› 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟒

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Nous avons marchés vers le sud pendant dès heures, mais aucune trace du groupe. Le silence régnait dans toute la forêt et plus aucun rôdeur ne semblait être là. La pluie avait déjà commencé à tomber en raison de l'automne, des goutes tombaient sur mon visage ce qui faisait le plus grand bien. J'ai remarqué que pendant le trajet, Carl me jetait des petits coups d'oeil. Je tenais quand même à rester en avant pour bien lui faire comprendre que je n'avais pas envie de parler.
On a fini par arriver jusqu'à une grange où le reste du groupe était réuni. Rick porta une main sur son front avant de prendre Carl dans ses bras. Daryl arriva jusqu'à moi et me fit un check de la main.

- Je savais qu'il reviendrait en un seul morceau avec toi ! Dit il.

- Vous allez bien ? Demanda Maggie.

- Comme toujours. Dis je sèchement.

- Bon et bien, qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Demanda Glenn.

- On pourrait rester ici pour la nuit ? Proposa Sasha.

On rentra dans la grange, mains armées. A première vue, aucun rôdeur a l'intérieur. Cette endroit sentait le foin et l'humidité, pas top pour dormir mais on va faire avec. Je partis inspecter le fond de la grange et je m'y installa. Je pris le livre dans mon sac, secoua un peu la poussière et m'installa par terre.
Nous avions tous finis d'inspecter la grange et ses alentours et tout le monde s'était installé. J'entendais Michonne et Rick discuter:

- Judith a faim, on a pas assez de nourriture.

Je fixa mon sac lourdement puis porta mon regard sur la petite blonde qui me souriait. Devais je partager mes rations, ou faire croire que je n'avais plus rien. Je réfléchis quelques secondes puis ouvris mon sac pour le balancer au milieu.

- Servez vous.

Ils s'arrêtèrent tous de parler et me fixent comme si j'avais sortis de l'or de mon sac.

- Je l'ai dit dans ma tête ou...

- Pourquoi t'as tout ça sur toi ? Coupa Rick.

Les autres commencèrent à se servir dans mes rations, ils étaient absolument affamés pour tous se taire. Je tendis une conserve à Daryl qui était en train de vider un écureuil. Il l'a prit et l'engloutir avant de se remettre sur son repas.

- Réserves.

Rick s'avança lentement et peut deux compotes qui étaient au milieu du tas et les donna à Judith. Tout le monde avait l'air de se régaler apparemment, je marquais peut être des points. Je sortis de l'eau de mon sac et je le bu tout en continuant à lire mon livre.

- Merci. Dit Michonne.

[..]

Plus tard dans la soirée, un bruit de porte claquante me réveilla. J'ouvris vite les yeux et remarqua Daryl et Rick retenant la porte a bout de bras. Je me leva en vitesse pour les aider. Je posa mon épaule contre le bois et essaya de repousser les rôdeurs en dehors de la grange. La pluie battait et tombait à flot, nous étions les seuls réveillés.

- Je ferais mieux d'aller dehors les tuer. Dis je en sortant mon couteau.

- Non, ils se not beaucoup trop nombreux ! Répondit Daryl.

[...]

Je me réveille en sursaut, tout le monde avait disparu et la grange était totalement détruite. Je ne me souviens plus de rien après avoir aidé Rick et Daryl avec les rôdeurs. Je sens une douleur atroce et quand j'essaye de me relever, je ne peux m'empêcher de crier de douleur. Je regarde ma jambe, elle est engloutie sous un tas de bois. Je saigne aussi des bras et a l'arcade, qu'elle chance. Je déchire un bout de mon t-shirt pour me préparer à emballer ma jambe. Je compte jusqu'à trois puis la tire hors du tas de bois. Je l'emballe dans le bout de tissu puis essaye de marcher et par chance, j'y arrive. Je suis partis me réfugier dans la forêt en me retrouvant encore seule. Après avoir remis les événements dans l'ordre, je me souviens: les rôdeurs qui frappaient cette nuit, ont débarqués dans la grange et tout le monde s'est enfui dans sa propre direction. Je regarde autour de moi et ne vois que des rôdeurs décapités aux alentours. Alors que je reprend mon souffle, un rôdeur me saute déçu. J'attrape au plus vite mon poignard, le plante dans son crâne et le bruit pénible de son grognement s'arrêta. J'essaye de me relever pour repartir dans la grange, chercher mon sac. Une fois récupéré, je me dépêche de sortir de là mais je percute quelqu'un au vol. Nous tombons tout les deux par terre et évidemment je sors mon pistolet pour le braquet sur lui.

- Je crois qu'on a eu la même idée en venant ici.

- Carl...

[...]

Je ne vais pas cacher que j'en ai un peu marre de me retrouver avec lui mais bon, pas le choix de le ramener avec moi.
Nous avons quittés la grange après avoir attendus au moins trente minutes pour voir si qulequ'un d'autre aurait eu la même idée que nous. On a attendu dans le silence sans même s'adresser un regard.
Nous sommes sur la route, fatigués de marcher sans arrêts. Ma jambe me fait mal mais je n'au pas le choix d'avancer, je ne veux pas être un poids mort. Elle laisse tomber du bandage quelques gouttes de sang, tel un appât à rôdeurs.

- Qu'est-ce qu'il t'est arrivée ? Demanda Carl en voulant briser le silence.

- Je me suis réveillé sous des planches en bois. Répondis je. Et toi, pourquoi t'es seul ?

- Je me suis caché derrière derrière la grange en attendant les autres. Mais en revenant, je n'ai vu que toi.

- Donc tu ne sais pas si les autres sont toujours en vie ?

- Je n'ai vu personne.

[...]

On a fini par arriver devant un grand mur en ferraille, entouré de plusieurs voitures remplies de piques en bois. À côté, un panneau indiquait: Alexandria, accueille les égarés mais pas les pillards. Je fis signe à Carl de prendre son pistolet en cas de surprise. Il escalada le mur en premier puis je fis de même. De l'autre côté s'y trouvait des maisons, des jardins et même des humains.

- Helena, regarde ! Dit Carl.

Le groupe était à l'entrée, attendant sûrement notre retour, ils allaient tous bien.
Nous partons les rejoindre, Carl fit un câlin à son père et sa sœur pendant que moi je me contentais de surveiller autour de nous.

- C'est sympa d'être venu nous chercher, merci. Soufflais je.

- On savait que vous alliez nous retrouver. Dit Daryl.

- Ouais, mais j'en ai un peu marre de m'occuper de lui.

- En fait, on est où ? Demanda Carl.

- Vous êtes à Alexandria, en sécurité. Répondit une vieille femme derrière nous.

Prise par surprise, je me retourne, suivis des autres, en braquant mon pistolet sur la femme.

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