Chapitre 2

14 2 0
                                    

Je me réveillai sous les douces caresses des premiers rayons de soleil. Il était 6h00. Je descendis manger pendant que le changeforme m'habillait. Les changeformes avait était conçu pour ne pas se retrouver nu après chaque transformation, ils habillaient les Benuzas et changeait selon les désir de son possesseur. Ils ne faisaient qu'habiller, il ne faisaient pas apparaître d'armes, de nourriture ou d'êtres vivants, ce qui était bien dommage d'ailleurs. Les changeformes étaient généralement offert à celui ou celle qui rentrait dans l'académie Zadow car ils coûtaient excessivement cher. J'engloutis trois tartines à la confiture de baies sauvages et un bol de lait de licorne.

J'étais la seule debout dans la maison ainsi que notre majordome, Vidra. Je pris mon sac, mon Cristal, lui souhaitai une bonne journée et sortis.

De jour les rues étaient très bondés mais il était encore un peu tôt et la plupart des échoppes étaient fermées. Je pris la route de l'académie. Elle était à deux minutes de marche de chez moi et les portails n'ouvrait qu'à 6h80 bien que l'on commençait à 7h00. Je décidai donc de passer un bonjour à Vingrim. Je me dirigeai vers les écuries de la ville. Bien que la plupart des Benuzas avait le moyen de parcourir de longue distance sous leur forme animal, ils préféraient monter à cheval ou sur le dos d'une licorne ou même voler avec un pégase. Les licornes étant moins performante sur de grandes distances que les chevaux, ont les utilisait plutôt pour les courses ou pour l'élevage, elles donnaient un lait exquis très convoité.

Le propriétaire des écuries était un ami à mon père et le géniteur de Sylora, ma meilleure amie. Vingrim aimait bien mon aide quand je passais le voir. Je me dis que comme je n'étais pas loin je passerais prendre mon amie au passage. Quand j'arrivai devant l'étable, il n'y avait personne, j'appelai le propriétaire :

- Vingrim ? Où es-tu ?

Personne ne me répondit mais j'entendis des bruits de sabots dans un des champs à côté. Je me dirigeai vers la source sonore et vis Vingrim et ses coéquipiers courir après une jument, le lasso à la main. Lâchant mon sac je m'élançai pour les aider oubliant que j'étais simplement venu dire bonjour.

Je me plaçai sur le côté du flanc gauche de l'animal. Quand Vingrim me vit, il me fit un grand sourire et me lança son lasso. Avec un coup fluide du poignet je lança celui-ci par dessus le cou de la jument. Malheureusement, Je la ratai de justesse. Je retentai ma chance et accélérai car le cheval commençait à me distancer. Je lançai le lasso est cette fois-ci je réussis. Je freinai des quatre fers pour ralentir la course folle de la jument. Les autres vinrent et à cinq nous réussîmes à l'arrêter. Vingrim vins vers moi, tout essoufflé. Les mains sur les genoux pour reprendre mon souffle, je relevai la tête quand je le vis approcher.

- Merci du coup de main, me dit-il.

- Oh, de rien, j'étais venu dire bonjour alors comme j'ai vu que vous galériez, ben... Je suis venue aider...

Il sourit et dit tandis que les autres rentrer le cheval maintenant maîtrisé :

- Au faite tu ne devrais pas être en cour, il est 7:04.

- QUOI ! Je suis en retard ! Bonne journée ! dis-je en courant récupérer mon sac. Tant pis pour Sylora, elle ne devait, de toute façon pas m'avoir attendu.

Quand j'arrivai devant le grand établissement, je pénétrai en courant à l'intérieur. C'était un bâtiment très beau, tout en verre. La porte principal était gigantesque et de multiples animaux ornaient son cadre. Cette académie avait été construite en 1457 et accueillait depuis un peu moins de 500 ans des millier de Benuzas de toute les races. Suivant leurs ages, ils étaient séparés en année, il y avait 5 années de préparation, obligatoire pour tous et 3 ans d'élite, optionnelle mais nécessaire pour les carrières politiques ou de haut niveau.

Il n'y avait personne dans le grand hall. Je longeai plusieurs couloirs et passa devant plusieurs salles de cour. Au détour d'un immense corridor j'arrivai devant la salle d'histoire. J'attendis un peu le temps de reprendre mon souffle. Je toquai doucement et entrai. Toutes les têtes se tournèrent vers moi et maître Jaorah se tût. Il me scruta de la tête au pieds puis dit en insistant bien sur le « encore » :

- Vous êtes encore en retard miss Donlow, allez vous asseoir et que je ne vous y reprenne plus !

-Oui maître Jaorah.

Je partis m'asseoir au fond de la classe sous les ricanements moqueurs de mes camarades. La journée commençait mal.

Je m'installai à côté d'une jeune fille élancée au beaux yeux verts et à la longue chevelure blonde tandis que le professeur reprenait son cours. Elle me demanda :

- Où étais-tu passée ?

- Les écuries de ton père, chuchotais-je en guise de réponse.

- Tu aurais pus passée me chercher, s'indigna t-elle.

- Désolé, c'est ce que je voulais faire mais une jument s'est échappée et j'ai aidée ton père à la rattraper.

Sylora ne répondis pas mais je savais qu'elle me croyait malgré l'improbabilité de ma réponse. Nous écoutâmes finalement le professeur finir son cour. L'horloge magique finit par sonner et nous sortîmes tous en courant.

Le chant du loupOù les histoires vivent. Découvrez maintenant