Chapitre 7

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Dans la peau de Mame Diarra

Celà va faire maintenant presque un mois que je travaille dans l'entreprise de mode "Badiane Créations". Un mois que je supporte le connard qui me sert de patron qui s'amuse à me faire la misère au boulot. Dieu sait que j'ai eu envie de le massacrer sur le coup. Badiane s'amuse tester mes limites, mais pour le moment je tiens le coup, même si je sens que je vais bientôt craquer. Je suis chez moi, on est Dimanche, mon jour de repos. Je dois rejoindre mes copines à "Magicland". Je sais on est des gamines. Mais ça fait un bail qu'on ne s'est pas vu. Alors je choisis de m'habiller comme ça:
Avec ces vêtements :


Pour le maquillage, je mets seulement du eye- liner, du mascara et du baume à lévres.
Et je file au salon où je trouve mes parents entrain de regarder la télé. Je leur préviens de ma sortie avant d'aller retrouver Fatima chez elle. Je vais au terminus prendre le bus DDD pour me rendre à K*** M*****, dans un quartier assez calme. Je repère la maison et me dirige vers elle. Je n'ai même pas le temps de toquer que la porte s'ouvre sur cette folle qui me sert de meilleure amie.

- Wa iow lane la? ( mais toi que se passe t-il?). Demandais je surprise.

- Da ma khamoul lou maye sol( J'ignore ce que je dois porter). Et elle me le dit comme si c'était la chose la plus grave du monde, genre le volcan des Mamelles est entré en éruption.

Vraiment j'en peux plus de cette fille. Je lui demande de me montrer ce qu'elle a dans son armoire. Malgré le fait que nous venions toutes les deux du même milieu modeste, nous faisons très attention à notre apparence physique. La plupart de nos vêtements viennent de nos deux autres amies qui nous l'ont offert. Ce sont des habits qu'elles ne portent plus ou qu'elles ont achetés pour nous , même si on leur dit que ce n'est pas la peine, elle ne nous écoutent pas. Après dix minutes de réflexion intense je trouve enfin la tenue idéale pour elle, comme elle est de taille assez longue, je choisis cette tenue pour elle:


Après nous être maquillées légèrement, nous nous mettons en route pour Magicland ou nous avons donné rendez vous à Adama et à Dieynaba

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Après nous être maquillées légèrement, nous nous mettons en route pour Magicland ou nous avons donné rendez vous à Adama et à Dieynaba.

- Adama Cissé une jeune femme de 23 ans, qui fait des études de marketing. Elle a toujours eu le cœur sur la main, prête à aider son prochain bien qu'elle vienne d'un milieu noble. Son père étant un avocat de renommée mondiale et sa mère l'assistante du PDG d'une banque africaine. Ils m'ont toujours bien traité, c'est pour cela que je les considère comme mes deuxièmes parents. De nous quatre, Adama est la plus mature, elle est un peu comme la maman du groupe.

- Dieynaba Thiam c'est la petite sœur de Adama (enfin sa demi sœur), elle a 19 ans. De nous quatre c'est elle la plus folle, elle s'entend vraiment bien avec Fatima ce qui était vu que ce sont les deux folles du groupe. Elle est un peu comme notre petite sœur, elle fait des études de médecine.

On arrive environ 30 minutes plus tard au portail blindées de gens surtout des enfants. Au bout d'un moment je les aperçois. On se prend dans les bras parce que bordel ça fait presque 2 mois et demi que l'on ne s'est pas vu, à cause de nos travails respectifs. Si Fatima et moi continuons de travailler au restaurant, nous nous concentrons aussi sur nos études de journalisme et de stylisme, Adama et Dieynaba suivent leurs cours de politique et de médecine. Elles sont habillées comme ça:

- Salut ma folle, lança Fatima à Djeyna.

- Coucou mon amour, lui répond cette dernière avant de se jeter dans ses bras, comme si elles ne s'étaient pas vu depuis des siècles. Je ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel et Adama éclate de rire.

- Alors on commence par quoi? je demande.

- Le train fantôme! Cria les deux folles.

- Oh non! lançais je.

Aussitôt Dieyna me regarde de ses yeux de chiens battus. Mais je ne craques pas et reste déterminé. Honnêtement j'ai horreur de ce train, la dernière fois que j'y suis allé, j'ai senti qu'on me frôlait. Et non je ne suis pas bizarre.

- S'il te plait ! me dit elle.

- Non! dis je.

- Pff, trouillarde. Me dit celle qui est censée être ma meilleure amie.

- Même pas. Me défendais je.

Elle me regardent toutes les trois, l'air de dire "si t'es une trouillarde".

Blasée c'est en leur tournant le dos que je croise ce regard familier. Bon sang que fait il içi lui ?

Bonjour chers lecteurs. Ça fait un bail que j'ai pas publié de chapitre. Alors voici le septième chapitre de ce roman. N'hésitez pas à me dire si ça vous plait. Je compte rattraper mon retard le plus vite possible. Le prochain chapitre sera disponible ce soir ou demain matin. Bisous

Au-delàs des limitesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant