Chapitre 12

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Jim se réveilla en sentant deux petits bras qui l'entourèrent, il tourna sur le dos et accueilli sa petite fille dans ses bras.

___ Comment va ma jolie petite fille adorée ?
___ Très bien papa. Quand m'emmèneras tu voir maman ? Elle me manque terriblement.
___ Aujourd'hui mon coeur. Et si tu vas te préparer ?

Jim resta un moment pour contempler sa fille avant d'aller s'engouffrer dans la douche. Il se sentait heureux pour la première fois après l'arrestation de sa femme, sans doute, parce qu'il savait que son requête avait accepté et qu'il était hâte d'annoncer la bonne nouvelle à Sandra. Sa liberté ne serait qu'une condition d'heure.

___ Ma chérie tu es prête ?

Très élégant dans une chemise rouge et un pantalon noir, il avait décidé de mettre la chemise préférée de Sandra, le parfum et même le coupe de cheveux. Il voulait tellement la voir heureuse qu'il se sentait obligé de tout faire pour lui plaire. Et si le juge avait rejeté son requête ? Non, cela n'arrivera pas car le procureur l'avait promis de faire tout son possible si toutefois les preuves retenues contre elle ne seraient pas en mesure de l'incriminer lors de l'analyse de ces derniers. En y pensant, il était sûr que le juge accepterait son requête car il n'y avait pas assez de preuves.

Il prit la main de sa fille tout en la serrant dans les siennes. Juste pour la rassurer.

Il n'avait jamais mis les pieds dans une prison qu'aujourd'hui, il se sentait subitement effrayé. Il se demandait dans quel état, trouverait-il son épouse, vue comment il avait vu quelques prisonnières sur la cour

___ Papa j'ai peur ! Cria la petite fille dont sa voix lui rappelait sa présence à ses côtés
___ Tu sais quoi ma puce ? Si tu vas m'attendre dans la voiture, je vais parler à ces dames que tu vois là-bas...
___ Mais mama...
___ Je viendrai te chercher une fois que j'aurai  parler à ta maman
___ Promis ?
___ Oui, promis

Lae reprit le chemin jusqu'à la voiture pendant que son père dirigea vers une dame qui avança vers lui

___ Puis-je vous êtes utile, cher monsieur ? Demanda-t-elle en le regardant de la tête au pied
___ Euh...oui. je suis Jimmy Brancfort, le mari de Sandra...
___ Ahhhh! Coupa-t-elle
___ Pouvez-vous annoncer ma visite s'il vous plaît ? Ma fille et moi aimerions la voir
___ Désolée mais vous ne pourrez pas la voir aujourd'hui. Revenez après quelques jours.

Et elle déplaça.

___ Mais comment....? N-a-t-il pas pu finir sa phrase car son téléphone se mit à sonner
___ Au revoir!
___ Mais attendez, vous ne pouvez pas m'interdire de voir ma femme...
___ Je ne vous interdis pas M. Brancfort mais de revenez un autre jour, car vous voyez, elle s'est retrouvé à l'infirmerie. C'est toujours ainsi pour ces delinquantes quand elles cherchent toujours des noises dit-elle en revenant sur ses pas
___ Ma femme n'est pas une délinquante et je vous interdis de la traiter de la sorte.

Son telephone s'était  remis à sonner. En voyant que c'était le procureur, son fureur s'était calmé aussitôt. Sa femme allait être libérer et après, il ferait payer à cette mégère d'avoir parlé ainsi de sa femme

___ Monsieur le procureur dîtes-moi ? Va-t-elle sortir maintenant ou demain matin ?
___ J'ai bien peur que non M. Brancfort. L'inspecteur qui est en charge de l'affaire de votre femme a reçu l'ordre d'aller fouiller votre appartement et c'est ce qu'il fait en ce moment. Malheureusement, ce qu'il a trouvé ne va pas lui faire de cadeau

Jim ferma les yeux un instant et avait subitement l'impression que la terre venait de l'engloutir. Ce n'était pas possible, Sandra ne pouvait pas se mêler à la mort de Hallie. C'était une blague, il en était sûr et le procureur allait sûrement se contredire.

___ Et c'est quoi ? Demanda-t-il avec une voix cassante
___ Si voulez-vous bien passer dans mon bureau ? Proposa-t-il au lieu de répondre à sa question
___ Je...je suis avec ma fille et je dois passer chez moi pour pouvoir constater le dégât que cet inspecteur et ses hommes ont pu engendrer.
___ Cela ne va pas prendre une dizaine de minutes. Je vais juste vous montrer quelque chose, rien de plus.
___ D'accord.

En grande enjambées, Jim traversa la cour de la prison et rejoint sa fille dans la voiture tout en se demandant ce qu'il allait bien lui dire.

___ Alors papa ?
___ Pas maintenant ma chérie, j'ai eu une urgence
___ Oh mais tu m'avais promis..
___ Je sais ma puce et je tiens à garder ma promesse, sois-en sûre ma chérie.

Tout au long du chemin, il posait la question quelle preuve ont-ils pu bien trouver. Sandra n'était pas une meurtrière encore moins la complice d'un assasin. C'était une farce...

Jim n'avait pas pris même trente minutes pour atteindre le bureau du procureur, il n'attendait même pas la secrétaire pour annoncer sa venue, qu'il entra dans le bureau sans frapper.

___ M. Le procureur, Jimmy Brancfort dit-il en lui serrant la main
___ Je sais. Asseyez-vous
___ Non, je veux voir ce que vous avez trouvé dans ma maison et comment avez-vous osé pénétrer dans ma maison sans ma permission vociféra-t-il
___ Calmez-vous ! Vous mettre en colère ne va pas arranger les choses. L'inspecteur avant un mandat entre ses mains et votre gouvernante en a autorisé
___ Dîtes moi ce que vous avez trouvé, bon sang!

___ Reconnaissez-vous cet écriture ?  Ronronna-t-il en donnant une lettre à Jim
___ C'est...c'est celle de ma femme
___ Eh bien, lisez !

Jim n'avait pas besoin de la lire jusqu'au bout pout comprendre ce qu'il y avait à l'intérieur. C'était une lettre où elle disait qu'elle détestait Hallie, que jamais elle ne la  pardonnerait d'avoir voulu l'humilier et que cet affront, elle allait le lui payer très cher même si elle devait passer ses jours en prison car jamais, elle ne laisserait Hallie lui voler tout le succès auquel elle avait travaillé.

La lettre expliquait aussi le plan de reprendre contact avec la défunte afin de mettre son plan à execution. A la fin, elle demanda à Jim de la pardonner.

Jim resta bouche bée avant de tomber mains nues


Je suis innocente.....Où les histoires vivent. Découvrez maintenant