Diversion

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La nuit dérive sans peine, pourtant le jour compte les heures
Alors que ce lit caresse ta peau, la soie nous entrave;
Et, mes mains suivent sans bruit, pour te plaire
Dans des blasphèmes qui nous mènent dans ce havre

De paix, où ta chair charme mon cœur sans souci
L'ambiance calme le jeu, et la respiration rythme nos corps,
Une pointe de mélodie à la clef s'ajoute ainsi
Pour clôturer cette symphonie avare mais sans tort

Mais à chaque notes la chaleur monte afin de combler à tout jamais,
Ce serment, qui n'a pas besoin de signe puisque je t'aime
Puis pour nous mettre plus à l'aise, donne-moi juste la main
Pas besoin de filtre ni tabous, tu es cette femme

Qui fait rougir mon cœur dans un fléau de désirs impolis
Puisqu' à chaque battement il rejoins les haut lieux sans peine;
Afin de faire jouir deux être avec des mots abolis
Le crépuscule reste discret tant que la nuit reste sur le devant de la scène...

Je le répéterai toujours, ton absence me faisais de la peine;
Toi qui disais sans cesse : - Puisqu'on s'aime !
Dis- moi si mon cœur peut rester libre et équanime alors que sans toi je ne suis plus le même.

Les Maux Du Mal Où les histoires vivent. Découvrez maintenant