CHAPITRE 3

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Adama sortit de la maison très tôt le lendemain. Elle eut juste le temps de prendre les bénédictions de son père et de ça mère avant que ce dernier ne lui ordonne de rentrer tôt. C'est ça, va dire ça à mon patron. 


Elle prit le bus après s'être battu pour monter à l'intérieur ses habits était tout froissés maintenant. Quand elle pense qu'elle s'était lever tôt pour les repasser quel gâchis.

Il fallait qu'elle change de place. Ce gars derrière elle n'allait pas tarder à se coller à ses fesses. N'ayant pas trouver de place assise elle avait du s'agripper à la barre fixe.

Avec le temps elle avait appris à reconnaître ces gros pervers qui montaient dans le bus, juste pour coller leur bangala contre toutes les femmes présentent. Mon frère matin bonheur la tu commences  déjà le repérage. Faut venir ici

- Takhawal ni bamou lale la. (Reste près de moi jusqu'à ce qu'il te touche) lui dit une voix d'homme à côté. Vous n'avez pas honte de faire ça en publique.

Le M en question faisait semblant de ne pas se sentir concerné.

- Merci grand dit une autre voix de femme. Depuis tout à l'heure il fait des vas et viens. Je te parle à toi gros dégueulasse. Tchuiiiiiiip

- Je sais j'ai compris son manège, essaie de venir près de moi rek tu vas voir.

Le M les ignora et descendit à l'arrêt suivant. Ce fut le coup d'envoi pour une discussion animé sur les prédateurs sexuels dans les bus. Chacun y jetait son grain de sel. De son expérience personnelle à ce qu'une pauvre victime avait vécu. Parfois pure fiction. Assez souvent incroyable mais vrai.

Adama remercia chaleureusement le gars qui était si gentiment venue à son secours.  Malheureusement pour elle, ceci ne serait pas la dernière fois, elle constituait une source de choix avec son gros derrière. Elle courue ce qui lui restait de chemin pour arriver à son travail. Elle  prit le temps de se repoudrer dans l'ascenseur et de s'asperger de parfum bon marché, avant qu’elle n'arrive au dernier étage, elle se dirigea d'un pas posé à son bureau. Il ne faudrait surtout pas qu'elle re-transpire.


- Tu as deux minutes de retard jeune fille.

Elle fit la grimace à Amadou. 

- Bonjour M l'assistant vous allez bien. Moi aussi je vais bien

- C'est ça moque toi. Il veut te voir

- Tu es sérieux ? Elle avait pâlit.

Amadou éclata de rire.

- Tu te fou de moi mais lui tu le respecte ? Si tu avais vu ton visage.

- Oufff

- Les jeudis il vient toujours à 10h. Mais le matin la première chose qu'il fait c'est te voir dans son bureau à 8h00 pour la distribution des tâches. Donc assure toi de venir à 7h30

- Excuse moi M avant l'heure ce n'est pas l'heure

- Hum va le lui dire n'est ce pas tu as la bouche

- Non je me contenterai d'y penser très fort quand il me fera la remarque
Il sourit. Il avait un beau sourire. Avec une rangée de dents parfaitement alignées.

- Aller installe toi. Petite poltronne. Je te montre ce qu'on fait d'habitude. Mais avant ça,

- va prendre ton petit dej à la salle de repos. Avec un peu de chance tu trouveras encore des croissants.

- Il y a une sale de repos ici ?

- Oui avec des jeux vidéo et un masseur pro

- Tu es sérieux ???

- J’ai une tête à plaisanter à cette heure ? C’est un concept qui marche bien pour booster le potentiel des collaborateurs. M veut que tout le monde se donne à fond, alors il y met les moyens

- La grande classe

- Allez file


La salle de repos en question était une grande pièce  avec deux gros fauteuils, un canapé est une table à manger pour au moins une dizaine de personnes. Il y avait un micro-ondes une machine à café. Un panier rempli de fruit et un autre de viennoiseries. Elle ouvrit les placards pour chercher une tasse. Il y avait également du lait et du sucre et même du thé. Elle opta pour un thé et un croissant. Il était super bon. Cela faisait longtemps qu'elle n'en avait pas manger. Trop longtemps.

Elle aurait aimer partager cela avec ses parents et ça sœur. Mais bientôt. Si elle se débrouillait bien pour montrer à son patron qu'elle était indispensable. Ces années de disette allaient bientôt se terminer. Elle se dépêcha de regagner son poste en fait celui de Amadou qu'elle squattait. Toujours pas de patron en vu. Elle s'installa et il lui mit un ordi dans les mains.

- Quoi ?

- C'est le tien !

- Sérieux ?

- Heu je crois oui

- Pourquoi j'ai un ordi ?

- Pour travailler peut-être ? Je sais pas pourquoi le boss te donnerai un ordi.

- Ça vient du grand manitou

- Adama ceci est ton instrument de travail. Ouvre le et je commence à te donner les documents sur lesquelles je bosse en se moment.

- Mais c'est pas un peu tôt pour me donner un ordi.

- Tu n'en veux pas ? Ça va être difficile de travailler sans

- Il est magnifique

- Trêve de bavardages il faut bosser

- Et le grand manitou il compte pas venir ?

- Les jeudis matin il emmène son grand-père chez le médecin

- Quel petit fils modèle

- Je sens une note de sarcasme

- Ou ça dans ma voix ?

Il sourit sans relever.

Mariage et DémonsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant