Si Akashi était la réincarnation du sadisme, et bien Aomine était la réincarnation de la vanité ! Se sentant toujours supérieur, à parler de manière hautaine et n'en faire toujours cas sa tête. Pourtant, coincé dans ce manoir avec pour seul compagnie Kuroko, l'As de Tôô était méconnaissable.
« Bordel, c'est quoi ça ?!
-C'est juste une souris, Aomine-kun. »Le métisse sentie la honte l'envahir : Il avait l'air fin, tiens, à crier toutes les cinq secondes pour rien ! Son ancienne ombre devait bien se foutre de lui.
Le plus grand mit rageusement ses mains dans ses poches et accéléra le pas, désirant à tout prix sortir d'ici. Grand dieu, il tuerai Akachi dès qu'il le verrait, ça c'était sûr et certain !
En attendant, il fallait au plus vite qu'il trouve une sortie, car décidément l'ambiance de cet endroit n'était pas faite pour lui !« Aomine-kun. »
L'As se stoppa, légèrement surprise de la prise de parole de son ancienne ombre. Se tournant vers lui, il le vit pointer quelque chose du doigt. Portant son attention sur cette chose, il aperçut... Un porte.
« C'est peut-être la sortie » supposa le joueur fantôme.
Aomine, quant à lui, fronça les sourcils. C'était un peu trop simple... il avait vu assez de film d'horreur pour savoir qu'il y avait surement un piège.
Lançant un regard à Tetsuya, il vit que celui-ci avait les sourcils froncés, surement aussi méfiant quand à cette porte.« Alors... Qu'est-ce qu'on fait ? » demanda le plus grand en fixant de nouveau la porte.
Kuroko se mit à réfléchir quant aux possibilités. Mais une chose était sûr : Cette porte n'était pas là par hasard, et les deux membres de la génération miracle le savaient très bien. Mais ils n'étaient pas dupes : connaissant Akashi, il avait forcément préparé quelque chose derrière...
Subitement, l'As soupira... Puis ébouriffa les cheveux du joueur fantôme.« J'y vais. Reste là. »
Le plus petit le regarda, surpris. Le métisse, lui, était rouge de gêne. Ce n'était pas dans ses habitudes d'être "gentleman".
« Tu n'es pas ... amorça le joueur de Seirin.
- Ferme la, reste là » grogna son camarade.Sans plus attendre, il s'avança et ouvrit la porte. Cependant, Kuroko le connaissait assez pour savoir qu'il était terrifié.
« C'est un salon. » indiqua Aomine.
Testuya s'approcha à son tour et regarda dans la pièce. Effectivement, cela ressemblait à s'y méprendre à un salon. Canapé, cheminé, étagères...
« Devrions-nous entrer ? demanda le bleutée.
- On a pas vraiment le choix. »A moins de revenir en arrière, c'était le seul endroit où il pouvait aller. L'as s'avança donc à l'intérieur suivit de son ancienne ombre, quand un léger bruit de fit entendre. Un claquement, semblant résonner au loin... Et Aomine poussa violemment Kuroko hors de la salle, avant que la porte se ferme brusquement.
Au sol, les yeux écarquillés, le joueur fantôme resta muet de stupeur.« Aomine ! » s'écria-t-il en prenant conscience de la situation.
Il se leva précipitamment et se jeta sur la porte, essayant de l'ouvrir. Sans succès.
« Merde ! entendit-il de l'autre côté. C'est fermé !
- Tu es blessé ?- Non... Et toi ?
- Je vais bien. Merci Aomine-kun... »Dans la pièce, le métisse souffla de gêne avant de répondre :
« C'est rien... »
Le silence se fit. Que faire maintenant ?
Ce fut le plus petit qui proposa une solution :« Je vais aller cherche les autres. Midorima-kun saura sûrement quoi faire.
- Ouai... S'tu l'dis » grogna son camarade.Nouveau silence de Kuroko qui hésitait fortement à laisser son ancienne lumière seule. Finalement, il prit une inspiration :
« Je reviens vite. »
Puis il partit en courant, n'ayant pas de temps à perdre.
******
Midorima et Murasakibara marchaient dans un silence pesant. Le violet regardait sa main blessée tout en la tenant avec l'autre. Les lèvres serrées, un tremblement imperceptible traversant son corps... Il avait mal, vraiment mal, et se sentait prêt à pleurer à tout moment comme le grand enfant qu'il était. Mais il devait se retenir et rester fort, et ceux pour plusieurs raisons : Tout d'abord, il ne voulait pas passer pour un pleurnichard, surtout devant Midorima. Et ensuite... Il ne voulait justement pas inquiéter son camarade. Celui-ci semblait déjà assez chamboulé comme ça, ce n'était donc pas la peine de lui rajouter un poids.
« Une porte... » lâcha le concerner.
Le joueur de Yosen releva les yeux. Ils étaient parvenus au bout du couloir et, comme l'avait fait remarqué le vert, une porte se tenait devant eux. Cependant, au vue du ce qu'il c'était passé avec Kise, cela ne présageait rien de bon.
« Si ce n'est pas la sortie, on fait immédiatement demi-tour » dit Midorima.
Il tentait de paraître autoritaire et assuré. Cependant, Atsushi le connaissait assez pour savoir que ce n'était qu'une façade : Le plus petit était littéralement terrifié et inquiet.
« Allons y. » répondit simplement le violet.
Shintarou s'approcha et ouvrit la porte, non sans hésitation. Devant eux apparurent alors des escaliers, menant vers le bas.
« Sûrement le sous-sol... commenta le joueur de Shutoku.
- Peut être que la sortie et là.. ?
- Non.. Ça m'étonnerait.
- Mido-shin, on ne peut pas savoir sans y aller. »Le vert ne se sentait pas rassuré. En particulier parce que...
« Allons-y, ajouta Atsushi en entrainant son ami avec lui.
- A.. Attend, Murasakibara ! »Parce que... Parce que...
« On ne voit rien ici... » fit le violet.
Exactement.
« On a dû louper l'interrupteur... ! Signala Midorima. J... Je vais regarder. »
Le plus grand fronça les sourcils en se tournant vers lui :
« Tout va bien, Mido-shin... ?
- Mais oui ! » répondit un peu précipitamment son camarade.Remontant les marches en quatrième vitesse, Shintarou chercha l'interrupteur. Sans succès. Il jeta un coup d'œil à la porte : Le bouton était-il à l'extérieur ?
Sans réfléchir, il sortit et tourna la tête vers le mur. Et effectivement, l'interrupteur était là. Un soulagement prit le jeune homme, puis il appuya... Avant de se glacer d'effrois. La porte venait de se refermer... Piégeant Atsushi à l'intérieur.
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Phobie { Kuroko No Basket }
Fanfiction" La plupart des récits débutent par une belle journée ensoleillée. Tout simplement pour décrire une situation initiale, une situation où 'Tout va bien'. Mais le "Tout va bien" ne dure jamais bien longtemps, tout comme le soleil finit par laisser pl...