Chapitre 9

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  Dans la peau de Mame Diarra

Bon sang, le destin s'acharne vraiment sur moi. Mais que fait içi, aujourd'hui là maintenant. C'est carrément injuste. Je le vois esquissé un sourire en croisant mon regard. Je n'écoute même plus mes amies. Au bout de quelques minutes je remarque enfin trois autres hommes assis à côté de lui. Parmi eux je vois Mr.  Kane et deux autres gars que je ne connais pas, ils doivent avoir le même âge que mon patron et Mr. Kane, environ vingt deux ou vingt cinq ans. Ça doit être leurs amis, je détourne vite le regard avant qu'il ne remarque que je les espionne. Puis je me concentre sur mes amies qui n'ayant même pas remarquer mon trouble, continue de parler du train fantôme, ce maudit manège je vois jure, une fois dedans on a la pire trouille de sa vie et on en fait des cauchemars pendant des semaines, non des mois plutôt. Au bout de cinq minutes je le vois se lever et se diriger vers nous. Merde alors, j'embarque les filles vers un attroupement de gens. Je me retourne et vois que je l'ai semé, par contre je sens trois paires d'yeux me regarder avec interrogation.
-Bah qu'est ce que t'as? Me demande.
- Rien. Répondis l'air de ne comprendre. À moins que vous vouliez restez comme des statues de ce parc d'attraction.
Elles soufflent toutes devant ma remarque et commence à protester, quand Djeynaba lève les yeux et sourit. Nous nous tournons toutes pour voir ce qui la faisait sourire comme ça. Et je souris moi aussi en voyant que nous étions devant l'attraction La Chenille. Nous adorons toutes les quatre ce manège, parce que c'est là que moi et Fatima avons rencontré Adama et Djeyna, c'était il y'a huit ans maintenant et pourtant je m'en souviens comme si c'était hier.
- Vous vous souvenez, c'était içi que j'avais fait tomber ma glace, je n'arrêtais pas de pleurer parce que ne voyais plus ma grande sœur et ma maman. J'étais perdu. Commença Djeyna la voix tremblante d'émotions.
- Oui je m'en souviens, c'était ton anniversaire, Papa ne pouvait pas venir parce qu'il était allé en voyage d'affaires au Maroc. Alors  Maman nous a ammené içi à MagicLand pour te changer les idées. Une fois là tu étais tellement excitée que tu n'arrêtais pas de courir partout, malgré les avertissements de maman de ne trop t'éloigner. Sauf qu'après une heure tu avais disparu. Moi et maman on était morte de panique, on te chercher partout. Déclare Adama nostalgique à ce souvenir.
- Oui c'était quand Diarra et moi étions venus içi pour célébrer notre réussite à l'entrée en sixième. Nous visitions un peu afin de décider par quelle manège allons nous faire. Quand des pleurs m'ont attirés. Quand tout à coup nous sommes tomber nez à nez a nez avec une enfant qui pleurait à chaudes larmes et qui ne cessait sa maman et sa grande sœur. Dis Fatima.
- Comment je pourrais oublier? Moi et Fatima n'arrêtions pas de nous regarder en nous demandant pourquoi une fillette pleurait à chaudes larmes dans un lieu où elle devrait être heureuse. Donc nous nous sommes approché d'elle et nous lui avons demandé pourquoi elle pleurait. Elle a reniflé et nous a expliqué que c'était son anniversaire et qu'elle était perdu. Elle ne savait pas où était sa maman. Puis elle s'est remise à pleurer. Alors j'ai regarder autour de moi pour trouver quelque chose qui pourrait la réconforter puis mon regard est tomber sur la peluche de Dora que je tenais dans mes bras. Alors je lui est donné et elle a arrêté de pleurer. Puis Fatima lui a donné sa barbe à papa et sa glace. Puis toutes les deux nous lui avons souhaitait un joyeux anniversaire. Et nous l'avons aidé à retrouver sa famille. Durant tout ce temps elle avait retrouver le sourire et riait à gorge déployé. Finalement nous avons retrouvé sa famille qui était morte d'inquiétude. Et nous rencontré sa grande sœur aussi et depuis ce jour nous sommes toutes les quatre devenus les meilleures amies du monde, terminais je les larmes aux yeux. Djeyna me prend dans ses bras, puis plonge son regard dans le mien.
- Plus que mes meilleures amies, vous êtes mes sœurs. Dit elle trés sérieusement.
Et ces paroles me touchérent au fond de moi.
- Oui nous sommes des sœurs. Dis je les larmes aux yeux.
-  C'est vrai nous n'avons peut être pas le même sang, mais nous avons toujours été là quand l'une d'entre nous avait des soucis, nous nous aimons. Donc oui nous sommes des sœurs. Dis fermement Adama.
- Oui nous le sommes et le resterons pour toute la vie. Dis Fatima.
Nous faisons donc un câlin groupé.
- excusez moi mais c'est à votre tour de monter. Nous interromps le gars qui contrôle l'attraction. Nous montons toutes dans le manège et c'est partiiiii.
           
             Une heure après

Nous sommes assises sur une table. Et nous discutons toutes de nos vies actuelles en même nous sirotons nos jus de fruits. Djeynaba nous raconte comment se passe son stage et surtout son patron qu'elle décrit comme "le mec le plus beau de la Terre" dit elle en soupirant dramatiquement, ce qui nous fait éclater de rire. Sérieux j'en peux plus de cette fille, elle me tue. Mais elle rajoute qu'elle meurt d'envie d'accepter tous les rencards qu'il lui propose, mais qu'elle a peur parce que c'est un coureur de jupons, et comme il a jeté son dévolu sur elle, elle s'amuse à le faire mariner. Elle veut le rendre fou et apparemment ça marche. Ce qui nous fait rire. Ah ça c'est typique des hommes toujours en train de draguer et pense que toutes les femmes sont des filles faciles. Je vois que nos boissons sont presque finis alors J'informe les filles que je pars en acheter d'autres, je leurs demande aussi si elles veulent autres choses. Je me dirige vers un stand de nourriture pour acheter des jus de fruits, du pop corn, de la crème glacé, et de la barbe à papa. Sauf qu'au moment où je donne l'argent au vendeur une main s'empare de l'argent et paye lui même. Je ne retourne même pas car je reconnais son parfum. Le parfum de cette personne que j'ai évité toute la journée. Le parfum de cette qui m'a envouté ces derniers jours. Je me retourne pour faire face à mon patron.

Donc chers lecteurs voici mon neuviéme chapitre. Vous étiez impatient de lire la suite et bien la voici. Comme j'ai fini mes cours de vacances, je me rattrape en vous la publiant.
Bonne nouvelles années mes fréres et sœurs musulmanes. Bisous

Au-delàs des limitesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant