Chapitre 5

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Le loup se transforma et un jeune homme apparu devant moi. Il était plutôt grand et devait avoir environ mon âge. Ses cheveux étaient d'un brun si foncé que l'on aurait dit du noir. Et ses yeux étaient... vairon.
Les benuzas gardaient les mêmes caractéristiques sous leurs deux formes: leurs yeux restaient de la même couleur, leur pelage ou leur plumage, pour ceux qui en avaient, de la couleur des cheveux...
Nous nous fixâmes un instant, il me détailla pendant une éternité. Je n'osai plus bouger. Le rouge me montant petit à petit aux joues.
Soudain il prit la parole:
- Suis moi.
- Heeeeuuu non.
Il haussa un sourcil mais je ne lui laissai pas le temps de parler.
- Je ne te connais même pas et tu me demandes de te suivre ! Je fis une pause pour réfléchir, exaspérée, le regardai dans les yeux puis me retournai et partis en courant, le plantant là.
Il me regarda partir en poussant un soupir:
- Cette fille va me donner du fil à retordre.
Puis il se retransforma et s'élança à ma suite. Bien qu'il courait plus vite que moi, son besoin de ne pas être vu, le faisait passer par de petites ruelles sombres et le faisait s'arrêter. Celà me permis de prendre de l'avance.

Une fois arrivée devant chez moi, j'osai enfin me retourner. J'avais réussis à semer mon poursuiveur et je repris mon souffle, les mains sur les genoux. Je me redressai, fis un peu d'ordre dans mes cheveux en bataille pour me donner contenance et rentrai par le grand portail sculpté qui marqué l'entrée de notre demeure.
- Bonjour mère, avez-vous passé une bonne journée ? L'interrogai-je après avoir franchis la porte.
- Oui et toi Helena ?
- Très bien merci.
Je montait dans ma chambre après avoir échangé ces quelques paroles de politesse avec ma mère.
Je pris une douche et m'installai sur mon lit pour lire. Je scrutai ma chambre un instant. Elle était spacieuse et la lumière entrait à flots par les grandes baies vitrées. Constituée d'un immense lit à balequin en bois flotté aux draps d'un blanc nacrée qui brillés légèrement sous le soleil du soir. La pièce comptait trois meubles, un bureau, un grand miroir et une salle de bain adjacente.
Je me regardai un moment dans le miroir. Une jeune fille aux longs cheveux légèrement bouclés d'un jolie brun noisette et aux yeux noirs strillé de dorée me faisait face. Elle était plutôt fine et vêtu d'une légère chemise blanche ainsi que d'un pantalon de cuire marron. Ses cheveux était détachés et retombaient sur ses yeux. Quelques taches de rousseurs parsemaient son nez et ses pommettes. Elle n'était ni très jolie ni très laide. Sa peau était pâle et ses long doigts ornées de bagues caressaient le papier du livre qu'elle tenait entre ses mains.
Je me fixa un instant puis me plongea dans ma lecture. Je lus jusqu'à ce que ma mère m'appelle pour le dîner.
Une fois le repas finit, je remontai dans ma chambre, préparai mon sac pour le lendemain puis me couchai.
Soudain un bruit retenti, c'était le son de quelqu'un qui toqué à une fenêtre. Je me levai donc et me dirgeai vers celle qui donnait sur le balcon.
Le benuza loup se tenait de l'autre côté de la vitre, me priant de le laisser rentrer. Je le fixai un instant, exisa un sourire carnacier et fermai les rideaux devant son air indigné. Je me recouchai et entendis le garçon jurer. J'étouffai un rire dans mon oreiller puis m'endormis.
Je me réveillai, tremblante, le frond couvert de sueur. Ce n'était qu'un cauchemar me repétai-je en boucle. Je sorti de mon lit, ouvris les rideaux, la fenêtre et sortis sur le balcon pour prendre l'air.
Je regardai le ciel étoilé, la voie lactée se distinguée à peine à cause de la pleine lune qui trônée fièrement aux milieu des cieux. J'entendis au loin un hurlement de loup. Le vent caressait ma peau nue.
Soudain une ombre tomba du ciel à la vitesse de l'éclair et une main se possa sur ma bouche pour m'empêcher de crier. Je me débattus mais la personne me tenait fermement contre lui.
- Calme-toi.
Quand je reconnus la voix de l'homme qui me tenait je me figeai et poussa un soupir d'exaspération. Quand il fut sûr que je ne crierai pas et que je ne m'enfuirai pas, il me lâcha. Je me retournai et lui lançai un regard meurtrier.
- Madame.
Je levai un sourcil. Il me lança un sourire d'amusement puis reprit.
- Si le fait que vous ne voulez me suivre et lié au fait que vous ne me connaissez pas, alors je peux y remédier.
- ...
- Je m'appelle Élim, dit il en me tendant la main.
J'hesitai puis lui la serrai en retour. Ce garçon était vraiment bizarre.
- Donc maintenant que tu sais qui je suis, tu peux me suivre. Un soupçon d'espoir pointait dans sa voix.
- Non, repondis-je fermement. J'aimerais savoir pourquoi d'ailleurs.
Il poussa un long soupir puis plongea ses magnifiques yeux vairons dans les miens.
- C'est... compliqué, finit-il par dire.
Je croisai les bras sur ma poitrine, autant de froid que pour lui montrer que j'avais tout mon temps. Le change-formes m'habilla d'un pantalon de cuir, d'un t-shirts blanc et d'une veste en laine bien chaude.
- Je ne suis pas sensé te le dire mais puisque tu insistes... Je fais parti d'une académie secrète, du moins pas connu et qui acceuille les meilleurs benuzas.
J'ouvrai la bouche pour dire quelque chose mais me ravisai et le laissai continuer.
- Le maître des lieux voudrait que tu y entres pour je ne sais quelle raison. Je suis donc venu te chercher.
Je réfléchis un instant tout cela avait l'air tentant, j'avais toujours voulu voyager, voir du pays. Je ne pouvais pourtant pas quitter mes parents, mon académie, ma ville et ma meilleure amie comme ça! Et je ne pouvais lui faire entièrement confiance, je ne le connaissai que par son nom et ne l'avait vu que de rares fois.
Mais il faudra bien que je trouve une école qui veuillent de moi à la fin de l'année, si tout ceci n'était pas un mensonge. Je soupirai ce choix, je ne pouvais le faire seule. Je contemplai la lune perdu dans mes pensées.
- Heeeuuuu j'existe? Se risqua Élim.
- Oui, attends je réfléchis.
- Par contre, j'ai omis un point important. Je suis obligeai de te ramener auprès de mon maître avant la fin de la semaine, continua le garçon.
Je me retournai vers lui.
- Non, ce ne sera pas avant 7 mois. Si j'accepte bien sûr.
- Impossible si ce n'ais pas moi qui viens te chercher ce sera quelqu'un d'autre et je suis le mec le plus cool de l'académie donc si j'étais toi je préfèrerai que ce sois moi qui vienne me chercher, dit-il d'un ton suffisant.
- Laisse moi réfléchir, repondis-je un sourir d'amusement aux lèvres.
Il haussa les épaules et partis. Je rentrai dans ma chambre. Au moment où j'allais fermer ma fenêtre il réapparu.
-Quoi encore!
- Ne dis rien de ce que je viens de te dire à personne. Il fit une pause pour réfléchis. Ou juste à tes parents.
- Daccord.
- Bonne nuit.
- Merci toi aussi, repondis-je surprise.
J'allai me recoucher profitant des dernières heures de someil qu'il me restait avant mon réveille.

Le chant du loupOù les histoires vivent. Découvrez maintenant