Les Maux Du Mal

Prose élite

Affermis par la douleur de la sagesse, je prie pour que la haine disparaisse. Loin du regard pur de mon enfance, je suis devenu fugitif durant mon adolescence voulant d'une vie sans caresses mais moins nourrie par la tendresse et mon cœur m'a fait défaut de toute sa richesse.

Je cherche à renaître chaque jour pour me souvenir de ma première naissance donc l'essence précède l'existence mais dans mes songes cela perd tout son sens. J'y réfléchis de plus en plus lorsque mon corps se dit être gêné par mon silence. Je ne suis qu'un insolent tant j'essaie de consommer l'Amour à outrance pourtant me fabriquer des désirs j'y trouve une certaine répugnance. Puisqu'il faut faire valoir ses passions, l'écriture connaît les affres de mon ambition.
Je me remets en question puis interroge chaque seconde pour me donner l'illusion de pouvoir gérer la pression. Alors mes émotions deviennent source de distraction et la vérité est sujette à la contradiction ne sachant plus qui se voile pour couvrir mes erreurs.
Mais la solitude m'apaise, elle veut me dire qui je peux être loin de ceux qui me disent qui je dois être. Une vie en déclin, je rêve d'ascension mais certains de mes proches sont montés au ciel alors laissez moi être tête en l'air. Je sondes ma propre psyché en me disant que l'absence de mon père a fait de moi un grand garçon, quelque peu discret pour appréhender ses nouvelles responsabilités.
Donc plus je me donne, plus je vous prends par les sentiments parce que je m'en fou du « vous », un peu du « nous » bientôt du « tous » et ce n'est pas qu'une impression.
Loin du réveil, je suis de ceux qui ne disent pas ce qu'ils pensent donc ne pensent pas ce qu'ils disent. Je rêve d'autre chose que de mourir sur une plage plume à la main dévorée par la douceur de l'océan car je m'y baigne depuis petit donc mon âme y chavire.

Beaucoup trop abîmé pour m'arranger avec la paix, j'ai dû enfiler un treillis pour vivre sur Terre. Je me demande : pourquoi combattre ses sentiments ? pour qu'on se supporte ? Alors faut juste que l'on se raconte l'histoire d'un jeune nigaud qui écrit pour avoir plus confiance en les autres, en se disant que ce serait mieux ainsi mais qui doute, car certaines filles lui disent : - Tu nous plais ... Alors que la première chose qu'elles voient en lui c'est ce qu'elles aiment. Autant de questions sans réponses, dans un vide émotionnel les sentiments ne s'y retrouvent plus, dans un amas d'abîme il te sera difficile d'être ma Valentine. Je veux aimer, me pommer, rire sans faire de bruit, jouir avec l'accord de mon amour , bâtir à l'aide des cœurs, cette volonté que je porte pour venir me promener dans les mots.
Plus du mal à dire qu'à lire, je me retrouve dans ces écrits et si mes larmes ne coulent que la nuit c'est juste parce la lueur du soir peut les dissimuler, je porte cette tristesse dans mon âme pour ne pas oublier que chez-moi les garçons ne peuvent pas pleurer.