Les Maux Du Mal

Ombrageux

J'ai entrevue une ombre
Dans le noir,
Mais ce soir,
Elle porte un visage âpre :

Et je me promène dans mes souvenirs,
Je me dis bêtement
Que t'as dû cesser de me haïr
Alors, je m'interroge poliment
En me disant que j'aurais pu agir
Autrement

Quand tu me parlais d'un avenir heureux
À deux, puis avec eux
Mais je n'étais pas assez curieux
Tu nous voyais déjà vieux
Et toujours amoureux
Même les temps pluvieux
Dans un foyer harmonieux
Loin d'un passé que l'on dit être mieux;

À cet époque tu voulais devenir ma reine
Mais mes absences t'ont fait de la peine
Et ne désirant aucunement être ton roi
Dans tes yeux j'y ai lu cet effroi
Qui domine un cœur en plein désarroi
Ma réponse était plus que maladroite
Donc, j'ai fini par m'éloigner de toi
Puis, tu as pris tes distances
Mais je ne te devais aucune obédience

Petit à petit j'ai perdu ton attention
Puis dans le feu de notre passion
On y a brûlé toutes les déceptions
Aujourd'hui, t'as pris une autre direction
Et la fumée a dissimulé nos émotions;

Je te souhaite ce bonheur dont tu dis avoir été privée. Mais j'ai retenu ces fausses larmes qui m'ont captivée, au point que j'ai failli perdre cet art que ma mère m'a appris à cultiver.

Dans l'absolu ma plume veut voyager dans tout les cœurs
Un oublie sans remords met fin au voyage,
Dans une telle chute l'on fini par perdre ses propres bagages.

La souffrance , je ne l'ai pas choisi
Mais ma douleur dépend de moi,
De comment je la vis.