La plupart des récits débutent par une belle journée ensoleillée. Tout simplement pour décrire une situation initiale, une situation où 'Tout va bien'. Mais le "Tout va bien" ne dure jamais bien longtemps, tout comme le soleil finit par laisser place aux nuages gris.
Mais restons à la situation initiale, au début du récit.
Braquons notre attention sur ce jeune basketteur métis, seul au milieu de la rue, qui se tient nonchalamment devant un lugubre bâtiment, blasé au possible, sans se douter un instant du tourment qu'il l'attend.
« Mais qu'est-ce que je fou là ? »
Aomine avait soufflé cette phrase avec exaspération, le regard porté sur le manoir qui se tenait devant lui. Le genre de bâtiment typique des films d'horreurs : mal entretenu, lugubre, parfais pour foutre les chocoques à n'importe qui ! Enfin... sauf à lui, le grand Aomine Daiki, qui était juste épuisé et qui n'avait qu'une envie : rentrer chez lui et faire une sieste.
Mais si son désir de dormir était si fort, pourquoi se trouvait-il là ? Eh bien, parce que...
« Aominecchi ! »
Ce cri eu le don de le faire sursauter, mais il reprit rapidement contenance pour se retourner vers la personne qui l'avait interpellé : Kise Ryouta, beau mannequin au cheveux blonds et également l'un de ses anciens coéquipiers, beaucoup trop souriant et rayonnant de joie pour le pauvre Aomine.
« Qu'est-ce que tu fou là Ryouta ? »
Le blond ne releva pas le ton nonchalant et, toujours souriant, il s'approcha gaiement du métis :
« Akashi m'a envoyé un message pour me dire de le rejoindre ici. Je suppose que c'est pareil pour toi ? »
C'était plus une affirmation qu'une question, mais Aomine hocha tout de même la tête avant de reporter son attention sur le manoir, ne cherchant même pas à retenir le bâillement qui traversa ses lèvres. Oui, c'était exactement ça : Akashi, leur ancien capitaine, schizophrène et réincarnation du sadisme, lui avait envoyé un SMS pour lui donner rendez-vous devant le manoir-méga-cliché.
Et Akashi avait toujours, TOUJOURS, ce qu'il voulait. Enfin ... sauf ça victoire à la Winter cup, que Kuroko lui avait volé une semaine plus tôt.
Cette dernière pensée lui fit l'effet d'une bombe et une panique sourde le submergea brutalement : le schizophrène ne les avait pas convoqué pour passer sur eux toute la colère et la frustration de sa défaite ?
Il s'apprêtait à faire part de ses pensées à Kise mais un nouvel arrivant l'en empêcha :
« Mine-shin, Kise-shin, qu'est-ce que vous faites là ? »
Les interpellés se tournèrent vers le nouveau venu : deux mètres huit, cheveux mauves, mec je-m'en-foutisme bouffant sans cesse des sucreries ... Atsushi Murasakibara, bien sûr !
Trois membres de la génération miracle, convoqués dans un même lieu, par la même personne.Non mais sérieusement, c'était tout sauf une coïncidence ! Akashi avait forcément prévu un quelque chose !
« On a été appelé par Akashicchi ! » répondit le mannequin qui souriait toujours.
Murasakibara hocha la tête pour le remercier puis entama un nouveau paquet de bonbon dans le plus grand des silences.
Comment ces deux-là pouvaient rester aussi calme ? Aomine ne comprenait pas. Enfin ... pour le géant, il n'était pas si étonné qu'il ne se pose pas de question quant à ce rendez-vous. Après tous, c'était juste un grand gamin immature obsédé par les sucreries ! Mais Kise ... le copieur n'était quand même pas si bête et naïf ?
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Phobie { Kuroko No Basket }
Hayran Kurgu" La plupart des récits débutent par une belle journée ensoleillée. Tout simplement pour décrire une situation initiale, une situation où 'Tout va bien'. Mais le "Tout va bien" ne dure jamais bien longtemps, tout comme le soleil finit par laisser pl...