée. Elle semblait intemporelle, sans une seule ride marquant son visage.

"Je suis EZEMWAYI, souveraine de ce monde. Prenez place."

Une longue table s'étendait devant elles, garnie de délicieuses nourritures et boissons qui semblaient s'étirer d'un bout à l'autre de la salle. Naiija remarqua à sa gauche, lorsqu'elle baissa les yeux, une arène qui semblait indiquer qu'elles se trouvaient au deuxième niveau.

"J'ai appris que vous aimeriez prendre quelque chose qui m'appartient, c'est bien ça ? Et que vous avez tué mon fidèle compagnon, Vitos."

"En effet, nous sommes ici pour le foulard et les bagues. Mais qui est ce Vitos ?" demanda Naiija.

"Allez, mangez, je vous en prie."

"Je n'ai pas faim, merci," répondit Naiija.

Elle jeta un coup d'œil à Dominique assise à sa droite, qui dévorait déjà son repas.

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