TRANSFORMERS MOVIEVERSE : One Shots

Petit accident

Dans cet OS je vais essayer d'aborder certains sujets sérieux qui pourraient voir le jour après Transformers 5 ^^ Maintenant que Cybertron et la Terre sont côte à côte, il devrait y avoir de l'entraide entre les deux espèces distincts, non ?

En tout cas c'est ma vision des choses alors n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !

Petit accident

Optimus Prime soupira intérieurement.

Voilà maintenant deux heures piles qu'il était coincé dans cette première réunion annuelle avec certains humains importants de la société. Une réunion qui permettait de faire le point sur leur situation actuelle ainsi que sur celle des Decepticons un peu partout dans le monde. Megatron y avait été vaguement mentionné, aperçut à Cuba récemment.

Dans la base NEST une salle avait été spécialement construite pour établir ce genre de conférence de la plus haute importance mais malheureusement interminable. A hauteur du bassin du Prime, une longue table en verre se dressait pour que les humains puissent y prendre place et débattre avec le chef des Autobots sans avoir de problème de taille et être plus ou moins égale. C'était très astucieux et pratique pour tout le monde.

Parmi les humains invités à la conférence classifiée secret défense se trouvait le Major William Lennox ainsi que son supérieur le Général Glenn Morshower. Les deux seules personnes qu'Optimus Prime connaissait vraiment. Les autres provenaient de lieux ou d'Etats différents.

D'abord le ministre de la défense, un vieux monsieur rabougri avec un visage sévère et des lunettes carrées. Ensuite la secrétaire d'Etat, chignon serré bouche constamment pincée et également avec des lunettes. Deux scientifiques renommés en chimie et biomécanique de l'Ohio dont un du nom de Mongomery, peau mate et cheveux frisés un peu trop nerveux sur son siège. Des représentants de plusieurs pays de l'Est et de l'Ouest mais notamment du Sud, là où l'activité des Decepticons était croissante depuis quelques temps.

«Nous pouvons faire venir d'avantage de matériaux de la Chine, de l'Australie et du Brésil. Il suffit d'établir un accord avec ces pays pour avoir l'autorisation d'importer du fer et du minerai en grande quantité jusque chez nous.» Expliqua le conseiller du chef d'Etat.

«Pour ce qui est du mercure et du cuivre, l'Algérie et l'Italie pourraient éventuellement nous approvisionner. Malheureusement certaines de nos stations sont inactives après l'effondrement de Cybertron. Mais d'après les rumeurs, nombreux pays souhaitent collaborer avec nous pour reconstruire votre planète.» Poursuivit la secrétaire en levant les yeux de ses dossiers pour regarder l'Autobot silencieux.

«D'après nos calculs, il faudrait environ dix à quinze ans pour remettre en état l'infrastructure de Cybertron. Quelques-uns de nos confrères de l'université d'Oxford sont un peu plus pessimistes et pencheraient plutôt pour une trentaine d'années, avec nos performances et nos avancées dans la science.» Rectifia le premier scientifique d'un haussement d'épaules, dans ses mains des feuilles de calculs complexes.

«Malheureusement les ressources naturelles de la Terre ne remplaceront jamais le Transformium. Elles sont insuffisantes et trop précieuses. Il faut que nous rouvrions les mines de Transformium et que nous utilisions cette matière en priorité absolue.» Renchérit Monsieur Mongomery en posant ses mains à plat sur la table lisse.

«Vous êtes complètement fous ! Cela demanderait des milliards à l'Etat ! Même si nous trouvons des accords avec les pays productifs, les sommes resteraient astronomiques !» S'écria le ministre de la Défense d'un air ahuri.

«Vous avez pourtant autorisé son extraction il y a trois ans. En Chine, sous la directive de Joshua Joyce. Pour faire une armée de robots soit disant entièrement sous le contrôle de l'armée ainsi que celui du Vent de Cimetière si je me souviens bien, non ? Et le problème d'argent n'avait pas été évoqué à cette triste époque.» Lennox plissa les yeux tout en se penchant vers le ministre de la Défense qui essayait de détourner le problème d'une manière ou d'une autre.