6. Complices

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NDA : Je crois qu'on l'aura tous compris, ni la consistance ni la constance ne font parties de mes qualités. Alors, je vais juste dire que je posterai une fois par semaine, je ne peux pas dire quel jour exactement. Aussi, pardonnez-moi d'avance les fautes d'orthographes, je les corrige dès que possible. Bonne lecture et n'oubliez pas de me donner votre avis et de laisser un vote si ça vous a plu ;)  ! 

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La soirée bat son plein, tout le monde enchaîne les bières dans le rire et la bonne humeur dont sont munies les personnes en état d'ébriété. Nous rigolons tous ensemble et seulement après deux bouteilles de bières, je me sens détendue comme jamais je ne l'ai été auparavant. Je ris. Je ris beaucoup. Beaucoup trop. Et un peu trop fort.
Je suis contente d'être ici, chez Rafael. Cette pensée emplie naïvement mon cœur de joie.

Vous savez cette naïveté et cette joie futile qu'arrivent à insuffler vos crushs* quand ils rentrent dans vos vies. C'est cet espèce d'insouciance qui m'anime depuis que j'ai parlé à Rafael sur la terrasse de cette boîte de nuit plus tôt dans la soirée. Et j'ai l'impression que plus la soirée passe, mieux je me porte parce que j'ai l'impression qu'on se rapproche. Faites que ce ne soit pas qu'une impression. Ça se trouve ma tête me joue des tours, je suis peut être dans un coma éthylique en ce moment même où je vous parle, et que tout ça n'est que le fruit de mon imagination.

Tu veux bien arrêter tes sotises Joy ? Fais preuves de rationalité voyons !  Aller reprend-toi !

A vrai dire... je ne pense pas être capable de la moindre pensée rationnelle pour le moment j'ose m'avouer, décevant par la même occasion ma conscience. Je suis beaucoup, beaucoup trop détendue pour ça. Et j'adore cet état ! quelle sensation incroyable que de juste... vivre et de se moquer de tout le reste !  Lou a l'air d'être du même avis car cette dernière est de très bonne humeur, elle me lance des "je t'aime" à tout va. Elle déteint sur moi, et dans un élan de démonstration d'affection dont je ne fais pas souvent preuve je lui réponds à mon tour volontiers des "je t'aime" aux bisous baveux. Nous nous déclarons notre flamme à n'en plus finir. Et nous n'arrêtons plus de trinquer ni de rire comme deux folles détendues, un peu trop d'ailleurs.

- Encore une bière Joy ? Me propose Luke, alors qu'il s'apprête à aller en direction de la cuisine pour ravitailler tout le monde.

J'hésite, car j'en suis déjà à ma troisième bière, je n'ai jamais autant levé le coude de ma vie. J'ai peur de bientôt atteindre ma limite, si elle n'est pas déjà atteinte vu l'état euphorique dans lequel je suis. Et d'ailleurs dans lequel nous sommes tous.

Rafael n'arrête plus d'étirer ses lèvres, quelques fois ses dents apparaissent illuminant ainsi son visage en un joli sourire. Ce qui le rend d'autant plus beau, appuyé par cette lueur omniprésente dans ses pupilles.
Dès que je pense à lui c'est comme s'il le sentait, la preuve en est, ce dernier assis à mes côtés se penche vers moi avant de me susurrer :

- On fera équipe pour le bière pong de tout à l'heure, vaudrait mieux que tu fasses une pause histoire de mettre toutes les chances de notre côté.

Avec un sourire des plus béat que j'ai dans ma boîte, je lui réponds positivement, avant de décliner l'offre de Luke, qui est déjà revenu de la cuisine, les mains pleines de bouteilles bières. Ce dernier insiste pour m'en tendre une mais finit par abdiquer.

Quand je tourne la tête en direction de Lou, mon regard croise celui de Steven assis dans un fauteuil individuel, dans un coin de la pièce sirotant sa bière. Il me scrute un instant du regard, avant de poser ses yeux sur Rafael, assis près de moi. Il me donne l'impression de nous analyser, de sans doute essayer de comprendre à quel moment de la soirée Rafael et moi nous nous sommes rapprochés. Honnêtement je peux le comprendre, moi même ayant la vague impression d'avoir raté un épisode. Ou de nager en plein rêve. Au choix. Mais je décide de l'ignorer avant de détourner mon attention en direction de ma Lou adorée. Celle-ci a les joues toutes rouges, pompette, mais définitivement prête à continuer la fête. Nick, un habitué des fiestas marathon, même après un nombre incalculable de bières ingurgitées, sans compter ceux qu'il a consommé en boîte de nuit,  semble très bien tenir le coup.

You're My CureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant