Jim était dans sa chambre, acroupi plus précisément devant le lit, il remémora les moments qu'il avait passé avec Sandra. Il n'arrivait pas à croire qu'elle n'était pas dans la maison, qu'il n'allait pas la croiser à chaque pièce de la maison, que d'une minute à l'autre, elle était enfermée dans un endroit qu'il n'avait jamais imaginé . Il avait un album de photo entre ses mains, il les feuilleta lentement, il ne fit rien pour cesser ses larmes qui coulèrent sur ses joues. Ce qui le faisait plus mal, c'était leur fille.
Depuis l'arrestation de Sandra, la petite fille gaie était devenue, une petite fille blême. Elle ne sortait presque plus de sa chambre, elle avait cessé de jouer à ses jeux favoris, de passer du temps avec ses amies, plus rien ne l'intéressait. Et elle commençait à maigrir.
Jim essuya ses yeux et se dirigea vers la chambre de sa fille avec l'album de photo en main. Savoir que Sandra etait derrière les barreaux pour une crime qu'elle n'avait pas commise, le déprimait mais voir sa seule fille dans cet état, le torturait beaucoup plus qu'il ne l'avait pas pensé.
___ Mon Dieu, aide-moi! Implora-t-il
Ouvra la porte de sa chambre, elle la trouva sur le lit avec des photos de Sandra alignées à côté d'elle
___ Ma chérie....
___ Papa, elle me manque. Emmène-moi la voir pleurnicha-t-elle en se jetant dans les bras de son père.
___ Promis ma puce, je vais appeler mes avocats afin de fixer un rendez-vous.Il la déposa sur le lit, l'embrassa puis se mit à raconter sa rencontre avec Sandra, ce qui déclencha des petits rire de la part de la fillette.
Bien plus tard, il reçut ses avocats dans le salon. Il avait décidé de remettre les dossiers de sa femme entre les mains de ses avocats, il avait plus de confiance en eux se disait-il. Ce n'était pas parce que les avocats de Sandra étaient incompétents mais parce qu'il sentirait mieux de discuter ouvertement avec les siens.
Il saisit les poignées que donnaient ses avocats puis les invita à s'asseoir.
___ Vous avez sûrement entendu la nouvelle et j'espère que vous ne croyez pas un merde dans ce qu'ils racontent. Ils veulent faire endosser à ma femme cette crime, je suis sûr si vous vous mettez tout votre capacité, vous pourrez retrouver l'assasin de Hallie et libérer ma femme. Je ne vais pas bien, notre fille ne va pas bien.
Harold Stones, un jeune avocat réputé, blond avec des barbes naissant qui metta un peu son visage d'ado en valeur, soupira un peu.
___ Je...nous comprenons parfaitement la situation et sache que, mes collègues et moi, sommes en train de faire tout notre possible mais je ne vais pas vous cacher que ce n'est pas une mince affaire puisque nous n'avons pas d'autre mobile. A ce que je sache et entende, Hallie n'avait pas d'ennemie et tous les preuves se retournent contre votre femme.
___ Qu'est-ce que vous insinuez ? Surgit-il. Que ma femme a tué sa meilleure amie ? Je vous ai engagé en cas de problème, pour me défendre, maintenant que j'ai un grave problème, faites vos donc votre boulot !
___ Ne seriez vous pas en mesure de quémander sa liberté sous caution ? Proposa son autre avocat, Daniels Spring. Le temps qu'on cherche des preuves pour prouver son innocence.
___ Mais voilà, une bonne idée. Je vais en parler avec le procureur.Jim sorta de la pièce et laissa les avocats qui murmuraient quelques choses inaudibles, cela ne l'intéressait guère, tous ce qu'il voulait, c'était de faire sortir sa femme en taule. Après une bonne dizaines de minutes, il revint avec le visage un peu souriant
___ Je lui ai parlé, il m'a dit qu' il va parler avec le juge.
___ C'est une bonne nouvelle, admit Harold.Il retourna dans la chambre de Lae embrassa sa fille et lui murmura à l'oreille
___ Maman revient bientôt, je te le promets.
***
La sonnerie du bureau de la secretaire de Brewton's Company retentit, ce qui fit sursauter Daliah, la secrétaire en charge___ Brewton's Company répondit-elle
___ Ici Neil Owen, de la police de Columbia, je voudrais parler avec la cousine de la défunte grommela-t-il durement
___ Oui...oui, restez en ligne, je vous la passeDominique buvait tranquillement son vodka quand Daliah vint lui annoncer que l'inspecteur Owen voulait lui parler
___ Ok, passez-le moi.
___ Mme Brewton ? commença-t-il
___ Inspecteur Owen, que me vaut l'honneur de votre appel ?
___ On vient de m'informer que le mari de Sandra voudra la libérer sous caution, j'ai jugé nécessaire de vous en parler.
___ Il en est pas question que l'assassin de ma cousin soit remise en liberté vociféra-t-elle. Eh...eh..ce que je voulais dire, elle est très dangereuse et la mort de ma cousine ne pourra pas rester impuni. Et je suis sûr que son mari est de mèche
___ Mme Brewton c'est une grave accusation que vous portez contre Mr Brancfort, il peut vous traduire en justice. Je voulais éviter la surprise de la voir en liberté
___ Je...je sais. Vous voyez inspecteur ? Sa mort nous a tous causé du tort et je ne pourrai pas permettre que son assassin soit libre alors qu'elle n'arrive pas trouver le repos là où elle est. Je vous propose d'aller fouiller sa maison, peut-être que son mari est son complice et cache quelque chose.Il réfléchit un instant
___ Qui sait dit-il pensivement
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Je suis innocente.....
Mystery / ThrillerElle et Hallie étaient les meilleures amies du monde, une soeur qu'elle n'avait jamais eu du côté de ses parents mais la nature, lui avait offerte. Elles ont grandis ensemble, parcourir leurs études ensemble, elle était la fille d'honneur de son m...