Chapitre 8 : révélation

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Au bout d'une heure, je sentais qu'on m'avait déplacé je me trouve sur une chaise. Je dois être mort par ma blessure aux cornes vocales mais cela ne semblait pas étonnant. Je ne pouvais voir pour cause j'avais un sac sur la tête, que l'on me retira. On m'a emmené dans un endroit éloigné avec de la végétation autour de nous. Comme je suis à moitié sonné donc on a dut me conduire à Tontouta. Je ne pouvais bouger, une voix familière retentit en disant :

- Mon petit Mathias, pourquoi est-ce qu'il a fallu que tu oublies tes affaires au labo ? Pourquoi tu t'es approché de mes méduses et but le jus d'Ugli ?! Mon jus d'Ugli ! Tu en sais beaucoup trop à présent, même ce Micho m'a dénoncé. Pourquoi Mathias ? Pourquoi ? Tu aurais dû rester à ta place en t'éloignant de mes expériences et tu ne serais pas devenu ce que tu es maintenant.

- Qui êtes-vous ? ai-je alors répondu.

Son rire diabolique fut sa réponse, elle ajouta ensuite :

- Ce n'est pourtant pas évident ?

- Qu'est-ce qui est évident ? rétorquais-je.

Pris de colère me dit :

- Mathias... Beau mais plus stupide que je ne le pensais. Voyant... ok je vais t'aider un peu. Si je te dis : scientifique, immortalité, meurtre... ?

Je mis quelque secondes en conclus que le meurtrier en avait après moi mais j'ignorais pourquoi. Mais ce qui m'intriguais été de ne pas savoir où se trouvait Teresa. Je lui demandais donc :

- Qu'avez-vous fait de Teresa ?

Elle rigola de nouveau, et expliqua ceci :

- Mathias, je vais t'expliquer la chose suivante. Tu es un mauvais observateur, tu ne te pose pas les bonnes questions car vois-tu je te suis depuis toujours, pour être plus précise depuis 3 ans...

Alors là ce fut la confusion total.

- Mais je ne comprends pas, qui es-tu ?

Son visage apparut devant moi, j'avoue que ne suivais plus rien :

- Teresa ?! Mais... Mais...

Je ne voyais pas les raisons qui l'on poussait à devenir comme ça.

- Pourquoi... ? Comment... ?

Ce fut un jeu pour elle, cette dernière ne s'arrêtait rire de manière diabolique.

- Bravo mon cher Mathias, tu n'es pas si bête finalement. Eh oui, c'est moi qui ai commis tous ces meurtres. Oui je sais, ce n'est pas mon genre et tu ne me crois pas. Mais saches une chose, il y a de cela 4 ans donc l'âge du collège. J'étais le souffre-douleur de trois jeunes filles, un jour nous étions en plein cours de sport pour une course d'orientation. Cela se passa en dehors de l'établissement évidemment, je n'avais aucun ami. Je fus choisie comme d'habitude en dernier, ayant trouvais une balise je ne signalais à mon groupe pour qu'ils m'attendent. La balise se trouve dans un coin éloigné, le code inscrit correspondait aux initiales de mon collège. C'est alors que quelqu'un m'a saisi le bras de gauche par derrière. Ce fut les trois filles, je t'épargne les détails tu es assez brillant pour t'imaginer ce qu'elles m'ont infligé. Te voir en train d'être agresser me fit rappeler ce souvenir, je t'ai vengé en quelque sorte. Depuis ce jour j'élabore une vengeance, je les ai observé depuis ce jour à distance, j'ai pu constater qu'elles menaient la belle vie. Mon père collectionnait des espèces rares dans notre son labo. Tu le connais d'ailleurs c'est dans celui où tu feras ton stage...

Je la fixais avec des gros yeux. Elle continua par me dire :

- Oui Mathias, mon père est Éric. Ah oui en passant comment as-tu trouvé mon déguisement ? Je vais t'aider l'homme que tu as vu n'étais nul autre que moi avec une perruque et une casquette. Éric m'a autorisé de travailler dans cette salle le soir à l'abri des regards, visiblement cela n'a pas pu durer davantage, par ta faute. Bien je t'ai assez dis, voici mon plan aujourd'hui à 22h précise mes trois ennemis vont se retrouver devant un restaurant avec leur petit ami.

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