Coeur mécanique

~ Une deuxième chance ~

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Hey les gens ! J'espère que vous allez bien :)
On se retrouve aujourd'hui pour le huitième chapitre de cette fanfic, jespère qu'il vous a plu !

N'hésitez pas à me laisser une review pour me donner votre avis, ça me ferait super plaisir :)

Bref, je vous laisse à votre chapitre ^^

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Bonne lecture !

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Chapitre VIII : Une deuxième chance.

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La jeune femme vint s'installer près du criminel en lui souriant doucement, apportant avec elle un bol de soupe chaude. Une fois installée sur sa chaise, elle mit une serviette aux motifs de canard sur le torse nu du criminel qui leva les yeux au ciel. Désintéressé, il ne fit pas attention à elle, observant le scientifique d'un air intéressé. Le Prof s'afférait à ses expériences, travaillant avec plusieurs liquides de couleurs différentes. C'était passionnant.

La Fille sourit doucement en voyant l'intérêt du criminel pour le savant, et approcha de sa bouche une cuillère à soupe chaude. Ce dernier soupira et leva les yeux au ciel. Il était encore faible, et même s'il refusait de l'admettre, il ne pouvait toujours pas se nourrir seul. Il grogna en détournant la tête, et souffla :

« J'ai pas besoin de toi pour bouffer...

-Tais-toi et arrête de râler, tu veux ? »

La jeune femme était très patiente, elle venait chaque jour pour nourrir et laver le criminel. Même si ce dernier ne voulait pas de sa compagnie, il fallait bien que quelqu'un prenne soin de lui. Toutes les journées du criminel se passaient avec le Prof dans le laboratoire, en silence. Les deux hommes ne parlaient pas entre eux. Jamais. Rien que le silence.

Le criminel commença finalement à manger, laissant la jeune femme le nourrir. Il termina de manger sa soupe et grogna doucement. Etre alité et dépendant le rendait malade. On ne le nourrissait que de soupe, de purée ou de chose simple à manger pour ne pas qu'il se fatigue de trop. Il rêvait d'un steak-frite La jeune femme leva les yeux au ciel en regardant le criminel. La personnalité sombre de leur créateur semblait encore une fois d'une humeur massacrante. Ne souhaitant pas rester plus longtemps avec lui, elle se leva et sortit de la pièce.

« Bon, à tout à l'heure vous deux ! »

Aucun des deux hommes ne répondit, ils restèrent à leurs occupations : le Prof à ses expériences, le Patron à le regarder. Il fronça les sourcils en l'observant de haut en bas, attentif, et fini par demander, doucement :

« Qu'est-ce que tu fabriques encore, quatre z'yeux ? »

Le Prof leva les yeux au ciel en entendant le surnom, mais fut étonné en voyant l'attention que lui portait le criminel. Sans laisser paraitre son trouble, il garda ses yeux rivés sur le liquide jaunâtre qui était en train de bouillir, observant les réactions.

« Je suis en train de chercher les ions dont j'aurais besoin pour ma formule...

-Une formule ? Quoi comme formule ?

-Une formule pour dissoudre la matière la plus solide en moins d'une seconde. »

Le liquide devint peu à peu verdâtre, et le savant eut un sourire satisfait devant le regard perplexe du Patron. Ce dernier se demandait à quoi un tel produit pourrait bien lui servir, mais ne dit rien. Il ne voulait pas le déranger dans ses travaux, il se contenta de le regarder encore, inlassablement et en silence. Pourtant, en voyant le criminel entamer la discussion pour la première fois depuis qu'il créchait dans son labo, le savant ne put s'empêcher de demander, curieux, presque inquiet :

« Et toi ? Comment tu t'es fait ça ? Qui t'as tiré dessus ? »

Patron haussa un sourcil en voyant le savant. A l'autre bout de la pièce, il avait la tête baissé sur son expérience, et même s'il ne le regardait pas, le criminel sentait de l'inquiétude dans sa voix. Amusé, il sourit, et prenant un air détaché et audacieux, croisa ses bras derrière sa tête.

« Oh, une petite bagarre, rien de plus.. .

-Une bagarre qui a bien faillit te tuer. »

Il jeta un regard à l'homme en noir, détaillant le torse fin et musclé du jeune homme. Il détourna ensuite vivement les yeux, rouge de honte. Non, non ! Il n'aimait pas le corps du criminel, il ne lui donnait pas envie ! Il était un homme de science, ces choses futiles telles que l'attirance ou l'envie ne le perturbaient pas !

Le Patron soupira et haussa les épaules en entendant les dires du savant. Il n'avait pas tort, et lui n'avait pas dit la vérité... Même si au fond de lui, il savait qu'il appréciait le Prof, jamais il n'aurait pensé se retrouver dans cette situation un jour, à discuter de façon civiliser avec lui. Étonnamment, la personnalité sombre mourrait d'envie de lui dire la vérité, de lui raconter ce qu'il s'était passé.

« J'ai couché avec une meuf, la femme d'un gars de mon gang. Enfin bref, il n'a pas trop aimé et à tenter de me faire la peau.

- Tu ne peux pas t'empêcher de fourrer la chose que tu as entre les jambes partout, hein ? »

Patron sourit, amusé en entendant le scientifique. Jamais il ne l'aurait imaginé dire ça. Il était assez marrant quand il le voulait, bien qu'il ne le fasse visiblement pas exprès. Le scientifique lui, était assez étonné de voir le Patron se confier à lui de la sorte. Jamais, au grand jamais le criminel ne parlait de ses aventures ou de ce qui lui arrivait à quiconque, jamais. Il gardait tout pour lui, ou en tout cas, il refusait d'en toucher mot à ses colocataires. A cet instant, le scientifique se sentit étrangement privilégié. Parler avec l'homme en noir n'était pas une si mauvaise chose, finalement.

Après tout, ils s'étaient peut-être trompés l'un sur l'autre ?

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Voilà, c'était le chapitre huit, merci de l'avoir lu ! J'espère qu'il vous aura plu :)

N'hésitez pas à me laisser un petit commentaire/review, ça m'aidera à m'améliorer !

Je vous souhaite une bonne semaine en attendant, on se retrouve samedi prochain ! :3

Amour et licorne *^*

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