Lorsque l'on est rejoint par les garçons, un vrai défilé de mode semble se produire sous nos yeux ébahis. Surtout les miens, je dois l'avouer.
Luke est le premier à nous saluer. C'est un Autrichien blond, grand et étudiant en génie biologique. Le savoir pétille dans ses splendides yeux couleurs océan transperçant. Il m'a l'air très gentil et se montre tout de suite très amicale avec moi ce qui me rassure et me détend un peu.
Ensuite nous salut Steven, l'Américain séducteur au bronzage parfait, très beau parleur. À peine est-il arrivé qu' il commence à me faire son numéro de charme:
- Salut, moi c'est Steven et toi ?
- Joy, je répond doucement, un brin intimidée.
- Très heureux de te rencontrer, j'espère qu'on pourra faire plus ample connaissance au cours de cette soirée qui s'annonce pas mal du tout, me fait-il avant de me faire un clin d'œil.
Ce qui me fait rire nerveusement, non pas que je sois réceptive, juste nerveuse.
Puis se présentent à nous les cousins Daniel et Vince. Leurs resemblance est frappante, on dirait des frères. Il sont bruns aux yeux bleus, aussi mignons l'un que l'autre. Je comprend rapidement qu'ils sont les comiques du groupe. Ils sont très taquins :
- Hey Joy, si jamais Steven te colle trop aux baskets, faut surtout pas hésiter à le lui dire hein ?! Me fait Daniel en riant.
- Il a du mal à se rendre compte qu'il peut être lourd parfois le pauvre, renchérit Vince, en riant également, imitant son cousin.
- Vos propos diffamatoires à mon égard s'arrêteront-ils un jour ? Oh non j'avais oublié, vous m'enviez trop pour ça bande de ringards ! Lance fièrement Steven.
Ce qui fait éclater de rire les deux cousins. Leurs rires sont tellement contagieux que toute la table se joint à eux. Après cela, les garçons n'ont pas arrêté de nous faire rire avec leurs bêtises, leurs railleries, leurs chamailleries et surtout leurs anecdotes plus farfelues les unes que les autres. Et s'il y a bien une chose primordiale qu'il faut savoir sur moi, c'est que j'adore rire. C'est tellement vivifiant ! Tu me tend un shoot de bonheur, je te l'arrache des mains pour quelques minutes à avoir le souffle court, des crampes au ventre, et des larmes aux coins de l'œil pour ainsi être littéralement ce qu'on appelle pliée de rire.
Je reprend mon souffle et décide de boire une gorgée de ma boisson pour me calmer lorsqu'un garçon surgit subtilement face à moi -pas assez subtile apparemment parce que je m'étouffe avec ma boisson.
Deux yeux verts me scrutent alors, se demandant silencieusement si je vais mourir sur place par sa faute. Soyons bien d'accord de noter qu'il a bien plus peur d'être fautif de ma potentielle mort plutôt que du faite que je puisse réellement mourir.
Il n'y a qu'à voir cette froideur qui émane de lui. Regardez moi cet air blasé de mec qui a tout sauf envie de perdre son temps à s'assurer qu'une fille 22 ans sache bien boire à la paille.Ne voulant pas faire plus pathétique, je me ressaisie, et lui fait :
- Ça va aller, merci.
- Sûre ? Il me demande.
- Certaine, je fais la gorge encore nouée.
Le garçon fait la bise à tout le monde et se présente rapidement au nom de Rafael avant de s'installer près de Luke pile en face de moi.
Je me racle la gorge pendant que Lou passe sa main dans mon dos, visiblement amusée par la situation ce qui n'est absolument pas mon cas mais heureusement, le ridicule ne tue pas.Ainsi assis en face de moi je peux discrètement mieux détailler ce nouvel arrivant. Ses cheveux lisses châtains blond cascadent jusqu'à ses épaules encadrant son visage juvénile lui donnant ainsi un air angélique contrasté par ses yeux verts tranchants comme de la lame. Plus tôt, j'ai eu le malheur de croiser son regard et je dois avouer que je ne suis pas prête à réitérer l'expérience. Louna non plus d'ailleurs. J'ai l'impression qu'il y a comme une légère tension entre ces deux là , vu le regard qu'ils s'étaient échangé avant de se saluer. Enfin bon, Louna m'expliquera sûrement plus tard.
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You're My Cure
RomanceDeux ans après sa rupture, malgré sa réelle volonté à aller de l'avant, Joy McGreen 22 ans a toujours autant de mal rien qu'à l'idée de s'imaginer avec un autre homme. Se réfugiant ainsi dans ses études de Droit pour faire abstraction de ce trou béa...