Partie 8: MAG

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Lorsque j'avais franchi le seuil du salon , la première chose qui m'eut interpellé était les liaises d'argent sur la table. Il y en avait des tonnes que je me crus divaguer. Senior n'était pas seul, entouré de six hommes qui apparemment paraissaient peu fréquentables . Avec leurs visages qui inspiraient la crainte mais moi je m'en foutais la seule chose qui m'animait à cet instant était ma colère.
Senior leva les yeux d'un air si intimidant que je soutenais avec la même intensité.

Lui: salid( sortez). Souffla t'il ce qui entraîna la sortie de ces monsieurs sur le champ.

Je bouillonnais d'une rage si puissante. Il me scruta du regard croyant que j'allais céder à son numéro d'intimidation . Ainsi nous baignions dans un silence très lourd. Il me toisait , j'en faisais de même. A un moment donné il éclata dun petit rire.

Lui: vous êtes bien une étrange créature, c'est bien la première fois qu'une femme ose me défier ainsi du regard et qui plus ne cède pas.

Moi: qui vous dis que je suis une femme?

Lui: ce n'est pas ce que m'a révélé votre anatomie quand j'ai mis ma main dans votre short.
Aussitôt je me transforma en une tomate mûre de chez panzani. Il rit face à ma pudeur.

Lui: une vrai Santa DD
C'était la deuxième fois qu'il m'appelait par ce nom dont je ne comprenais pas la source. J'essayais de me ressaisir du mieux que je pouvais car à vrai dire quand je suis face à cet homme je perdais tous mes moyens. Il m'intimidait et ça me dérangeait . Je n'étais pas à l'aise lorsque je le vis se lever du fauteuil rouge pour se diriger vers moi instinctivement je reculais ce qui l'amusa.

Lui: que ça soit la dernière fois que vous me criez dessus devant mes employés vous m'avez compris?

Moi: épargnez moi vos airs royaux ça ne vous décrit pas et répondez plutôt à ma question, dans quoi diable m'avez vous fourré ?

De sa carrure imposante il était de dos mais il se retourna en me regardant de profil faisant virevolter ses mèches bouclées.
Il était effrontément superbe.
D'un sourire narquois il ne me répondit pas mais se contenta de prendre une liasse de la table en me la glissant.

Lui: tenez, je vous ai vu à l'œuvre vous êtes douée . Il y a vingt mille dollars, c'est plus que ce qu'on avait convenu. Vous pouvez compter.

Je regardais d'un air détaché la liaise sous mon nez puis le scruta encore.

Moi: senior je n'aime pas me répéter, dites-moi dans quoi vous m'avez embarqué, pourquoi ne pas m'avoir précisé qu'il s'agissait d'un braquage?

Lui: je ne vois pas l'utilité de le savoir au contraire je vous ai rendu service. Vous avez travaillé pour moi sans possibilité d'être suspectée . Ne suis Je pas redevable ?

Moi: vous ne l'êtes point en faite vous voulez juste un joujou pour satisfaire un caprice.

Lui: cette remarque n'a pas sa place ou bien parlez vous d'un autre contexte?

Je me sentis troublée et je me mordis la langue. Il n'avait pas tort.

Moi: j'aimerai comprendre, je veux savoir. Je ne veux pas être prise, je ne dois pas être prise pourquoi ne m'avoir rien dit? Il y va de mon avenir. Je..je.. un braquage mais pourquoi? Déblatérais je paniquée.

Il s'avança vers moi puis posa ses mains viriles sur mes hanches . Un léger frisson me parcourut le long du dos.
Lui: calmos Adrianna, il n'y a pas de raison que vous vous faites prendre. Tout a été calculé à la lettre et je ne crois pas que le directeur soit assez stupide pour me dénoncer car il sait déjà que j'en suis l'auteur.

De l'innocence à la cruauté  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant