Brasier

Chapitre 4

Diaz

Quel con, mais vraiment je vous jure quel con. Ça doit faire une semaine que nous sommes allés au bar « madbomb » avec Steph, sauf comme je viens de le dire monsieur le con me fait la gueule depuis une semaine, il m'en veut de lui avoir foutu la honte devant les bikers du bar. Je ne comprends pas pourquoi, du coup, on ne se calcule plus du tout, j'avoue être blessée.

Heureusement Scott est là, vous allez dire mais pourquoi ils se font la gueule comme des prépubères pour ça ? Je suis perdue tout comme vous, c'est complètement débile, passons.

Et puis pour en rajouter une couche mon cerveau ne veut pas s'enlever de ma mémoire ce biker, ce Don. Je n'arrive pas à l'oublier, le pire c'est que même après ma gueule de bois je me rappelle de ce qui c'est passé dans les moindres détails.

Et quelque fois, j'espère secrètement qu'il ce soit perdu et qu'il passe le pas de la porte, je croise les doigts tous les jours depuis une semaine, bon j'avoue j'exagère mais s'il devait être amené à venir ici ça ne me dérangerais pas. Parce que je crois n'être plus la bienvenue dans leur bar, ceux qui est dommage j'aimais bien l'ambiance là-bas.

« -Diaz ! J'ai besoin de toi pour la table 5. Me crie Scott à l'autre bout de la pièce

-Tout de suite. » Je réponds lasse, je vois Stéphan me jeter un coup d'œil, je fais semblant de n'avoir rien vu, c'est vrai qu'en ce moment je suis plutôt dans mes pensées que sur la terre ferme

Je décide d'un pas non chaland d'aller à la table 5. Ils sont plusieurs j'espère qu'ils savent déjà ce qu'ils veulent.

« -Bonjour messieurs que puis-je faire pour vous ? demande ai-je poliment en rajoutant un faux sourire

-Nous rejoindre dans les toilettes, tu en penses quoi trésor ? Me demande le leader du groupe enfin je pense, pendant que je hausse d'un sourcil

-Pardon ?! Je crois n'avoir pas bien entendu. » Dis-je en serrant ma mâchoire alors que mes yeux doivent s'être assombrir, ils commencent à rire

Je commence à rebrousser chemin et me dirige vers la sortie de secours pour aller fumer, me calmer un peu de cette p*tain de remarque horripilante sauf que j'entends un bruit derrière moi, à l'instant même où j'arrive dehors, une main m'attrape voilement mon poignet et le sert plutôt fort, me faisant grimacer.

« -Bah alors mon trésor on veut déjà partir ? Me dit-il en resserrant sa poigne

-Lâchez-moi ! Je dis en tirant sur mon poignet pour le libérer en vain puisqu'il ressert encore plus sa prise dessus, non d'une patate chaude, il fait comment pour avoir autant de force, enfin bref je suis en train de m'égarer là

-Aller viens, ça ira vite, tu vas aimer, tu verras. Admit-il avec un sourire à me donner des frissons de dégoût

-Non merci, ça sera sans moi bouboule, merci adieu. » Je m'exclame en essayant de le frapper, malheureusement je dis bien essayer car il me bloque contre le mur en pierre extérieur du bar avec le poids de son corps de larves pourrîtes

Vous devez, vous demandez, mais pourquoi personne réagi ? C'est simple, j'ai eu la brillante idée de m'isoler dehors par la porte de sortie là où il n'y a pas de caméra de surveillance, on remercie Scott, bref je suis là dehors comme dans tous les films dans une ruelle sombre avec un cul de sac au bout, là où une personne normalement constituée ne va pas. Je vais sûrement me faire violer sans rien pourvoir faire si ça continue.