You're My Cure

8. Joy, Douce Joy

⚠️Attention, des scènes matures se déroulent dans ce chapitre ⚠️
Aux plus téméraires, et ceux qui ont l'âge, bonne lecture !

***
Pov Rafael

- T'es toujours partante pour ça ? Je demande presque à regret.

Croyez le ou non, il me faut faire appel à la pleine rationalité de mon cerveau gauche pour lui poser la question. Loin de moi l'envie qu'elle parte aussi vite qu'elle est arrivée, mais je ne veux pas de mal entendu, et surtout je la veux pleinement consentante. Et j'ai peur que ça ne soit pas entièrement le cas. Joy semble emprunt au doute, dans mes bras elle est tendue et crispée, et ce n'est pas comme ça que je la veux. Je la veux entièrement consciente de ce que nous nous apprêtons à faire. Je la veux à cent pour cent présente dans le moment pour que cette soirée n'en soit que meilleure.

Silencieuse, toujours dans mes bras: les mains autour de mon cou et les jambes autour de ma taille, ma dulcinée entre mêle ses fins doigts à ma chevelure avant de légèrement tirer dessus. Par la suite, elle m'embrasse avec force, comme pour me dire qu'elle est toujours partante pour ce qui s' apprête à suivre et qu'elle est décidée à rester.

Ma Joy, on va enfin pouvoir passer aux choses sérieuses.

Et telle une promesse, je ne tarde pas à prendre d'assaut sa belle bouche pulpeuse et charnue avant de la presser contre le mur carrelé de la cabine de douche pour m'approcher plus près d'elle. Toujours plus près.

Putain !

Et dire que je pourrai rentrer en elle là, maintenant...

Déconne pas Raf , déconne pas !

D'accord tout le monde. On va se calmer et se contrôler comme de gentilshommes bien civilisés. Je m'attaque maintenant à son cou, et les gémissements qu'elle émet signe de son plaisir, sonnent comme des vibrations directement envoyés à mon entre jambe pour réveiller encore plus ce dernier, gardien de l'envie bestiale qui sommeil en moi.

L'eau continue de dégouliner sur nous, avant que je ne décide de l'éteindre. Ensuite je repose Joy, et me saisi du gel douche aux senteurs masculine pour commencer à la savonner. Une fois le liquide visqueux entre mes paumes, je commence par mousser ses épaules, puis poursuis ma route le long de ses bras pour finir par ses petits doigts. Je rebrousse chemin sur l'allée soyeuse de ses bras, passe sur ses clavicules, puis joins mes deux mains pour les passer au milieu de sa poitrine, en tâchant de ne pas frôler l'avenue de ses seins qui pointent. L'unique pensée que c'est là le témoin de son impatience me plaît bien plus qu'il ne le faut. Je continue ma grimpette les mains de chaque côtés des dunes qui composent ses sublimes hanches et prolonge ma percée sur ses cuisses en les malaxant avec envie. Ces dernières sont d'une fermeté assez impressionnante. Ma dulcinée d'un soir serait-elle donc à ses heures perdues une amatrice de sport ?
Bon point, très bon point pour ce qui va suivre, elle ferait mieux d'avoir du cardio. À présent accroupi, sur mes genoux, littéralement à ses pieds, pile en face de sa belle vulve légèrement tapissée, ma langue sort d'entre mes lèvres pour sournoisement goûter et titiller les siennes.

Elle émet un cri de surprise avant de me demander avec affolement :

- Ra-Rafael, tu fais quoi là ?

- Détends toi Joy, je ne te veux que du bien.

- Tu n'est pas obligé de faire ça, tu sais. Te sens pas obligé de faire ça, d'accord ?

Je me relève pour la regarder dans les yeux avec incompréhension, et ils sont embuées de larmes. Qu'est ce qu'on a bien pu te dire Joy ? Quel est le connard qui t'as ôter le bonheur d'être vénéré ? On se connaît à peine et pourtant je dois dire que son sourire me manque déjà. Quand il n'est pas présent sur son visage on dirait qu'il lui manque quelque chose, quelque chose qui fait indéniablement tout son charme. Lorsque je l'ai vu chez Martha's plus tôt dans la soirée, elle a définitivement capté mon attention et a titillé ma curiosité. Et Dieu sait que pour capter mon attention, il ne faut pas chercher à l'avoir, ce que peine à comprendre certaines.