Nous nous dispersâmes pour aller dans nos cours respectifs, il ce trouver que mon amie avait MAT, « Maîtrise et Apprentissage des Transformations ». Étant un cas particuliers, je me dirigeai vers une salle vide comme j'en avais l'habitude, laissant ma meilleure amie à ses études. Je m'assis à une table et sortis un livre pour réviser pendant mon heure de permission. Je me perdis vite dans mes pensée, oubliant ce que que j'étais en train de lire.
Tous les enfants entraient à l'académie Zadow à l'age de 11 ans. Ils restaient 2 années en essayant de débloquer un pouvoir de Benuza. Si au bout de ces 2 années ils n'en avaient toujours pas, ils repartaient s'instruire dans les autres écoles de base pour travailler leur magie. Mon père avait pourtant réussi à me faire rester en négociant avec le directeur, un ancien ami à lui, aidé de quelques sacs d'or. Mon contrât étant d'un an, il ne me rester plus que 7 mois dans cette académie. Je travaillais beaucoup et m'efforçais de débloquer mon pouvoir pour que les efforts de mon père ne sois pas vain, mais c'était plus facile à dire qu'à faire.
Je m'approchai de la fenêtre et regardai au dehors.
Soudain un mouvement sur ma droite attira mon regard. Dans un ruelle sombre j'aperçus un loup. Son pelage était plus noir que brun et il se fondait parfaitement dans l'ombre des bâtiments alentours. L'animal me fixa un instant. Ces yeux étaient vairons, l'un vert, l'autre bleu. Nous nous fixâmes une secondes. Soudain j'entendis un bruit sec. Je me retournai d'un bond. Ce n'était que ma sacoche. Soulagée, je me retournai vers la ruelle où se tenait... quelques instant plus tôt le loup vairon : il avait disparu.
Mon cerveau marchait à toute vitesse, les questions se bousculant dans ma tête : cet animal était-il un Benuzas ? Oui forcement on ne trouvait pas de loup en pleine ville. Avais-je rêvé ? Que devais-je faire ? On était pas sensé se transformer dans le périmètre de l'Académie suite à des accidents entre élèves arrogants et mendiants agressés.
La sonnerie retenti et mit fin à mes pensées. J'eus à peine le temps de mettre mon livre dans mon sac que Sylora débarqua en trombe dans la salle et me sauta dessus :
- J'ai réussi ! J'ai réussi à me transformer pendant presque toute l'heure !
- Bravo ma belle je suis trop fière de toi ! Ris-je devant son excitation.
Contrairement à moi qui avais un niveau plutôt médiocre, Sylora était une élève très douée qui avait de grands projets d'avenir. Ces parents étaient vraiment très fiers. Elle excellait dans presque toute les matière mais avait un peu de mal en MAT. Son plus gros problème était la transformation à long terme. D'habitude elle ne tenait guère plus de 35 minutes. C'était donc un exploit qu'elle est tenue presque toute l'heure.
Nous tombâmes dans les bras l'une et l'autre.
- Oooh, regardaient comme c'est mignon l'intello de service et le Panaz se font un câlin.
Les Panazs étaient les personnes ne possédant pas de pouvoir de Benuzas. C'était aussi une insulte que l'on adorait me jeter car j'étais la seule élèves de 3ème année qui n'était pas Benuza.
Nous nous séparâmes et regardâmes qui venait de nous insulter. Une jeune fille brune aux immense yeux bleus se tenait dans l'encadrement de la porte. Elle était grande et fine avec une poitrine généreuse. La vie ne l'avait que trop gâté. L'adolescente portait une mini jupe noire, un haut un peu trop dénudé à mon goût et des talons immenses. Deux autres filles se tenaient derrière elle, habillées du même accoutrement ridicule que la première. Elle ricanaient.
- Bonjour Clhoé, moi aussi je suis ravi de te voir, dit mon amie d'un ton amer.
Je baissai la tête et souflai à Sylora:
- Elles n'en valent pas la peine, viens on y va.
Elle ne répondit pas et nous sortîmes, bousculant Clhoé au passage ce qui fit rire les trois filles.Malgré son apparence de petite intello parfaite Sylora avait du cran, plus que moi je devais l'avouer.
- Elles m'énervent vraiment ces trois là, s'énerva la blonde.
- Ouais ! Dis je d'un ton tendu, les souvenir de hier me revenant.Ma meilleure amie qui finissait plus tôt était rentré chez elle. Jetait donc sorti seule dans la cour et m'étais assise sous un arbre pour lire mon livre attendant la fin de la récré. Clhoé était arrivée avec sa suite de filles gloussantes aux joues roses, aux rouge à lèvre pétant et au cils tombant alourdi par des tonnes de mascara. Bien sûr les changeformes s'étaient occupés de les maquiller.
Les jeunes filles étaient toutes au bras de garçons qu'elles changeaient tous les jours. Elles me dégoûtaient vraiment. Clhoé s'était approchée et avait dit :
- Alors ma petite Panaz, on est toute seule, son amie et partie. À non j'avais oublié mais tu n'as pas d'amie désolé.
Les autres derrière avaient ricané. Je n'avais rien dis me perdant dans les pages blanches de mon livre, cramoisie.
- Laisse moi Clhoé, avais-je dis finalement.
- Tiens je croyais que tu avais perdu ta langue.
Je bouillonnais de l'intérieur, elle m'énervait à un point !
- Ohhh, pauvre petit chou on va allé voir sa maman parce qu'on se fait embêter. Oups tu n'en a plus.
Puis elle avait éclatait d'un rire mauvais.
Ça avait été la goutte qui avait fait débordé le vase. Je m'étais relevée et étais partie presque en courant pendant que la petite troupe qui s'était amassée autour de moi, ricanait.
J'étais sorti par le portail ouvert et était parti me réfugier sur les Grandes Falaises séchant la dernière heure de cours.
Mais parents m'avaient abandonné ou avaient été tué à ma naissance. C'est mon père adoptif, Gifor, qui m'avait trouvé au bord d'une route, toute seule dan mon berceau. Clhoé savait que je détestais en parler et utiliser souvent ce sujet pour me faire sortir de mes gonds.- Helena ! Tu m'écoutes ?
C'était Sylora qui me tira de mes sombres pensés. Je ne lui avait pas racontai l'épisode de la veille mais elle finira par le découvrir.
- Eeee, oui, dis-je.Elle me lança un regard septique puis reprit son monologue.
Nous nous dirigeâmes vers la cours pour prendre l'air pendant la pause qui nous était accordé. Nous discutâmes un peu jusqu'à que l'horloge sonne 9h50. Quand le son de la cloche retenti, nous allâmes nous asseoir dans notre classe en attendant le professeur. Dame Iyona, qui nous enseignait l'Uranim et le langage des animaux, entra. Nous nous levâmes comme un seul homme. Notre professeur prit la parole.- Asseyez-vous, et sortez vos livres à la page 135.
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Le chant du loup
Random- N'aïs pas peur d'être différente, aïs peur d'être comme tout le monde. Un jour tu comprendras. Maintenant dors mon ange. La lune veille sur toi.