Robert Gillman

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La salle de cinéma était pleine, nombre de gens se bousculaient, mais faisaient pourtant en sorte de paraitre élégant tout en poussant les autres invités. Nombre de femmes étaient en robe et portaiten des pochettes d'une valeur minium de cent billets à la main. Leurs petit-amis ou maris étaient pour la majorité en costard. 

Certains étaient habillés d'une façon plus simple, mais respiraient la célébrité, portant des montres à pierres précieuses à leur poignet. Je me sentais complétement étrangère à ce monde qui m'intriguait mais qui néanmoins ne m'attirait absolument pas. Am, elle, était complétement dans son élément, malgré sa timidité excessive au lycée, elle était habituée à ce genre d'événement depuis sa plus tendre enfant. 

Sa mère était une grande couturière de mode. Lorsque je venais chez Amanda, ce qui était malgré tout restait rare, je pouvais admirer les tenues d'exception que sa mère avait amené de son travaille. Celles-ci étaient ensuite porté par de grand mannequin à la carrière reconnu.

 Je me revoyais encore admirer la première fois ce genre de tenue : « Cara Delevingne a vraiment porté ça ? » lui avais-je demandé tout en hurlant de joie et d'excitation. « En personne » avait répondu mon ami. J'avais à ce moment touché du bout des doigts le plastique qui recouvrait le tissu et tentais de ne pas paraître aussi impressionnée que l'étais en vrai.

Je tournais ma tête afin de m'évader de mon souvenir et posais mes yeux sur elle.

- Am ?

- Hum ?

- Il faudra que tu fasse un truc pour moi, murmurai-je

- Oui ? Quoi ? Tant que tu ne me demande pas de partir avant la fin.

- Je voudrais que tu m'invite pour une aprème jacuzzi cette semaine.

Elle gloussa

- Tu crois que je n'y avait pas déjà pensé ? Dès demain tu pourras sortir ton plus beau bikini.

- Génial, soufflais-je de bonne humeur.

Ce qui était fabuleux dans notre amitié était que le fait, que chacune partageait les avantages de l'autre. Elle vivait presque chez moi, elle profitait de ma couverture de pom-pom girl (une pom-pom girl est en général assez respectée, surtout sa capitaine. Moi j'étais juste entre les deux statuts sociaux de l'école : j'étais une pom-pom girl pauvre et discrète, alors les gens me traitaient normalement, juste en les deux extrêmes), de mon côté je pouvais profiter de sa vie de rêve, de sa voiture lorsqu'elle me conduisait au lycée et là ou je voulais. 

Nous étions parfaites, je ne pouvais pas rêver mieux. Mais le plus important, elle connaissait mon secret, la moitié pour être plus exacte. Elle ne connaissait pas encore les conséquences de mon secret. Je savais au plus profond de moi, que si je les lui révélais, elle tiendrait à arranger la situation et à m'aider. 

La vérité était que je ne me sentais pas encore prête à exaucer mes propres vœux. Je me promis de lui dire un jour ou l'autre, bien que pour l'instant notre unique amitié me suffisait dans la vie.

Le hall était bondé, et un grand buffet avait était disposé pour les visiteurs avant la séance, certainement pour que personne n'ait la sombre idée de se lever et de sortir de la salle pendant la première. Ils avaient pensé à tout ! Des affiches de divers filmes culte avaient été accrochés au murs et une machine à Barba papa était en train d'être allumé par l'hôtesse de caisse. Le temps que je propose à Amanda d'en partager une, elle se mit déjà à s'attaquer à la nourriture disposée sur la table. 

Elle avala plusieurs toasts à l'avocat et au saumon, puis un homme en costar doté d'une oreillette ouvra une double porte qui était situé sur notre droite. Le show allait commencer. Nous suivîmes le mouvement et entrâmes dans la salle. Celle-ci était sombre et était peuplé d'innombrable rangés de siège. La pièce n'était ni trop grande, ni trop petite, juste assez vaste pour que l'élite puisse si rendre. 

Lucky Me He loves MeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant