Partie 11: impacts

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Nos fiançailles ont engendré beaucoup de bruits. Mes amies à savoir, Mandi et Valentin furent si heureux pour moi allant même jusqu'à planifier la cérémonie qui n'avait même pas encore été fixée.
Quant à Amine, lorsqu'il l'a su il m'a juste dit:

-donc c'est bien sérieux entre vous? Adrianna ne te jette pas dans la gueule du loup.

J'ai ignoré ses mots car je me disais que là où il y a de l'amour il y a toujours de l'espoir et moi je gardais espoir au fin fond de mon cœur que je serais toujours comblée aux côtés d'Adriano, et à l'époque je l'étais.
J'étais heureuse à ses côtés. Le simple fait de regarder ma bague remplissait mon petit cœur à un tel point que je m'imaginais subir prochainement une crise cardiaque.
Il était ma vie, mon rayon de soleil, ma joie.

La situation fut tout autre pour ma famille surtout pour grand-père Sidya. Il l'a très mal pris ou du moins se permettait de fixer des règles que j'ignorais volontairement le tout naturellement du monde.
Seuls Mamie Dri et Wadjid étaient plus enthousiastes. Comme toute personne aimante elle a quand même voulu savoir qui s'était et le voir même si ce n'était que virtuellement.
J'avoue que le courant est passé entre eux deux sur le champs. Disons que Mami est très ouverte d'esprit et sait reconnaître le vrai du faux car juste après elle m'avait contacté à part en confirmant le fait que Marc m'aimait . Elle m'a aussi mise en garde malgré tout , pour avoir sa bénédiction il fallait faire les choses bien.
Ma famille aimait trop les protocoles chose qui m'exaspère.

Marc m'avait proposé de venir passer les vacances à Miami , chez lui. Chose que j'ai accepté sans réfléchir car de un je me trouverai à ses côtés et de deux j'aurais Mandi avec moi. C'était tout ce qui m'intéressait.
La surprise que j'ai eu en découvrant le palace qui lui servait de demeure. Je n'ai nullement les mots pour décrire cette splendeur. La maison était juste superbe .
Il m'avait présenté à l'ensemble du personnel en soulignant que j'étais sa fiancé et qu'ils avaient l'obligation de bien prendre soin de moi. J'étais stupéfaite.
J'avais même droit à une styliste, vous imaginez. Elle s'appelle Amanda, retenez bien ce nom.

Marc m'avait fait visiter les lieux qui jusqu'à présent représente un rêve je dirais. Tout était si beau.
Marc était beau, Miami était beau.

J'ai eu à passé les plus belles vacances de ma vie avec ma meilleure amie qui était toujours d'attaque pour une escapade des plus rafraîchissantes et mon fiancé qui n'hésitait pas à me faire plaisir tout le temps. Il lui arrivait même qu'on se rende au port pour prendre son yatch et passer la journée en mer tout en amoureux.
Un jour il rentra plutôt du travail puis sans que je ne comprenne quoi que ce soit , nous nous sommes envolés pour Bali dans son jet.

Il passait la plupart de son temps à me faire découvrir le jet ski, la plongée ou même la flemmardise. J'étais plus qu'heureuse à ses côtés me croyant dans un rêve tellement que je n'arrivais plus à croire tout ceci.

Nous y sommes restés trois jours avant de rentrer.
Malgré mon éloignement de Chicago, je continuais de m'entraîner toute seule. Amine me donnait le plus souvent de ordres et les défis à relever que j'appliquais sans détour.
Ce n'est pas parce que j'étais fiancée que j'allais renoncé à mon but.

Notre couple allait bon train. Il m'arrivait également de temps en temps de m'incruster dans ses affaires pour savoir exactement ce qu'il mijotait et je reconnaissais être surprise. Ce n'est vraiment pas donner d'être le leader d'une mafia.
Croyez le ou pas mais j'avais commencé même à avoir quelques notions des procédés. Avec la fabrication des faux billets où je fus sidérée en voyant les conditions de procédure de ses employés. Tout était parfaitement calculé. Après chaque nouvelle confection , le bâtiment en entier est désinfecté et nettoyé de fond en comble pour ne laisser aucune trace, même pas dadn.
Le trafic d'armes aussi était plus surprenant. Chaque deux jours Marc me disait qu'il changeait de locaux pour au cas où il y aurait des taupes qui pourraient parler à la police.
Il était le seul à connaître les divers planques qui variaient , lui et son cousin Pablo qui était au passage sympathique mais trop charmeur. Au début il essayait de m'intimider en voulant se la jouer mais je l'avais direct calmé en lui cassant presque le poignet au grand bonheur de Marc. Depuis lors on est devenu ami.

De l'innocence à la cruauté  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant